28.7.07

Kayak aux Trois Lacs


Les Trois Lacs, c’est la station balnéaire d’Asbestos. Un plan d’eau autour duquel on a d’abord construit des chalets d’été, puis des résidences de moins en moins secondaires. Il y a aussi deux terrains de camping et un camp musical. C’est de loin le secteur le plus charmant d’Asbestos.

J’ai fait deux sorties sur l’eau en partant de deux endroits différents: la plage publique située au milieu de l’agglomération et le camping Oiseau Bleu situé à l’extrémité est du lac.

Ce deuxième point de départ est le plus intéressant. Il y a des kayaks à louer au camping et on a accès à deux environnements différents: le lac et la rivière Nicolet par lequel il se vide.

J’ai préféré la rivière. L’eau est plus claire et j’ai vu quelques poissons en pagayant. On commence par longer le terrain de camping, puis on se retrouve en pleine nature.

Un peu plus loin, je suis tombé sur un barrage de pierres. Je n’ai pas poussé plus loin, mais l’obstacle aurait été facile à franchir par la rive. Ce sera pour une prochaine fois.

Le lac lui-même semble en pleine eutrophisation. Il y a vraiment beaucoup d’algues. À certains endroits, on se croirait dans un marais.

26.7.07

Le tour de l’île Dowker

J’ai fait aujourd’hui le tour de l’ île Dowker en partant de la pointe du Domaine sur l’île Perrot.

Je suis vraiment content d’avoir acheté un kayak. C’est une embarcation fantastique. Ce que j’aime surtout, c’est qu’on est assis tout près de l’eau et qu’on peut scruter le fond à loisir. J’ai vu un lépisosté osseux en pagayant aujourd’hui, et aussi plusieurs grosses carpes.

L’île Dowker est une grande île déserte située entre l’île Perrot et l’île de Montréal, dans le lac Saint-Louis. Elle a déjà été habitée puisqu’on y trouve les restes d’un imposant manoir de pierre.

La ruine se trouve sur le côté nord de la grande anse s’ouvrant au nord est de l’île. Cette anse sert de mouillage aux bateaux de plaisance. La fin de semaine, il y a toujours plusieurs bateaux ancrés à cet endroit.

De ce côté de l’île, la berge est très rocheuse. À certains endroits, de grandes plaques de roches forment des terrasses assez spectaculaires.

Le côté est de l’île fait face au lac Saint-Louis. C’est le meilleur endroit pour se baigner puisqu’il est souvent baigné par l’eau verte et relativement limpide en provenance du fleuve Saint-Laurent. Le reste de l’île se trouve dans l’eau brunâtre venant de la rivière Outaouais.

J’ai déjà fait de l’apnée à cet endroit. Il y a pas mal de poissons : achigans, perchaudes, crapets, etc. L’eau est peu profonde et la végétation est très abondante.

L’île Dowker compte au moins deux habitants. J’ai vu deux ratons laveurs prendre un bain sur la berge de l’île.

Extras saison 2

Extras raconte la vie d’Andy Millman, un acteur de deuxième catégorie possédant un don particulier pour se mettre dans des situations embarrassantes. Dans la première saison, Andy vivotait en travaillant comme figurant dans des films. Dans la seconde, il a son propre sitcom, une niaiserie populiste que les critiques démolissent dans les journaux.

Andy continue à se mettre dans des situations embarrassantes, mais à plus grande échelle puisqu’il est maintenant une semi célébrité dont on parle dans les journaux. La célébrité est le vrai sujet de cette comédie de Ricky Gervais et Stephen Marchant. Pour parler comme Michel Houellebecq, la célébrité est une nouvelle possibilité humaine. On ne rencontrait de célébrités il y a un siècle. On ne courait pas la risque d’en devenir une non plus.

Il y a plusieurs scènes hilarantes dans cette deuxième saison d’Extras. Ma préférée met en vedette David Bowie. Andy Millman lui confie ses problèmes dans un bar. Aussitôt, Bowie se sent inspiré et s’installe au piano pour chanter une chanson particulièrement humiliante pour Andy. Toute la scène semble sortir tout droit d’un cauchemar. Je me tordais littéralement sur mon divan.

Cette scène est le point culminant de la deuxième saison qui s'étiole un peu par la suite. Les deux derniers épisodes m'ont laissé sur ma faim. J'ai quand même très hâte de voir la troisième saison...

25.7.07

Une journée à Long Sault

Aujourd’hui, on est allé passé l’après-midi au parc de Long Sault, près de Cornwall en Ontario.

Le parc est constitué d’un chapelet de petites îles qui ont été formées quand toute cette région a été inondée par la construction d’un barrage sur le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Cornwall dans les années 50.

Six villages et trois hameaux qui se trouvaient au bord du fleuve ont été submergés par la mise en eau du barrage. Les maisons ont été déplacées, mais on voit encore des bouts de route qui s’enfoncent sous l’eau.

Le parc m’a rappelé les Keys en Floride puisqu’une route relie toutes les îles entre elles. Il y a deux grandes plages de sable où il y a des toilettes et des embarcations à louer. Nous, on a préféré faire comme beaucoup de visiteurs et s’installer dans un coin tranquille.

Le parc est un très bel endroit pour faire du kayak. J’ai eu pas mal de plaisir à explorer les environs d’un îlot situé à proximité de l’île McDonnell. Il y avait cependant pas mal de courant. En kayak, ça allait très bien. Mais en plongée en apnée, c’était une autre histoire. J’ai quand même fait quelques rencontres intéressantes. Comme cette grosse carpe…

J’ai aussi croisé quelques achigans aussi sombres que Dath Vader. Celui-ci était particulièrement imposant.

24.7.07

Une plongée au quai Brideloup

Je plonge au quai Brideloup pour une seule raison: c’est à trois minutes à pied de chez moi, à Village-sur-le-lac, sur la rive sud de l’île Perrot. Ce n’est pas un vrai beau site de plongée. L’eau est peu profonde, la végétation est un peu trop dense et la visibilité souvent mauvaise.

Par contre, chaque fois que je plonge à cet endroit, je fais des rencontres intéressantes. Comme ce bel achigan que j’ai photographié aujourd’hui.

Le quai est très fréquenté par les pêcheurs à la ligne. Au printemps, ils viennent pêcher la barbotte. J’en ai vu une belle aujourd’hui. C’est assez fréquent de voir des barbottes suspendues à la verticale à une plante aquatique.

J’ai eu le temps de la photographier celle-ci avant qu’elle détale à toute allure. Les barbottes sont des poisons vigoureux capables de décollages impressionnants.

23.7.07

Kayak sur la rivière Châteauguay

La rivière Châteauguay prend sa source dans les Adirondacks, aux États-Unis, et se jette dans le fleuve Saint-Laurent à Châteauguay. En chemin, elle passe par le centre-ville d'Huntingdon. C’est là où se trouve le quartier général de Kayak Safari, une entreprise spécialisée dans les excusions en kayak sur la rivière.

Le fonctionnement est simple. On se présente à Huntingdon quand ça nous chante, on loue un kayak pour 25$ et un service de navette permet de descendre la rivière sans avoir à la remonter. Si on a un kayak, ça coûte 10$ pour profiter du service de navette.

Ma blonde et moi avons fait une excursion d’environ deux heures, entre le village d’Athelstan et Huntingdon. C’est un trajet très facile. Porté par le courant, on n’a presque pas besoin de pagayer. La rivière est généralement calme, mais il y a quelques petits rapides qui n’ont rien d’énervant.

La rivière serpente surtout en milieu agricole et on aperçoit que très rarement des habitations. Les bouts en forêt sont les plus agréables. Côté faune, c’est assez tranquille. Ma blonde a vu un grand héron et j’ai aperçu plusieurs suceurs en scrutant le fond de la rivière. Il faut avoir l’œil car l’eau est rougeâtre et loin d’être limpide.

22.7.07

Le vieux quai de l'île Perrot

En me promenant en kayak sur le lac Saint-Louis aujourd’hui, j’ai découvert un site intéressant pour faire de la plongée en apnée.

Sur la rive sud de l’île Perrot, à l’est de la pointe du Moulin, il y a une étroite pointe de terre artificielle qui s’avance dans le lac. Sous l’eau, à l’extrémité de cette jetée, il y a les restes d’un quai de bois et de pierres.

L’eau n’est pas profonde, mais j’ai quand même vu plusieurs achigans de bonne taille en explorant cette structure submergée. J’ai aussi aperçu des suceurs et quelques très grosses carpes qui partaient comme des fusées à mon approche.

La pointe de terre fait partie d'un parc municipal et on peut y accéder en voiture via le boulevard Perrot. J’y suis allé en kayak parce que c’était une journée parfaite pour naviguer. Du soleil, pas de vent. Le lac était calme et il y avait beaucoup de bateaux sur l’eau: voiliers, kayaks, bateaux de pêche, grosses embarcations tirant des skieurs nautiques…

Je suis rentré si fatigué que j’ai senti le besoin de relaxer dans la piscine. Il n’en fallait pas plus pour que ma blonde sorte l’appareil photo…

La fête des Fortin

Le 14 juillet, c’était la fête de ma famille Fortin à Sacré-Cœur sur la Côte-Nord. Comme la famille ne se réunit plus dans le temps des fêtes, on a remplacé ça par une rencontre estivale en plein air qui a lieu là où se trouvait la maison de mon grand-père et ma grand-mère, Edmond et Louisa. Merci à ma sœur Anny, ma tante Renée et ma cousine Liette de tenir à bout de bras cette nouvelle tradition.

À la fête des Fortin, on mange de la tourtière du lac Saint-Jean, même si c’est un plat qui n’a rien d’estival. Ce n’est pas moi qui va me plaindre: avec du ketchup, c’est mon mets préféré.

À la fête des Fortin, on jase et on fait du sport. J’ai joué à la pétanque avec ma mère et ma soeur. J’ai joué au volley-ball jusqu’à ce que mes jambes cessent de bouger.

Mon oncle Pierre a profité de la fête pour me parler de la page Web qu’il vient de créer pour protester contre la méthode utilisée par Hydro-Québec pour appliquer ses hausses de tarifs annuels sur nos factures. Ces hausses entrent en vigueur le 1er avril, quelques jours avant la fin d’une période de facturation. Pour nous facturer l’électricité qu’on consomme pendant ces quelques jours au tarif majoré, Hydro-Québec se livre à un calcul pour estimer notre consommation pendant cette courte période. Ce calcul fonctionne à son avantage parce qu’il est basé sur notre consommation d’électricité pour l’ensemble de la période de facturation. Durant la première semaine d’avril, on consomme moins d’électricité que durant les semaines précédentes où il fait plus froid. Le calcul ne reflète pas cette réalité et c’est ce que mon oncle dénonce.

1.7.07

On est prêt

Ou du moins, la chambre est prête. Moi? Je suis dans ma saison de balle-molle, alors il ne faut pas trop m'en demander. Je suis allé à quatre cours prénataux sur cinq, ce qui est pas mal. J'ai manqué celui sur l'allaitement maternel, mais je ne pense pas que ça va me nuire beaucoup.

Il reste encore 80 jours avant l'arrivée de Monsieur. Ma blonde n'arrive pas à croire qu'elle va continuer à grossir tout ce temps-là. Je me tiens à l'écart de ce dossier.