30.5.10

Whisky Smash

Le Whisky Smash est un cocktail tout simple que je trouve très bon. En gros, c’est un mojito au whisky avec du citron plutôt que de la lime. La recette que j’ai adoptée va comme suit…

Whisky Smash

-1 ½ onze de whisky
-Un demi citron coupé en quatre quartiers
-Cinq ou six feuilles de menthe
-Deux cuillérées à thé de sucre ou ¾ d’onze de sirop de sucre


On met les quartiers de citron avec le sucre au fond de son shaker et on les écrase au pilon pour extraire le jus. On ajoute ensuite les feuilles de menthe et on les écrase légèrement. Puis on incorpore le whisky et on agite avec de la glace. On filtre ensuite dans un verre Old Fashioned rempli de glace en évitant le plus possible de laisser passer des petits bouts de menthe. Et finalement, on décore avec un bouquet de menthe et un quartier de citron.

Le citron et la menthe transforme le whisky en boisson très rafraîchissante. Pour le moment, c’est mon cocktail de l’été. Mais bon, l’été commence à peine…

Voici un barman de Chicago qui prépare le Whisky Smash à peu près comme moi… mais avec infiniment plus de style et de doigté.

14.5.10

Chez Denise

Est-ce que quelqu'un d'autre que moi regarde Chez Denise sur Tou.tv?

Ç'a été une de mes comédies québécoises préférées durant mon enfance et je trouve que ça reste encore intéressant à regarder même s'il n'y a pratiquement pas de gags qui me font rire.

Ça s'écoute bien surtout parce que ça va vite. D'habitude, quand on une regarde une vieille comédie, le rythme est lent et ça traîne en longueur. Dans Chez Denise, par contre, le rythme est très soutenu. Les acteurs livrent leurs textes à grande vitesse et il n'y a pas de temps mort entre les répliques.

Pendant des années, j'ai entendu Denise Filiatrault dire que la comédie c'était une affaire de rythme et Chez Denise illustre parfaitement sa théorie.

Chez Denise regorge aussi de «vieilles affaires» qui me font capoter. Comme un vieux kodak Instanmatic avec un flash à trois étages. Ou Manda Parent. Ou un jeu pour enfant qui était un genre d'aquarium avec des boutons sur lequel on pesait pour envoyer des jets d'air dans l'eau et faire bouger des affaires.

Dans le deuxième épisode, il y a une longue séquence en extérieur que j'ai regardé plusieurs fois. Les chars qu'il y a dans les rues de Montréal sont tellement longs!

Mais ce que j'aime le plus dans Chez Denise, c'est la chanson-thème de Gilles Rivard. Ce gars-là était un génie de la mélodie accrocheuse.

10.5.10

Hurricane

Le Hurricane est un cocktail qui a fait son apparition à la Nouvelle-Orléans dans les années 40. Théoriquement, il faut le servir le dans le verre en forme de lampe-tempête à qui il doit son nom. Mai j’ai fait le mien dans une choppe à bière et le résultat était pas mal.



Hurricane

-1 1/2 onze de rhum ambré
-1 1/2 onze de rhum blanc
-1 onze de jus d’orange
-1 onze de jus de lime
-1 onze de sirop de canne ou une cuillérée à thé de sucre
-1/2 onze de sirop de fruits de la passion.
- Une cuillérée à thé de grenadine


On passe tous les ingrédients au shaker. Puis on sert dans un grand verre rempli de glace qu’on décore avec une tranche d’orange et une cerise.

Ça c’est la version sophistiquée du cocktail. On peut aussi en faire une version simple en utilisant la même quantité de rhum, une onze de sirop de fruits de la passion et 3/4 d’onze de jus de lime. À condition bien sûr de trouver du sirop de fruits de la passion. Comme c’est l’ingrédient distinctif du Hurricane, on ne peut pas vraiment s’en passer. J’ai eu la surprise d’en trouver cet au marché Métro de l’Île Perrot en fin de semaine.

Le Hurricane est un cocktail très sucré qui m’a fait penser au Mai Tai – un autre cocktail mélangeant rhum blanc et ambré. Ça se boit très bien, mais la double dose de rhum produit son effet. J’étais tout étourdi une fois mon verre terminé. Pas étonnant que ce soit le cocktail avec lequel les touristes se saoulent à la Nouvelle-Orléans…

1.5.10

Mad Men 1.12: Nixon vs Kennedy

Je me souviens d’avoir été électrisé par cet épisode la première fois que je l’ai regardé. Parce que c’est un épisode qui contient une grosse révélation. On apprend comment Don Draper est devenu Don Draper.

Bien sûr, quand c’est la quatrième ou cinquième fois qu’on le regarde, ce moment-là a moins de punch. Et tout l’épisode est pas mal moins excitant.

C’est intéressant parce que ça aide à comprendre ça fait quatre ou cinq fois que je regarde les trois saisons de Mad Men sans jamais m’ennuyer. Cette série dans laquelle il y a très peu de suspense et de révélations choc. Comme spectateur, c’est très rare qu’on soit en train de chercher la clé d’un mystère ou de se demander ce qui va se passer ensuite. On est plutôt là pour savourer le moment présent. La qualité dramatique de chaque scène et le jeu des acteurs qui font vivre ces scènes-là. Et ce plaisir-là reste intact après plusieurs visionnements.

Ce que je préfère, dans cet épisode, c’est la confrontation entre Don Draper et Pete Campbell qui menace de révéler la véritable histoire identité de Don pour le forcer à lui donner une promotion. C’est ce que Mad Men fait de mieux : mettre deux ou trois personnages dans une pièce et les laisser en découdre. Dans ce cas-ci, c’est vraiment fascinant de voir Don Draper utiliser toute sa prestance pour intimider Pete puis paniquer complètement dès que celui-ci quitte son bureau.

J’aime aussi que cette histoire se transforme en réflexion sur le chantage. D’habitude, il n’y a rien de plus simple que faire chanter quelqu’un à la télé. La «victime» accepte les termes du jeu et se plie généralement aux demandes du maître chanteur. Don Draper ne fait pas ça du tout. Il essaie plutôt de faire comprendre à Pete qu’on ne peut pas vraiment faire chanter quelqu’un avec qui on travaille. Voici en vrac ce qu’il dit à Pete à ce sujet-là…

«When you threaten someone in this manner, you should be aware of the fact that if your information is powerful enough to make them do what you want, what else can it make them do?»

«Really, you’re just going to go up to the office and tell Burt Cooper.»

«Well, let me ask you. How do you think he’ll react when you tell him this story of yours? You except him to promote you after the way you’ve behaved?»

«You haven’t thought this through.»

«I’m gonna take care of this right now.»

«I won’t let you hold this over my head.»

Devant cette attitude, Pete n’a d’autre choix que de mettre sa menace à exécution et révèle le secret de Don au grand patron de la boîte, Bert Cooper. Et celui-ci réagit en sortant une des meilleures répliques de toute la série…

«Mister Campbell. Who cares?»