26.9.10

The Good Wife

Mardi, la deuxième saison de la télésérie The Good Wife va commencer et je vais être devant mon téléviseur pour regarder ça. Au cours du dernier mois, j’ai regardé la première saison sur iTunes et j’ai assez aimé pour avoir envie de voir la suite.

Attention, on ne parle d’un chef d’œuvre télévisuel. Cette série-là est présentée sur CBS et c’est un bon vieux «show d’avocats» où il y a un «cas de la semaine» dans chaque épisode. Sa principale force, c’est sa prémisse. Alicia Florrick, le personnage principal, est la femme d’un politicien de Chicago qui, dans la première scène de la série, doit démissionner de son poste de «state attorney» parce qu’il a forniqué avec des prostitués. Le politicien se ramasse en prison et sa femme dit reprendre sa carrière d’avocate dans un grand cabinet.

Comment on se sent quand on est la «femme trompée» d’un scandale politico-sexuelle? Le coup encaissé, est-ce qu’on pardonne à son mari et au père de nos enfants? Que se passe-t-il quand monsieur sort de prison et décide qu’il veut relancer sa carrière politique et qu’il a a besoin de sa femme à ses côtés? C’est cette histoire-là qui est intéressante et que The Good Wife nous sert à petite dose, en périphérie de ces «cas de la semaine».

Ces cas-là ne sont pas complètement sans intérêt. Les auteurs font un gros effort pour éviter qu’on voit Alicia et ses collègues avocats plaider en cour semaine après semaine. Dans un épisode, toute l’histoire du cas de le semaine est racontée pendant qu’Alicia prépare ses témoins avant le procès et les soumettant à des interrogatoires d’entraînement. Dans un autre, on assiste aux délibérations d’un jury qui arrive difficilement à un verdict… pour se faire dire que les avocats plaidant la cause ont conclu une entente et que leur décision n’a plus aucune importance.

N’empêche, la formule finit par peser lourd. J’ai bien aimé la première saison, mais il n’y a pas un épisode là-dedans que j’ai envie de revoir. Disons que c’est une série à suivre à la télé.

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