Des fois, ça marche... et des fois non. C'est surtout moi qui les utilise parce qu'Arthur apprécie moins mes bras que ceux de sa mère. Des fois, on dirait vraiment qu'il m'haït. L'autre jour, par exemple, je l'avais dans les mains et il pleurait... et dès que je le donnais à maman il s'arrêtait. Décourageant...
22.10.07
Arthur dans sa balançoire
Des fois, ça marche... et des fois non. C'est surtout moi qui les utilise parce qu'Arthur apprécie moins mes bras que ceux de sa mère. Des fois, on dirait vraiment qu'il m'haït. L'autre jour, par exemple, je l'avais dans les mains et il pleurait... et dès que je le donnais à maman il s'arrêtait. Décourageant...
21.10.07
Ma plus belle plongée…

C’était pendant la semaine de vacances que j’ai passé sur la Côte d’Azur en mai 2006. On avait loué une maisonnette sur la presqu’île de Giens, à quelques kilomètres de la très belle ville de Hyères.
Pour aller sur l’île de Port-Croc, on a pris le bateau-passeur au port de la tour fondue, qui se trouve à l’extrémité de la presqu’île de Giens. L’île ressemble à un repaire de pirates. On débarque dans un petit port, la seule «agglomération » de l’île. On en fait le tour en moins de cinq minutes a pied. Un fortin domine le port et on a l’impression d’être un corsaire.




L’eau est froide en Méditerranée en mai. Genre 12 degrés celcius. Pour plonger, j’avais amené en France l’habit isothermique de 5 mm de mon petit frère et je me suis gelé toutes les fois que je suis allée à l’eau.
Durant l’été, il y a un sentier sous-marin balisé à la plage de la Palud et il doit y avoir toujours beaucoup de monde qui plongent à cet endroit. Mais en mai, on était que deux «braves» à l’eau.
Je n’ai pas de photos sous-marines de ma plongée parce que je n’avais de boîtier étanche pour mon appareil photo à ce moment là. La pêche et la chasse sous-marine sont interdites autour de l’île de Port-Croc, alors la faune est abondante. J’ai vu une magnifique pieuvre, des sars, des girelles, deux énormes loups et plein d’autres poissons que j’ai pas identifié.

Je suis resté à l’eau aussi longtemps que j’ai pu, serrant les bras autour de mon corps pour combattre le froid. Quand j’ai finalement repris pied sur la plage, je n’avais qu’une idée en tête: replonger là un jour.
20.10.07
L’importance de réaliser ses rêves
Dans cet épisode des Pieds dans la marge, je me suis permis un clin d’œil à une de mes alma mater. Dans la Vie Commentée, on identifie les deux gars qui vont se baigner en disant qu’ils font partie de «l’équipe de génie en herbes de la polyvalente de Forestville». J’ai fait quatre année de secondaire à cette école. Forestville se trouve sur la Côte-Nord, entre Tadoussac et Baie-Comeau.
L’école s’appelle en fait « Polyvalente des Rivières », mais pour une raison que j’ai oublié je n’avais pas le droit d’utiliser le vrai nom.
La Vie Commentée, c’est un des grands succès de notre émission. Mais c’est un segment très difficile à faire. L’idée, c’est que deux commentateurs sportifs (Gilles et Gilles) décrivent et analysent des situations de la vie. La première difficulté, c’est de trouver de bonnes situations. Comme Gilles et Gilles parlent tout le temps, il faut que ça soit des situations «muettes» ou comportant très peu de dialogue. Il faut aussi que ça bouge. On a essayé avec des protagonistes assis autour d’une table et c’était aussi ennuyant que regarder du golf à la télé.
Ensuite, il y a le problème du tournage. C’est toujours difficile de jouer un rôle muet. Ce l’est encore plus quand on doit joue une scène à une certaine vitesse pour que nos actions soient synchronisées avec les répliques d’un commentateur et d’un analyste qui parlent en voix hors champ.
Et enfin, il y a tout un travail de timing à faire en montage. Pour que ça marche, il faut que les actions précèdent de peu la description du commentateur pour donner l’impression que celui-ci réagit en direct à ce qu’il voit. Au hockey, Koivu tire au but puis Pierre Houde dit «le tir de Koivu» une seconde après. C’est ce timing naturel qu’il faut reproduire en montage et c’est beaucoup moins simple qu’il n’y paraît.
Parfois, il faut aussi étirer un moment pour laisser l’analyste ajouter son grain de sel. C’est un interminable travail d’ajustement que mon collègue Mathieu Pichette est le seul à maîtriser. Et juste pour que ça soit encore plus compliqué, c’est lui qui fait la voix du commentateur ET de l’analyste. Une chance qu’on l’a…
L’école s’appelle en fait « Polyvalente des Rivières », mais pour une raison que j’ai oublié je n’avais pas le droit d’utiliser le vrai nom.
La Vie Commentée, c’est un des grands succès de notre émission. Mais c’est un segment très difficile à faire. L’idée, c’est que deux commentateurs sportifs (Gilles et Gilles) décrivent et analysent des situations de la vie. La première difficulté, c’est de trouver de bonnes situations. Comme Gilles et Gilles parlent tout le temps, il faut que ça soit des situations «muettes» ou comportant très peu de dialogue. Il faut aussi que ça bouge. On a essayé avec des protagonistes assis autour d’une table et c’était aussi ennuyant que regarder du golf à la télé.
Ensuite, il y a le problème du tournage. C’est toujours difficile de jouer un rôle muet. Ce l’est encore plus quand on doit joue une scène à une certaine vitesse pour que nos actions soient synchronisées avec les répliques d’un commentateur et d’un analyste qui parlent en voix hors champ.
Et enfin, il y a tout un travail de timing à faire en montage. Pour que ça marche, il faut que les actions précèdent de peu la description du commentateur pour donner l’impression que celui-ci réagit en direct à ce qu’il voit. Au hockey, Koivu tire au but puis Pierre Houde dit «le tir de Koivu» une seconde après. C’est ce timing naturel qu’il faut reproduire en montage et c’est beaucoup moins simple qu’il n’y paraît.
Parfois, il faut aussi étirer un moment pour laisser l’analyste ajouter son grain de sel. C’est un interminable travail d’ajustement que mon collègue Mathieu Pichette est le seul à maîtriser. Et juste pour que ça soit encore plus compliqué, c’est lui qui fait la voix du commentateur ET de l’analyste. Une chance qu’on l’a…
18.10.07
J'aime...
Le blogue de l'humoriste Martin Petit que je viens de découvrir.
Je n'ai jamais vu Martin Petit en spectacle et je ne l'ai jamais écouté à la radio. Mais j'ai beaucoup de plaisir à lire son blogue qui part dans tous les sens. À l'heure de la spécialisation, c'est rafraîchissant de tomber sur un touche-à tout.
Je me suis donné pour mission de lire davantage de blogues québécois francophones. En voilà un que j'ajoute à ma liste...
Je n'ai jamais vu Martin Petit en spectacle et je ne l'ai jamais écouté à la radio. Mais j'ai beaucoup de plaisir à lire son blogue qui part dans tous les sens. À l'heure de la spécialisation, c'est rafraîchissant de tomber sur un touche-à tout.
Je me suis donné pour mission de lire davantage de blogues québécois francophones. En voilà un que j'ajoute à ma liste...
15.10.07
Dexter

Heureusement que quelqu'un a parlé de My name is Earl, une série qui a au moins le mérite d’être encore en ondes..
Voici une suggestion plus actuelle: Dexter.
C’est une série américaine diffusée par Showtime, un genre de HBO des pauvres. Michael C. Hall, l’homosexuel tourmenté de Six Feet Under, tient le rôle titre. Il joue cette fois un tueur en série qui tue… d’autres tueurs. C’est sa façon de canaliser ses pulsions meurtrières et de rendre service à la société. Comme il travaille pour la police de Miami, il a accès aux dossiers d’enquêtes et élimine les meurtriers que l’appareil judicaire n’arrive pas à coincer.
Dans la première saison, Dexter joue au chat et à la souris avec le Icetruck Killer, un tueur en série qui connaît sa véritable nature et qui lui lance des messages à coup de corps mutilés et d’indices cryptiques.

Sur le plan narratif, la série se rapproche beaucoup du roman. Dexter agit comme narrateur et nous parle constamment en voix hors champ. C’est assez efficace parce que ça nous fait sentir le détachement émotif du héros. La narration est aussi teintée d’humour noir. Genre: «Another fine day in Miami. Murder, dead bodies, and a chance of late rain».
La série est magnifiquement filmée et m’a donné une furieuse envie de retourner à Miami, où je suis allé il y a quelques années. C’est une de ces villes américaines avec une saveur particulière, entre autres en raison de la forte présence cubaine.
13.10.07
Arthur boit au biberon

Cette photo est vraiment un classique de la paternité québécoise. J’ai la même dans mon album d’enfance.

Dernièrement, Arthur s’est aussi mis à la sucette. Pour l’instant, il n’est pas un grand fan de cet instrument. Ça doit le décevoir de téter et de ne rien recevoir en retour.

L’importance d’avoir de l’expérience
Je ne suis pas totalement satisfait de cet épisode de l’émission pour laquelle je travaille, Les Pieds dans la marge. Avec le recul, je n’ai pas tellement aimé les interventions de Pierre-Paul Paquet, notre animateur niaiseux. J’ai trouvé que Pierre-Paul était sur le pilote automatique dans cet épisode. Il n’était pas surprenant. Les blagues étaient nouvelles, mais elles avaient quand même quelque chose de familier. C’étaient des calques de blagues qu’on avait déjà fait avant avec lui.
Le Cégep de Beverly Hills? Cet épisode-là était pas mal, mais avec le recul je l’ai trouvé un peu long. On n’a beaucoup de difficultés à garder ce genre de sketch-là court. Il faut absolument qu’on fasse attention à ça dans l’avenir.
La grande aventure? C’en était une construite autour de trois petites activités plutôt qu’une grosse. J’aime moins ce genre d’aventure. Je préfère quand on raconte une longue histoire s’étirant sur tout l’épisode.
Le vrai problème, c’est que nos trois petites activités étaient vraiment… petites. Rouler la patronne dans un pneu de tracteur, frapper 400 balles de golf et envoyer Mathieu en l’air avec une catapulte artisanale, c’est… juste correct. Le niveau de «Wow!» n’était pas très élevé. Ça fait partie des compromis qu’il faut faire quand on fait 26 shows avec un budget limité.
Le Cégep de Beverly Hills? Cet épisode-là était pas mal, mais avec le recul je l’ai trouvé un peu long. On n’a beaucoup de difficultés à garder ce genre de sketch-là court. Il faut absolument qu’on fasse attention à ça dans l’avenir.
La grande aventure? C’en était une construite autour de trois petites activités plutôt qu’une grosse. J’aime moins ce genre d’aventure. Je préfère quand on raconte une longue histoire s’étirant sur tout l’épisode.
Le vrai problème, c’est que nos trois petites activités étaient vraiment… petites. Rouler la patronne dans un pneu de tracteur, frapper 400 balles de golf et envoyer Mathieu en l’air avec une catapulte artisanale, c’est… juste correct. Le niveau de «Wow!» n’était pas très élevé. Ça fait partie des compromis qu’il faut faire quand on fait 26 shows avec un budget limité.
11.10.07
Un message de Paul Etychen
Paul Etychen, c’est un des personnages de l’émission pour laquelle j’écris des textes, Les Pieds dans la marge. Comme son nom l’indique, c’est un politicien anglophone, le chef du Parti Politique. Dans l’émission, il essaie de convaincre les jeunes de voter pour lui en leur parlant en français d’environnement. C’est de l’humour absurde entièrement basé sur le langage. Paul Etychen parle mal en français et ne comprend pas ce qu’il dit lui-même.
Le personnage est né pendant un brainstorm complètement avec Mathieu, mon partenaire d’écriture. Je ne me souviens pas d’avoir autant ri en «travaillant». On se trouvait vraiment drôle. Voici le premier texte à avoir sorti de cette séance:
Non à pas l'environnement
EXT. JOUR – DANS LA NATURE
Paul Etychen marche et s’adresse à la caméra.
PAUL ETYSHEN
Tous les jours dans l’environnement, l’eau mouille, les fleurs plantent et les arbres feuillent. C’est le merveilleux spectacle.
Il se tourne vers une autre caméra.
PAUL ETYCHEN
Êtes-vous déjà pensé à l’environnement? Si oui, vraiment fort? Si non, pense à toute l’eau.
Il nous laisse le temps de penser à toute l’eau. Puis…
PAUL ETYCHEN
C’est pourquoi je dis OUI à l’environnement et NON à pas l’environnement.
Il sourit à la caméra. On coupe au logo du Parti Politique
NARRATEUR (vhc)
Non à pas l’environnement. Un message du Parti Politique.
On revient à Paul Etychen qui sourit à la caméra.
PAUL ETYSHEN
Oui, non.
Le personnage est né pendant un brainstorm complètement avec Mathieu, mon partenaire d’écriture. Je ne me souviens pas d’avoir autant ri en «travaillant». On se trouvait vraiment drôle. Voici le premier texte à avoir sorti de cette séance:
Non à pas l'environnement
EXT. JOUR – DANS LA NATURE
Paul Etychen marche et s’adresse à la caméra.
PAUL ETYSHEN
Tous les jours dans l’environnement, l’eau mouille, les fleurs plantent et les arbres feuillent. C’est le merveilleux spectacle.
Il se tourne vers une autre caméra.
PAUL ETYCHEN
Êtes-vous déjà pensé à l’environnement? Si oui, vraiment fort? Si non, pense à toute l’eau.
Il nous laisse le temps de penser à toute l’eau. Puis…
PAUL ETYCHEN
C’est pourquoi je dis OUI à l’environnement et NON à pas l’environnement.
Il sourit à la caméra. On coupe au logo du Parti Politique
NARRATEUR (vhc)
Non à pas l’environnement. Un message du Parti Politique.
On revient à Paul Etychen qui sourit à la caméra.
PAUL ETYSHEN
Oui, non.
9.10.07
Bleu blanc rouge?
Maintenant que j’ai un fiston, une question se pose: vais-je l’élever dans la haine du Canadien de Montréal?
Moi j’haïs le Canadien depuis que je suis capable de suivre une partie de hockey à la télé. Ça vient de mon père qui détestait le CH et préférait les Bruins et les Flyers. Pourquoi? Sûrement parce que les commentateurs à la télé «prenaient» pour le Canadien. Dans la famille, on a l’esprit de contradiction.
Détester le Canadien quand on habite au Québec a ses désavantages. On est malheureux quand tout le monde est heureux et vice et versa. Par contre, je ne suis quand même pas pour me transformer en partisan du Canadien juste pour épargner ça à fiston.
Si les Nordiques existaient encore, c’est vers eux que je pousserais fiston. Je n’ai jamais été un inconditionnel des Nordiques, mais je les préférais de loin au Canadien. S’ils renaissaient demain matin, je deviendrais instantanément leur plus farouche partisan montréalais. J’en ai assez des Bruins et de leur organisation… désorganisée.
Moi j’haïs le Canadien depuis que je suis capable de suivre une partie de hockey à la télé. Ça vient de mon père qui détestait le CH et préférait les Bruins et les Flyers. Pourquoi? Sûrement parce que les commentateurs à la télé «prenaient» pour le Canadien. Dans la famille, on a l’esprit de contradiction.
Détester le Canadien quand on habite au Québec a ses désavantages. On est malheureux quand tout le monde est heureux et vice et versa. Par contre, je ne suis quand même pas pour me transformer en partisan du Canadien juste pour épargner ça à fiston.
Si les Nordiques existaient encore, c’est vers eux que je pousserais fiston. Je n’ai jamais été un inconditionnel des Nordiques, mais je les préférais de loin au Canadien. S’ils renaissaient demain matin, je deviendrais instantanément leur plus farouche partisan montréalais. J’en ai assez des Bruins et de leur organisation… désorganisée.
7.10.07
Arthur au resto
Vendredi soir, on a voulu faire comme dans le bon vieux temps et on est sorti en couple au restaurant… en compagnie d’Arthur. Malheureusement, avant que nos assiettes arrivent, fiston s’est mis à pleurer et il a fallu que ma blonde le nourrisse en mangeant sa pizza.
Le pire, toutefois, c’est qu’on avait justement choisi un restaurant «familial» pour parer à cette éventualité. La stratégie a bien fonctionné puisque l’endroit était bruyant et à la bonne franquette. Arthur n’a dérangé personne. Sauf que… on a pas mal mangé. Je commence à comprendre les parents qui ne vont jamais au restaurant…
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