26.9.10

The Good Wife

Mardi, la deuxième saison de la télésérie The Good Wife va commencer et je vais être devant mon téléviseur pour regarder ça. Au cours du dernier mois, j’ai regardé la première saison sur iTunes et j’ai assez aimé pour avoir envie de voir la suite.

Attention, on ne parle d’un chef d’œuvre télévisuel. Cette série-là est présentée sur CBS et c’est un bon vieux «show d’avocats» où il y a un «cas de la semaine» dans chaque épisode. Sa principale force, c’est sa prémisse. Alicia Florrick, le personnage principal, est la femme d’un politicien de Chicago qui, dans la première scène de la série, doit démissionner de son poste de «state attorney» parce qu’il a forniqué avec des prostitués. Le politicien se ramasse en prison et sa femme dit reprendre sa carrière d’avocate dans un grand cabinet.

Comment on se sent quand on est la «femme trompée» d’un scandale politico-sexuelle? Le coup encaissé, est-ce qu’on pardonne à son mari et au père de nos enfants? Que se passe-t-il quand monsieur sort de prison et décide qu’il veut relancer sa carrière politique et qu’il a a besoin de sa femme à ses côtés? C’est cette histoire-là qui est intéressante et que The Good Wife nous sert à petite dose, en périphérie de ces «cas de la semaine».

Ces cas-là ne sont pas complètement sans intérêt. Les auteurs font un gros effort pour éviter qu’on voit Alicia et ses collègues avocats plaider en cour semaine après semaine. Dans un épisode, toute l’histoire du cas de le semaine est racontée pendant qu’Alicia prépare ses témoins avant le procès et les soumettant à des interrogatoires d’entraînement. Dans un autre, on assiste aux délibérations d’un jury qui arrive difficilement à un verdict… pour se faire dire que les avocats plaidant la cause ont conclu une entente et que leur décision n’a plus aucune importance.

N’empêche, la formule finit par peser lourd. J’ai bien aimé la première saison, mais il n’y a pas un épisode là-dedans que j’ai envie de revoir. Disons que c’est une série à suivre à la télé.

24.9.10

Justified

Il y a quelques jours, je me suis abonné au service de vidéo sur demande que vient de lancer Netflix au Canada, question de profiter du mois d’essai gratuit qu’on nous offre.

Ça m’a permis de découvrir Justified, une série que je voulais voir depuis longtemps. Et jusqu’à maintenant, je ne suis pas déçu.

Justified met en vedette Timothy Olyphant, le shérif de Deadwood. Il incarne Raylan Givens, un marshall du Kentucky qui porte toujours un chapeau de cowboy et qui dégaine plus vite que son ombre… même s’il vit à notre époque.

J’ai vu quatre épisodes jusqu’à présent. J’ai surtout aimé le premier qui est une des meilleures émissions pilotes que j’ai eu l’occasion de voir. Un des grands forces des séries américaines, c’est la «couleur locale». Lexington au Kentuky, c’est tout un monde qu’on n’a jamais vu à la télé et une ambiance dans laquelle on n’a jamais baigné.

Dans le premier épisode, tout clique à merveille. Givens est à la fois héroïque et d’un simplicité déconcertante. Il est aux trousses d’un de ses amis d’enfance qui est interprété avec brio par Walter Coggins. Les dialogues ont un rythme particulier et très agréables à écouter. L’histoire prend des tournants surprenants et se termine de façon très satisfaisante.

Les autres épisodes que j’ai vu sont un peu moins réussi, mais je suis quand même devenu un fan. Mais il faut que je vous avertisse : c’est plutôt violent comme série. Dans chaque épisode, deux ou trois personnages prennent une balle dans le corps – et le plus souvent c’est le héros qui appuie sur la gachette.

Le service de vidéo sur demande de Netflix fonctionne à merveille et la qualité visuelle est très bonne. C’est un «buffet à volonté» pour 8$ par mois, ce qui est assez incroyable quand on y pense. Côté choix, par contre, ce n’est pas encore le Pérou – surtout en ce qui concerne les téléséries. Va falloir que ça s’améliore de ce côté-là avant que je me mette à payer pour ça.

9.9.10

Téléséries américaines : mon Top 5

Il y a quelques semaines, je suis arrivé au bout de la huitième et dernière saison de The West Wing. Depuis, je me sens prêt à me commettre et à vous présenter mes séries américaines préférées bien classées dans un Top 5. Alors allons y...


1. Mad Men

En deux lignes: dans les années 60, Don Draper et sa bande travaillent dans une agence de publicité … quand ils ne sont pas en train de se saouler ou de vivre une crise existentielle.

Quand j’ai eu l’idée de faire un palmarès, j’ai commencé par me dire que j’allais m’en tenir aux séries que j’avais vu au complet… mais que je ferais assurément une exception pour Mad Men. Cette série-là touche tellement mes cordes sensibles que j’ai parfois l’impression que ses auteurs l’écrivent juste pour moi. Don Draper, Peggy Olson et Pete Campbell sont devenus des âmes sœur pour moi. Et cette semaine, j’ai été renversé par The Suitcase, un épisode absolument extraordinaire, sans doute le meilleur de toute la série jusqu’à présent.


2. The Wire

En deux lignes: la police de Baltimore, les trafiquants de drogue de Baltimore, le port de Baltimore, la mairie de Baltimore, les écoles de Baltimore et les journalistes de Baltimore.

Comme Mad Men, The Wire est une série exigeante dans laquelle il faut investir du temps et de l’attention. Mais ça vaut la peine parce que la satisfaction qu’on en tire est sans pareil. Au départ, cette série était juste une série policière vraiment pas comme les autres – ce qui est déjà pas mal. Mais en cinq saisons, elle a brossé un tableau complet de la ville de Baltimore et de la vie urbaine en Amérique du Nord. La quatrième saison, celle où la série incorpore ce qui se passe dans une école primaire, est une pièce d’anthologie.


3. The West Wing

En deux lignes: les huit années à la Maison Blanche d’un président Américain presque parfait et de son équipe d’idéalistes passionnés qui travaillent 24 heures sur 24 pour le bien commun.

On regarde une télésérie pour «se tenir» avec une famille de personnages qu’on aime et The West Wing en possède une de première classe : Jed Bartlett, Leo McGarry, Josh Lyman, C.J. Cregg et Toby Ziegler sont les collègues de travail qu’on voudrait tous avoir. Après le départ de son créateur, Aaron Sorkin, cette série-là a connu un passage à vide qui a duré toute une saison. Puis elle pris un nouvel envol grâce à une nouvelle trame : une course à la présidence entre deux candidats vraiment intéressants. C’est la plus longue série dans mon palmarès avec 156 épisodes.


4. Breaking Bad

En deux lignes: à Albuquerque au Nouveau-Mexique, un prof de chimie atteint du cancer décide de fabriquer de la métamphétamine pour ramasser un magot pour sa famille.

Mon petit résumé ressemble au point de départ d’un film et c’est révélateur : cette série-là me fait penser à un long film qui ne démontre aucun signe d’essoufflement après trois saisons. Si elle ressemble à un film, c’est parce qu’elle est tournée avec le même sens de l’image que les meilleurs longs métrages et aussi parce qu’elle ne se permet aucune répétition. Une télésérie normale possède une formule qu’elle répète d’un épisode à l’autre. Ce n’est absolument pas le cas pour Breaking Bad qui se réinvente à chaque épisode et qui n’a pas peur de beaucoup faire évoluer ses personnages.


5. Buffy the Vampire Slayer

En deux lignes: une blonde adolescente tuent des vampires au lieu de devenir leur victime. Et elle reçoit l’aide d’un bande de nerds qui l’empêche de devenir une héroïne solitaire et cynique.

Quand j’ai regardé le 144ième et dernier épisode de Buffy, j’étais vraiment ému à l’idée que je n’allais plus passer de temps avec sa «gang» de personnages. Ça résume bien le charme de cette série qui peut avoir l’air kétaine quand on regarde un seul épisode mais qui fonctionne à merveille une fois qu’on est «embarqué» et qu’on a du vécu avec les personnages. Ma blonde m’assure que mon amour pour cette série-là signifie que je suis un nerd fini pas encore vraiment sorti de l’adolescence. Je porte fièrement le chapeau.


Quelques autres séries que j’ai bien aimé…

The X-Files… m’a fait aimé la télé et a tenu le coup pendant sept saisons avant de friser le ridicule pendant deux saisons.

Twin Peaks… Qui a tué Laura Palmer? On a eu la réponse après une saison et demi et la série a piqué du nez par la suite.

Battlestar Galactica… serait sans doute dans mon top 5 si sa dernière saison n’était pas un gâchi monumental.

Dexter… m’a épaté avec sa première saison. Mais j’ai déchanté par la suite parce que Dexter est le seul personnage de cette série que je trouve intéressant.

Deadwood… m’a captivé pendant que je la regardais. Mais c’est une série qui n’a pas marqué et à laquelle je ne pense jamais.

Firefly… a prouvé que Joss Whedon pouvait réussir à faire de la science-fiction avec des cowboys et des chevaux dedans... et que personne ne voulait voir ça.

In Treatment... Le plaisir de voir des bons acteurs jouer de bons textes dans un dépouillement absolu.

Friday Night Lights… Un de ces jours, je vais acheter la deuxième saison.