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Cet épisode de Mad Men se déroule ce jour-là et on finit par découvrir que le père de Pete Campbell était à bord de l’avion. On a apprend que l’accident a eu lieu dans une scène qui m’a fait réalisé quelque chose. Tous les employés de Sterling-Cooper écoutent la radio et son bouleversés par la nouvelle.
En voyant ça, j’ai eu un élan de sympathie pour eux. Ces gens-là n’ont pas la couenne aussi dure que nous. Ils n’ont pas vécu tout ce qu’on a vécu. Ils sont moins endurcis, plus innocents et, j’oserais dire, plus humains que nous. 95 morts dans un accident d’avion, c’était à ce moment-là la pire tragédie aérienne de l’histoire des États-Unis. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a vu pire depuis.
Je pense que c’est très payant sur le plan dramatique. D’abord parce qu’on est davantage touché par ce qui arrive à ces personnages-là, un peu comme on est plus touché quand un drame arrive à un enfant. Ensuite parce que ça nous ramène à nous-mêmes. Notre époque nous en fait voir de toutes les couleurs et on en prend soudain conscience. On a un élan de sympathie pour nous-mêmes.
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