18.11.09

Je vous sers un martini?

Le martini, c’est le grand classique des cocktails. N’empêche, il y a 36 façons de le préparer. Il y une version base de gin et une version à base de vodka. Moi, je m’en tiens à celle au gin parce que c’est la plus authentique.

Martini

-3 onzes de gin
-1 onze de vermouth blanc

On met ls ingrédients dans un verre à mélange avec beaucoup de glace et on brasse le tout avec une cuillère pendant presque une minute. Puis on verse le liquide dans un verre à cocktail refroidi au préalable en retenant la glace avec une passoire, et on décore avec une olive.

Voici un gars qui l’explique pas mal mieux que moi…



C’est un peu étrange de boire un martini tout seul à la maison. Ce cocktail est tellement élégant qu’on voudrait plutôt le prendre dans un bar ou un grand restaurant. Mais c'est quand même une belle façon de finir une soirée...

Comme le gars le dit dans le vidéo, le gin et le vermouth sont deux boissons arômatisées avec des herbes et on le sent bien quand on approche son nez d’un martini. Le bouquet d’arômes qui se dégage du cocktail me plaît beaucoup.

Dans Mad Men, c’est Roger Sterling qui boit le plus de martini. Normal : c’est le personnage masculin le plus sophistiqué et le plus tiré à quatre épingles de la série. Le martini lui va à ravir.

13.11.09

Old Fashioned

Si jamais je deviens alcoolique dans les années à venir, il faudra blâmer Mad Men. Voir Don Draper enfiler verre après verre m’a donné le goût de découvrir le monde de la «boisson forte».

J’ai commencé par acheter ce qu’il faut pour confectionner le cocktail favori de Don Draper: le old fashioned. C’est un cocktail à base de whisky qu’on prépare directement dans un verre. Il y a des tonnes de recettes différentes sur Internet, mais j’ai adopté celle de ce barman que j’ai découvert sur youtube…



D’abord, on met un cube de sucre (ou l'équivalent) dans le verre et on ajoute à peu près la même quantité d’eau et deux ou trois traits d’amer Angostura. Ça c’est un ingrédient que j’ai eu du mal à trouver. Même si c’est de l’alcool, c’est vendu en épicerie plutôt qu’à la SAQ. À mon IGA, j’ai fini par dénicher ça à côté du jus de palourde et du Clamato.

On mélange la mixture dans le verre jusqu’à ce que le sucre soit complètement dilué. Ensuite, on met au fond du verre un morceau de zeste d’orange qu’on écrase avec un ustensile quelconque pour en faire sortir l’huile . Puis on remplit le verre de glace et on verse le whisky. Et finalement, on décore avec une tranche d’orange et une cerise aux marasquins.

Ça donne un cocktail qui est corsé au départ mais qui devient de plus en plus doux à mesure que la glace fond et dilue le l'alcool. J’ai goûté quelques autres cocktails et celui-là reste mon préféré. Ça termine bien une journée, une fois fiston couché.

Je ne pense pas que ça soit un hasard si Don Draper boit des old fashioned. Ça dit quelque chose sur le personnage, qui est plutôt conservateur. C’est le genre de petits détails d’écriture qui rend Mad Men tellement agréable à déguster...

11.11.09

Jour du souvenir

Le mois dernier, j’ai passé deux semaines dans le nord de la Belgique où habite maintenant ma soeur. En visitant la ville d’Anvers, on s’est promené dans la section du port qu’on a transformé en zone touristique. Et par hasard, je suis tombé sur une plaque souvenir installée sur un édifice. On y racontait comment des troupes canadiennes avaient pris le port d’Anvers vers la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et à quel point cette bataille avait été un point tournant de l’offensive contre l’Allemagne nazie.

La plaque précise que 5000 soldats canadiens sont morts durant les opérations qui ont permis d’ouvrir le port d'Anvers aux bateaux d’approvisionnement alliés. Bien sûr, je n’avais jamais entendu parler de ça. Et sur le moment, j’ai vraiment ressenti une drôle d’impression. C’était comme si j’avais parcouru plusieurs milliers de kilomètres précisément pour venir me planter à cet endroit et apprendre quelque chose sur l’histoire de mon propre pays.

Je me suis souvenu de ça aujourd’hui quand j’ai réalisé que c’était le Jour du Souvenir… en allant me river le nez sur les portes closes d’une succursale de la SAAQ fermées pour l’occasion.

3.11.09

22 novembre 1963

Cette semaine, Mad Men a frappé très fort avec un épisode tournant autour de l’assassinat de John Kennedy. On était avec les personnages pendant qu’ils apprenaient la nouvelle à la télé puis restaient glués à l’écran pour suivre la suite des événements.

C’était étrangement touchant de regarder des gens regarder la télé. Ça m’a rappelé le 11 septembre, bien sûr. Mais aussi toutes ces tragédies qui entrent dans nos vies par les médias, qui nous touchent mais sur lesquelles on a aucune prise.

Il y a une différence entre vivre une tragédie pour vrai et en être le témoin impuissant. Celui qui la vit pour vrai a au moins la «satisfaction» de participer l’action. Il peut peut-être faire quelque chose. L’événement fait vraiment partie de sa vie.

Le simple témoin, lui, vit une expérience mois tragique mais plus plus aliénante. Ce qu’il vit c’est l’impuissance et la passivité. Il y a quelque chose de très dépressif là-dedans.

Mon moment préféré de l’épisode de Mad Men touchait ce point-là. Quand Don Draper, le héros de la série, a dit à son fils qu’il allait y avoir des funérailles pour Kennedy, le petit gars a demandé à son père : «est-ce qu’on va y aller?». Comme s’il voulait faire partie de l’événement plutôt que seulement le suivre en voyeur.

Mad Men va conclure la semaine prochaine une autre brillante saison que j’ai eu beaucoup de plaisir à suivre presque en direct grâce à iTunes. C’est pas mal plus le fun que d’attendre la sortie du DVD l’an prochain.