Depuis quelques jours, je suis complètement immergé dans le monde de In Treatment, une série télé qui ne ressemble à aucune autre.
Comme je regarde la première saison sur DVD et le début de la deuxième saison sur HBO Canada, c’est assez intense comme expérience.
Cette série-là est originale en raison de son format. Le personnage principal est un psychothérapeute (interprété par Gabriel Byrne) et on suit son travail avec quatre clients qui lui rendent visite à son bureau une fois par semaine. Le psychothérapeute a aussi sa «psy» à qui il rend visite à la fin de la semaine.
Bref, chaque épisode est une session de thérapie et un huis clos entre deux ou trois acteurs. Ça donne de la télé très dépouillée. Il ne se passe à peu près rien. Il n’y a presque pas de musique. Le montage est discret. Et pourtant, c’est captivant.
Épisode après épisode, on assiste à de bonnes vieilles conversations pleines de révélations, de rebondissements et d’observations sur la condition humaine.
Épisode après épisode, on assiste aussi à d’incroyables performances d’acteurs. Gabriel Byrne mérite un coup de chapeau parce qu’il est dans toutes les scènes et qu’il passe beaucoup de temps à «écouter» – ce qui n’est jamais facile.
Ce que j’aime particulièrement, c’est le grand calme qui règne dans le bureau du psy. Tout ce qu’on entend, c’est le chant des oiseaux et une auto qui passe de temps en temps dans la rue. Je trouve ça tellement reposant que j’ai hâte de me retrouver dans cette ambiance-là.
Comme Madmen et The Wire, In Treatment est une série que j’adore mais que j’hésite à recommander aux gens de mon entourage. Ce n’est pas de la télé accessible comme 24, Lost ou Les hauts et les bas de Sophie Paquin. La grande différence, c’est la quantité de péripéties. Dans les séries plus difficiles, il ne se passe pas grand-chose... du moins en surface. Mais quand il se passe finalement quelque chose, l’impact est plus fort tant sur les personnages que sur le téléspectateur. Pour aimer ce genre de série, il faut être attentif et patients.
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