31.1.08

Arthur mange

Après avoir suivi son cours «alimentation solide pour bébé», ma blonde a commencé a donné des céréales à fiston Arthur à l'âge de cinq mois.

C'est beau de le voir déjà assis dans sa chaise haute et faire l'apprentissage de l'alimentation à la cuillère.

On est vraiment chanceux. On a un petit garçon avec un bon caractère, qui est presque toujours de bonne humeur et ne nous fait pas de misère. Tout ce qu'on peut faire, c'est souhaiter que ça dure.

26.1.08

Arthur au Smoke Meat Pete

Fiston Arthur a fait sa première visite chez Smoke Meat Pete, mon restaurant favori`sur l'île Perrot. Il est encore trop jeune pour goûter le très bon smoked meat de l'établissement, mais il s'est bien comporté pendant qu'on mangeait. Et il a mangé lui aussi puisque maman a dû l'allaiter.

C'était la première fois depuis longtemps qu'on sortait souper avec fiston. On s'était brûlé à quelques reprises et on n'osait plus. À cette heure-là, il est fatigué et il préfère être dans son lit. Mais au Smoke Meat, il était en forme. J'ai d'ailleurs tenu à le féliciter personnellement pour sa bonne humeur...

16.1.08

Arthur dort

Fiston Arthur n'est plus le même homme depuis quelques jours. D'un seul coup, il s'est mis à dormir.

Plus besoin de le bercer pour qu'il s'endorme. On le dépose éveillé dans sa couchette et il s'endort tout seul. Et puis, ça dure longtemps. Il se couche vers 7h et dort huit ou neuf heures d'affilé. Il nous réveille encore aux petites heures du matin, mais c'est déjà une immense amélioration par rapport au "bon vieux temps" où il se réveillait tous les deux heures.

11.1.08

Un Zoo la Nuit

Hier soir par hasard, je suis tombé sur Un Zoo la Nuit à ARTV. Quel film formidable. Ça m’a rappelé l’époque où je trouvais que le cinéma était un art mystérieux et excitant.

C’était l’époque où le cinéma québécois n’avait à peu près pas d’ambition commerciale. Quand un film connaissait du succès, comme un Zoo La Nuit, c’était un petit miracle artistique.

Je me souviens de la première fois que j’ai vu Un Zoo la Nuit. J’étais seul au Ciné-Centre de Baie-Comeau et j’avais été renversé. Par la relation père-fils qu’il y a là-dedans. Et aussi par le mélange de deux univers. Celui de la drogue et de la violence et celui du père et de la famille.

Je me souviens de la deuxième fois où j’ai vu Un Zoo la Nuit. C’était durant une grève étudiante au Cégep de Baie-Comeau. On «occupait» le Cégep et quelqu’un avait apporté le film sur VHS. Je l’avais regardé en serrant très fort la main d’une fille que j’aurais tellement aimé avoir comme blonde.

Je me souviens de la troisième fois où j’ai vu Un Zoo la Nuit. J’étais tout seul chez moi à Montréal parce que ma blonde venait de quitter la maison.

Hier, c’était la quatrième fois que je voyais Un Zoo la Nuit. Cette fois, j’ai surtout pensé à fiston qui dormait dans sa chambre en haut. C’était la première fois que je voyais le film du point de vue du père. Et j’ai encore été très touché.

Pour la première fois, j’ai aussi remarqué à quel point le film reflétait l’esthétique de la fin des années 80. Le grand loft décoré de draps blancs. Les enregistreuses à bobines servant de répondeur téléphonique. Les grandes fenêtres donnant sur le pont Jacques-Cartier et des édifices en ruines. La rue bordée de barils en métal en feu dans le quartier chinois.

Je me sentais vieux en regardant le film parce qu’il marque mon entrée dans l’âge adulte. À la fin du générique, il est daté de 1987. J’ai dû le voir en 1988, l’année où j’ai quitté la maison pour aller seul au Cégep. Wow, ça fait 20 ans. 20 ans que je me cherche et que je me trouve peu à peu en tant qu’adulte. Je suis loin d’avoir terminé ce travail-là.

2.1.08

Arthur dans sa sauteuse


Depuis quelques jours, Arthur s'amuse avec un nouveau bidule: une sauteuse qu'on accroche dans un cadre de porte avec une grosse pince. J'imagine que ça l'habitue à l'idée de se tenir debout.

Pour Noël, Arthur a reçu de son oncle David une veste munie d'une cagoule comme celle que porte les mauvais garnements. Voici en primeur de quoi il aura l'air s'il joint un jour une gang de rue...