28.2.07
Pierre-Paul Paquet enfin sur Internet
L’animateur de l’émission pour laquelle je travaille, Les Pieds dans la marge, a maintenant son blogue sur le site de Radio-Canada. Comptez sur Pierre-Paul pour vous entretenir des sujets qui les passionnent comme les jeunes, son métier d’animateur et Pierre-Paul Paquet.
26.2.07
Qu'est-ce que ça fait là?
Vous êtes un savant fou et vous cherchez un endroit pour installer votre laboratoire? Je vous recommande le Complexe Future, un intriguant édifice qui se trouve à Vaudreuil-Dorion.
C’est une tour de béton de 12 étages plantée au milieu d’un champ près du lac des Deux-Montagnes. Elle détonne vraiment dans le paysage parce qu’il n’y a aucun autre édifice du genre dans les environs. On dirait qu’elle a atterrie là comme par magie.
Je ne sais pas si je me trompe, mais l’endroit n'a pas l'air de compter beaucoup d'occupants. Ça ajoute à son côté mystérieux. Je serais vraiment curieux de faire une balade à l’intérieur… et d'en savoir plus sur son histoire.
C’est une tour de béton de 12 étages plantée au milieu d’un champ près du lac des Deux-Montagnes. Elle détonne vraiment dans le paysage parce qu’il n’y a aucun autre édifice du genre dans les environs. On dirait qu’elle a atterrie là comme par magie.
Je ne sais pas si je me trompe, mais l’endroit n'a pas l'air de compter beaucoup d'occupants. Ça ajoute à son côté mystérieux. Je serais vraiment curieux de faire une balade à l’intérieur… et d'en savoir plus sur son histoire.
20.2.07
L'appât du gain
Un ami me disait l’autre jour qu’il a déjà fait 450$ US par moins avec un blogue dont le sujet était… comment faire de l’argent avec un blogue. Ou du moins comment avoir le plus de visiteurs possibles sur son blogue, ce qui revient à peu près au même.
C’est un moyen éprouvé pour devenir riche: vendre aux gens une méthode pour devenir riche…
C’est un moyen éprouvé pour devenir riche: vendre aux gens une méthode pour devenir riche…
16.2.07
Trop de télé
Depuis qu’a éclaté l’affaire Hérouxville, on discute beaucoup de l’écart culturel entre Montréal et les régions. On s’interroge sur son origine. Voici ma théorie…
Pendant les fêtes, j’étais dans ma famille sur la Côte-Nord. Une journée qu’elle regardait la télé en pyjama, ma sœur m’a fait remarqué qu’il n'y a pas grand-chose à faire sur la Côte-Nord à part… regardez la télévision en pyjama. Elle proposait d’ailleurs que la Côte-Nord mise là-dessus pour attirer des touristes. Genre: «Venez rien faire sur la Côte-Nord. Prenez enfin de vraies vacances…»
Je me demande si ce n'est pas ça le problème des gens en région. Comme ils n’ont pas grand-chose à faire, ils regardent trop la télévision – en particulier les bulletins de nouvelles où il est presque exclusivement question de ce qui se passe à Montréal. Alors ils sont «hypersensibilisés» à des problèmes montréalais comme l’immigration et les accommodements raisonnables. Ils sont plus alarmés par ce qui se passe à Montréal que les Montréalais eux-mêmes.
A dose forte, les nouvelles à la télé ont un effet dévastateur sur le cerveau. Elles inquiètent. Elles rendent cyniques. Elles minent le moral. Elles sont littéralement toxiques. Je vous le dis d’expérience: arrêter de regarder les nouvelles à la télé, c’est comme arrêter de fumer. Après, on se sent beaucoup mieux. Essayez, vous allez voir.
Pendant les fêtes, j’étais dans ma famille sur la Côte-Nord. Une journée qu’elle regardait la télé en pyjama, ma sœur m’a fait remarqué qu’il n'y a pas grand-chose à faire sur la Côte-Nord à part… regardez la télévision en pyjama. Elle proposait d’ailleurs que la Côte-Nord mise là-dessus pour attirer des touristes. Genre: «Venez rien faire sur la Côte-Nord. Prenez enfin de vraies vacances…»
Je me demande si ce n'est pas ça le problème des gens en région. Comme ils n’ont pas grand-chose à faire, ils regardent trop la télévision – en particulier les bulletins de nouvelles où il est presque exclusivement question de ce qui se passe à Montréal. Alors ils sont «hypersensibilisés» à des problèmes montréalais comme l’immigration et les accommodements raisonnables. Ils sont plus alarmés par ce qui se passe à Montréal que les Montréalais eux-mêmes.
A dose forte, les nouvelles à la télé ont un effet dévastateur sur le cerveau. Elles inquiètent. Elles rendent cyniques. Elles minent le moral. Elles sont littéralement toxiques. Je vous le dis d’expérience: arrêter de regarder les nouvelles à la télé, c’est comme arrêter de fumer. Après, on se sent beaucoup mieux. Essayez, vous allez voir.
14.2.07
Manieur de pelle
Je rentre tout juste de pelleter. Il y a beaucoup de neige et c’est de l’authentique poudreuse. On devrait faire du ski de fond fantastique en fin de semaine. Ça tombe bien: on s’en va passer la fin de semaine dans une auberge en Outaouais.
Quand il s’agit de pelleter, j’ai un style échevelé. On ne sait jamais où je vais donner mon prochain coup de pelle et je vais envoyer ma pelletée de neige. Bien sûr, j'ai développé ce style en réaction contre mon père. Mon père ouvre son entrée de façon systématique. Il a un plan qu’il applique de façon implacable. Chaque pelleté de neige doit atterrir à un certain endroit et malheur à celui qui déroge à son système.
Garrison Keillor a écrit un monologue fantastique sur un pelleteur qui fait une crise cardiaque en déneigeant son entrée. Son plus grand regret au moment de mourir, c’est qu’il n’a pas eu le temps «d’égaliser ses bords» pour former un mur de neige bien droit de chaque côté de son entrée. C’est en plein le genre de mon père.
Moi, je n’égalise pas mes bords. Je ne déplace même pas mes voitures. Je fouille en dessous avec ma pelle. Je suis un délinquant du déneigement.
Quand il s’agit de pelleter, j’ai un style échevelé. On ne sait jamais où je vais donner mon prochain coup de pelle et je vais envoyer ma pelletée de neige. Bien sûr, j'ai développé ce style en réaction contre mon père. Mon père ouvre son entrée de façon systématique. Il a un plan qu’il applique de façon implacable. Chaque pelleté de neige doit atterrir à un certain endroit et malheur à celui qui déroge à son système.
Garrison Keillor a écrit un monologue fantastique sur un pelleteur qui fait une crise cardiaque en déneigeant son entrée. Son plus grand regret au moment de mourir, c’est qu’il n’a pas eu le temps «d’égaliser ses bords» pour former un mur de neige bien droit de chaque côté de son entrée. C’est en plein le genre de mon père.
Moi, je n’égalise pas mes bords. Je ne déplace même pas mes voitures. Je fouille en dessous avec ma pelle. Je suis un délinquant du déneigement.
11.2.07
Le pont de glace est ouvert
Je suis allé faire du ski de fond près de Lachute aujourd'hui et je n'ai pas raté cette occasion d'emprunter le pont de glace qui relaie Hudson à Oka. C'est un raccourci intéressant pour moi puisque que j'habite sur l'île Perrot.
Le temps froid qu'on a connu depuis la mi-janvier a permis l'ouverture de cette piste glacée traversant la rivière Outaouais. À moins que ce soit le lac des Deux Montagnes. C'est difficile à dire dans ce soin-là.
C'est toujours particulier de rouler sur une rivière ou un lac. Des images peu rassurantes nous passent par la tête. Mais comme il faut payer 5$ pour traverser, on se dit que c'est sûrement sécuritaire...
Le temps froid qu'on a connu depuis la mi-janvier a permis l'ouverture de cette piste glacée traversant la rivière Outaouais. À moins que ce soit le lac des Deux Montagnes. C'est difficile à dire dans ce soin-là.
C'est toujours particulier de rouler sur une rivière ou un lac. Des images peu rassurantes nous passent par la tête. Mais comme il faut payer 5$ pour traverser, on se dit que c'est sûrement sécuritaire...
9.2.07
Je suis comme la Reine
J’ai vu ce soir le film The Queen et je dois me rendre à l’évidence : je suis comme la reine Élizabeth II. Moi aussi j’appartiens au camp de la décence et de la retenue. Moi aussi je ne comprends pas les gens qui sentent le besoin d’étaler leurs émotions et qui voudraient que je fasse la même chose. Moi aussi je ne me sens pas à l’aise dans la «société du spectacle émotif» mise au monde par la pop-psycho, les talk-shows et la télé-réalité. Moi aussi je n’ai pas été touché par la mort de la princesse Diana et je n’ai pas compris pourquoi tant de gens faisaient une montagne avec ça.
J’ai trouvé le film excellent. Le Reine est une relique du passé qui permet de jeter un regard très éclairant sur le présent. Helen Mirren fait une reine fantastique et le comédien qui joue Tony Blair est très bon lui aussi. Ce personnage-là est presque aussi intéressant que la reine avec sa vie de famille normale et sa compréhension instinctive du sentiment populaire.
Pourquoi vais-je si peu souvent au cinéma?
J’ai trouvé le film excellent. Le Reine est une relique du passé qui permet de jeter un regard très éclairant sur le présent. Helen Mirren fait une reine fantastique et le comédien qui joue Tony Blair est très bon lui aussi. Ce personnage-là est presque aussi intéressant que la reine avec sa vie de famille normale et sa compréhension instinctive du sentiment populaire.
Pourquoi vais-je si peu souvent au cinéma?
7.2.07
Voyage en train
Aujourd’hui, parce que ma voiture était au garage, j’ai pris le train de banlieue pour revenir du travail. Ça fait plus de deux ans que j’habite à l’Île Perrot et c’était la première fois que j’essayais le train. Je n’ai pas détesté ça… mais je ne pense pas que je vais abandonner ma voiture. Au travail, je n’aime pas me sentir prisonnier d’un horaire. J’aime avoir la liberté de rester au bureau aussi tard que je veux.
Par contre, j’ai la conviction que l’avenir appartient au transport en commun. Rien à voir avec l’environnement. Je pense plutôt qu’on dispose maintenant d’outils pour combattre le principal ennemi de l’adepte du transport en commun: l’ennui.
À mon avis, bien des automobilistes refusent de prendre l’autobus ou le train parce qu’ils trouvent ça plus ennuyant que conduire leurs autos. Je ne crois pas que les jeunes qui grandissent équipés de téléphones cellulaires, de iPods, de consoles de jeux portatives et d’ordinateurs portables vont avoir ce problème-là. Je pense qu’ils vont préférer prendre le transport en commun et se distraire avec leurs gadgets au lieu d’être «pognés» à conduire.
Par contre, j’ai la conviction que l’avenir appartient au transport en commun. Rien à voir avec l’environnement. Je pense plutôt qu’on dispose maintenant d’outils pour combattre le principal ennemi de l’adepte du transport en commun: l’ennui.
À mon avis, bien des automobilistes refusent de prendre l’autobus ou le train parce qu’ils trouvent ça plus ennuyant que conduire leurs autos. Je ne crois pas que les jeunes qui grandissent équipés de téléphones cellulaires, de iPods, de consoles de jeux portatives et d’ordinateurs portables vont avoir ce problème-là. Je pense qu’ils vont préférer prendre le transport en commun et se distraire avec leurs gadgets au lieu d’être «pognés» à conduire.
5.2.07
De la grande visite
Je travaille comme scénariste sur Les pieds dans la marge et aujourd'hui, j'ai reçu la visite de l'animateur de l'émission, Pierre-Paul Paquet. Comme je ne vais jamais dans les tournages et que Pierre-Paul ne vient jamais au bureau, c'était la première fois que je le rencontrais. En bon animateur de télé, il a souri quand on a sorti une caméra. Il m'a demandé de dire à tous les internautes qu'il compte se brancher sur Internet dès qu'il n'y aura plus de virus et de sites pornos. On a hâte...
4.2.07
La ville à la campagne
En ville, on a des parcs. Ce sont des îlots de verdure au milieu du tissu urbain. L’équivalent à la campagne, c’est le skate parc. Maintenant, presque tous les villages en possèdent un. Ce sont des petits morceaux de villes. Des îlots urbains au milieu de la campagne. Je les trouve d’une infinie tristesse. Pourquoi des enfants qui pourraient jouer dans les champs et en forêt ont-ils besoin de s’enfermer dans ces carrés d’asphalte grillagés pour avoir du plaisir? On n’arrête pas le progrès…
2.2.07
Parking
J’ai grandi dans un parking de maisons mobiles et je suis toujours ému quand j’en vois un. Pour moi, c’est l’image de la pauvreté et la précarité. Pendant longtemps, j’ai cru que ce type d’habitat n’existait qu’en région. Mais non: il y en a en périphérie de Montréal. L’autre jour, en skiant au Cap Saint-Jacques, j’ai eu la surprise d’en découvrir un sur l’Île Bizard, où on trouve aussi quantité de maisons cossus et trois terrains de golf. C’est… bizarre.
Il y a aussi un parking de maisons mobiles sur l’Île Perrot, une autre île banlieusarde. Il y en a un immense à Laval, à l’ouest de l’autoroute 13. Et on peut en voir un très étrange, isolé au milieu d’un champ, quand on quitte l’île de Montréal par le pont Charles-de-Gaulle et l’autoroute 40. Chaque fois que je passe à cet endroit, je me pose les mêmes questions: qui peut bien habiter là? Que font-ils dans la vie? Comment se fait-il que ce bout de terrain n’ait pas été racheté depuis longtemps par un promoteur immobilier?
Le parking de maisons mobiles où j’ai grandi à Hauterive sur la Côte-Nord existe toujours. Il a même pris de l’expansion. La maison mobile où on habitait n’est plus à sa place. Normal: quand ils ont finalement décidé de déménager, ils l’ont amené avec eux! On a vécu dedans encore quelques années, mais pas dans un parking. Mes parents l’avait plutôt installé dans un rang, en plein bois, où elle était encore plus triste à voir que tassées avec ses semblables dans un parking.
Il y a aussi un parking de maisons mobiles sur l’Île Perrot, une autre île banlieusarde. Il y en a un immense à Laval, à l’ouest de l’autoroute 13. Et on peut en voir un très étrange, isolé au milieu d’un champ, quand on quitte l’île de Montréal par le pont Charles-de-Gaulle et l’autoroute 40. Chaque fois que je passe à cet endroit, je me pose les mêmes questions: qui peut bien habiter là? Que font-ils dans la vie? Comment se fait-il que ce bout de terrain n’ait pas été racheté depuis longtemps par un promoteur immobilier?
Le parking de maisons mobiles où j’ai grandi à Hauterive sur la Côte-Nord existe toujours. Il a même pris de l’expansion. La maison mobile où on habitait n’est plus à sa place. Normal: quand ils ont finalement décidé de déménager, ils l’ont amené avec eux! On a vécu dedans encore quelques années, mais pas dans un parking. Mes parents l’avait plutôt installé dans un rang, en plein bois, où elle était encore plus triste à voir que tassées avec ses semblables dans un parking.
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