16.3.10

Mad Men 1.09 : Shoot

Il y a une séquence mémorable dans cet épisode. C’est la toute dernière scène, quand Betty Draper passe son désarroi de «desesparate housewife» sur les pigeons voyageurs de son voisin, une cigarette entre les lèvres.

Il y a une leçon pour tous les scénaristes là-dedans : notre métier, c’est de traduire ce qu’on veut dire en images et surtout en action. C’est la particularité de l’écriture dramatique. C’est aussi une contrainte qu’on essaie de plus en plus de contourner à coup de narrations et de procédés à la Amélie Poulain.

À part les flashbacks nous montrant le passé de Don Draper, Mad Men ne donne presque jamais là-dedans. C’est un des aspects de cette série que j’admire le plus. C’est de la bonne vieille dramaturgie qu’on pourrait très bien jouer sur une scène de théâtre. La réalisation est sobre, il n’y a pas d’artifice et on donne toute la place au texte et au jeu des acteurs.

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