30.4.09

Ma grosse face à la télé

Quelqu’un a mis sur youtube un clip des Pieds dans la marge où je «figure» pendant deux ou trois secondes. C’est le fun parce que j’aime beaucoup ce moment de notre émission.



C’est tellement sympathique comme petit bout de film. Et c’est tellement bien réalisé. Je suis à l’aise de le dire parce que les spécialistes de l’humour sympathique et de la réalisation, c’est Mathieu, Félix et Jean-Sébastien. Mais j’ai beaucoup appris là-dessus avec eux – surtout au niveau de l’humour sympathique. Tiens, je me rappelle que j’ai pas mal contribué au texte de la chanson. Et il est très sympathique.

Il y a plusieurs idées que j’aime beaucoup dans cet extrait. L’entrevue surréaliste où on n’apprend pas du tout à connaître Nancy Busque. Les plans de Mathieu et du jeune Félix insérés dans la chanson. Jean-Sébastien qui joue un public en délire à lui tout seul. Et ma grosse face qui sort de nulle part.

Merci à Nancy Busque qui est vraiment excellente, en particulier dans l’entrevue. Et merci aussi aux Trois gars su’l sofa qui ont bien voulu se prêter au jeu.

28.4.09

Retour à l’école

J’ai passé la journée d’aujourd’hui à suivre une formation à l’INIS. C’était sur la webtélé et le «prof», Martin Lessard, nous a offert un très tour d’horizon de cette nouvelle forme de diffusion pour le contenu vidéo.

L’envie de suivre une formation me pogne une ou deux fois par année. C’est toujours lié à mon insécurité professionnelle. Pour moi, ce n’est pas seulement une façon d’apprendre des affaires. C’est aussi une occasion de réfléchir. Chaque fois, ce que raconte le prof m’inspire une grande quantité d’idées et de réflexions que je retrouve ensuite dans mes notes de cours. Écouter quelqu’un parler d’un sujet qu’on ne connaît pas trop, c’est stimulant pour le cerveau.

Aujourd’hui, par exemple, Martin Lessard a dit que pour avoir du succès avec un projet de webtélé, il fallait s’inspirer du bon vieux principe de La Poune: «j’aime mon public et mon public m’aime».

En pensant à La Poune, j’ai réalisé une chose: Internet est en train de ramener l’industrie du divertissement à l’époque d’avant les médias de masse. Lancer un site de webtélé comme Chez Jules, c’est un peu comme ouvrir un cabaret ou un théâtre burlesque à l’époque de Jacques Normand et d’Olivier Guimond. Le point commun, c’est le fractionnement de l’auditoire. À la télé, des millions de personnes voit le même «spectacle» au même moment. Sur Internet, par contre, il y a des centaines de «spectacles» à l’affiche et on va voir celui qu’on veut au moment où on veut.

Les cabarets et les théâtres des années 30 et 40 étaient des entreprises modestes animés par des artisans passionnées qui essayaient tout simplement de gagner leur vie. J’ai l’impression qu’on va revenir à ce modèle-là à mesure que l’industrie du divertissement va migrer sur Internet.

22.4.09

Mon kayak fait de la télé

Mon kayak jaune a fait ses débuts à la télé dans ce message de Paul Etychen, notre politicien obsédé par l'environnement.



On tourné ça sur le lac Saint-Louis, tout près de chez nous, sur l'île Perrot. C'est moi qui tirait sur la corde pour faire avancer le kayak.

15.4.09

Coup de chance

Ce jour-là, j’étais dans une boutique de DVD et je cherchais une télésérie à acheter. Complètement par hasard, je suis tombé sur The Wire, une série policière dont je n’avais jamais entendu parler.

Qu’est-ce qui m’a pris de l’acheter sans trop savoir de quoi il s’agissait? Bonne question. Peut-être que c’est le logo d’HBO qui m’a convaincu. Mais une chose est sûre: c’est le meilleur achat impulsif que j’ai fait dans ma vie. J’ai été conquis dès la première scène du premier épisode:



Les cinq saisons de The Wire sont un des chefs d’œuvre de la télévision moderne. Depuis quelques jours, j’essaie de me rappeler LA scène que j’ai préférée dans toutes ces heures de télé. J’ai fini par arrêter mon choix sur l’explication du jeu d’échec livré par D’Angelo dans le troisième épisode de la première saison:

7.4.09

Traitement choc

Depuis quelques jours, je suis complètement immergé dans le monde de In Treatment, une série télé qui ne ressemble à aucune autre.

Comme je regarde la première saison sur DVD et le début de la deuxième saison sur HBO Canada, c’est assez intense comme expérience.

Cette série-là est originale en raison de son format. Le personnage principal est un psychothérapeute (interprété par Gabriel Byrne) et on suit son travail avec quatre clients qui lui rendent visite à son bureau une fois par semaine. Le psychothérapeute a aussi sa «psy» à qui il rend visite à la fin de la semaine.

Bref, chaque épisode est une session de thérapie et un huis clos entre deux ou trois acteurs. Ça donne de la télé très dépouillée. Il ne se passe à peu près rien. Il n’y a presque pas de musique. Le montage est discret. Et pourtant, c’est captivant.

Épisode après épisode, on assiste à de bonnes vieilles conversations pleines de révélations, de rebondissements et d’observations sur la condition humaine.

Épisode après épisode, on assiste aussi à d’incroyables performances d’acteurs. Gabriel Byrne mérite un coup de chapeau parce qu’il est dans toutes les scènes et qu’il passe beaucoup de temps à «écouter» – ce qui n’est jamais facile.

Ce que j’aime particulièrement, c’est le grand calme qui règne dans le bureau du psy. Tout ce qu’on entend, c’est le chant des oiseaux et une auto qui passe de temps en temps dans la rue. Je trouve ça tellement reposant que j’ai hâte de me retrouver dans cette ambiance-là.

Comme Madmen et The Wire, In Treatment est une série que j’adore mais que j’hésite à recommander aux gens de mon entourage. Ce n’est pas de la télé accessible comme 24, Lost ou Les hauts et les bas de Sophie Paquin. La grande différence, c’est la quantité de péripéties. Dans les séries plus difficiles, il ne se passe pas grand-chose... du moins en surface. Mais quand il se passe finalement quelque chose, l’impact est plus fort tant sur les personnages que sur le téléspectateur. Pour aimer ce genre de série, il faut être attentif et patients.

3.4.09

Jeu drôle

En lisant sur Doctor Horrible’s sing-along blog, j’ai découvert l’existence de The Guild, une autre websérie que je viens de dévorer en deux jours. C’est une comédie portant sur un groupe de gamers qui passent absolument tout leur temps à jouer à un jeu de rôle. Le premier épisode donne une bonne idée de l'ensemble...



Je trouve que c'est de la webtélé exemplaire. Les épisodes durent moins de cinq minutes et ont tous une fin accrocheuse. Quand on finit d’en regarder un, on veut tout de suite voir le suivant. La réalisation est sobre et laisse toute la place au jeu des acteurs qui est excellent.

Même s’il y a beaucoup de gags basés sur la culture des gamers, on n’a pas besoin d’en être un pour rire et comprendre ce qui se passe.

En plus de briller dans le rôle principal, Felicia Day écrit tous les épisodes. Cette fille-là a vraiment du talent.