Depuis que j’écris pour Les Pieds dans la marge, ça m’est arrivé deux ou trois fois de jouer des petits rôles dans l’émission.
Cette saison, j’ai un rôle récurent dans Les Badasses, notre parodie de documentaire sur les gangs de rue mettant en vedette une gang du ruelle. C’est moi qui joue le réalisateur qui suit la gang de ruelle. Mon meilleur moment à l’écran, c’est quand je donne la réplique à Mathieu (alias Nic) au tout début de cet épisode durant lequel les Badasses enlèvent un chat et demandent une rançon à son propriétaire.
J’aime bien cet épisode même si avec le recul, je pense qu’on aurait dû essayer de le raccourcir d’un bon 30 secondes. Tout l’épisode est basé sur un procédé humoristique dont j’ai appris le nom dans un atelier à l’École de l’humour: la bissociation. Ça c’est quand on met ensemble deux univers différents dans le but de créer un nouvel univers. Dans ce cas-ci, le monde de la criminalité (l’enlèvement, la rançon, les cagoules, les négociations...) rencontre celui de l’enfance (c’est un chat qui que nos mauvais garçons enlèvent) pour créer l’univers particulier de notre gang de ruelle.
On a fait la même chose quand les Badasses sont devenus un gang de bicycles... à pédales. Ou quand ils faisaient pousser des tomates dans un sous-sol pour les vendre en sachet sur la rue comme si c’était de la drogue.
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