29.5.09

Tout est dans le titre

Quand j’étais à l’UQAM, j’ai suivi un cours d’écriture de chanson avec Robert Léger de Beau Dommage. Un des trucs qu’il nous donnait pour écrire un bon texte de chanson, c’était de commencer par trouver un bon titre.

Depuis, je n’ai pas écrit une seule chanson. Mais ça m’est arrivé souvent d’appliquer son conseil à l’écriture de scénarios. «Appliquer» n’est pas tout à fait le bon mot puisqu’il n’y a rien d’intentionnel là-dedans. C’est juste que ça m’arrive souvent de «sortir des titres», comme ça, sous le coup d’une soudaine illumination, et d’avoir envie d’écrire le scénario allant en dessous.

Un bon exemple de ça, c’est La Petite Grosse Medium. J’ai inventé ce titre-là pendant une réunion au bureau, alors que la discussion avait dévié sur la pizza. Au départ, c'était juste une blague. Mais j'ai vite compris que je tenais un personnage et un concept de sketch. Et quelques mois plus tard, ça donnait ça...



C’est loin d’être un cas unique. Si on a fait une parodie de Lost, c’est parce que j’avais son titre: Pardus. Même chose pour La Super Coop, une série de sketchs portant sur une coopérative réunissant des superhéros pas assez «super» pour travailler en solo.

Même si je travaille en création, je suis quelqu’un de très cartésien. Pour travailler, j’ai besoin de savoir exactement ce que j’essaie de faire et où je veux aller. Je pense que c’est pour cette raison que j’aime partir d’un titre à la fois accrocheur et porteur de sens. Ça me donne tout de suite une direction, un concept à respecter.

1 commentaire:

JiPé a dit...

Franchement est bonne en maudit celle là: La petite grosse médium. Je me demandais ce que tu allais me sortir dans la vidéo et voilà-ti pas une médium... Débile!