25.9.07

Mon équipe d'étoiles des Expos

Pour m’amuser et me rappeler des souvenirs, j’ai décidé à faire une équipe d’étoiles des Expos de Montréal en sélectionnant le joueur qui a connu LA MEILLEURE SAISON de l’histoire de l’équipe à chaque position. Alors sans plus de préambule...


LANCEUR PARTANT: Pedro Martinez – 1997
Âge: 25 ans

17-8, 241 1/3 ML, 67 BB, 305 RB, 1,90 MPM

Pedro Martinez a gagné le trophée Cy Young dans la Ligue Nationale en 1997 même s’il n’a remporté que 17 victoires. Ça donne une idée à quel point il a été dominant. Sa minuscule moyenne de points mérités est encore plus impressionnante quand on sait que celle de l’ensemble de la Ligue a été de 4,21 cette année-là.

Martinez a dominé la Ligue Nationale pour les matchs complets avec 13 et pour les blanchissages avec 5. C’est aussi la saison durant laquelle il a lancé le plus de manches. Tout ça grâce à sa rapide explosive et à son changement de vitesse dévastateur. S’il n’a pas récolté plus de victoires, c’est parce que les Expos n’étaient pas très bons en 1997. Ils ont terminé l’année avec une fiche de 78-84.

Pedro Martinez est le seul joueur des Majeures que j’ai interviewé à l’époque où j’étais journaliste. Je ne me souviens pas en quelle année c’était, mais c’était à ses débuts avec les Expos. C’était pour le magazine Dernière Heure. Il avait mis un temps fou à sortir du vestiaire et à se présenter sur le banc des joueurs, mais ensuite il s’était montré très sympathique.

D’autres partants des Expos ont connu de très bonnes saisons. Steve Rogers a connu sa meilleure en 1982 quand il a remporté 19 victoires contre 8 défaites en 35 départs. Il a lancé 277 manches et conservé une moyenne de points mérités de 2,40 alors que celle de toute la ligue était de 3,64. Tout ça grâce à seulement 179 retraits sur trois prises. Rogers était un lanceur de rapide tombantes qui obtenait surtout ses retraits sur des roulants.

En 1991, Dennis Martinez a connu sa meilleure saison en carrière même si sa fiche (14-11) n’est guère impressionnante. Il a compilé une moyenne de points mérités de 2,39 en 222 manches. C’est aussi l’année où il a lancé un match parfait contre les Dodgers.

En 2003, Javier Vasquez n’a remporté que 13 victoires et encaissé 12 échecs. Quand on y regarde de plus près, toutefois, c’était une très bonne saison. Il a lancé 230 manches, retiré 241 frappeurs au bâton et donné seulement 57 buts sur balles. Sa moyenne de points mérités: 3,24, comparativement 4,97 pour l’ensemble des lanceurs de la ligue. Sa seule faiblesse: les circuits. Il en a accordé 28 cette saison-là.

Et la saison de 20 victoires de Ross Grimsley en 1978? Disons que le grand frisé a surtout été endurant. Le gaucher a complété 19 de ses 35 départs et lancé 263 manches. Ses autres statistiques sont moins impressionnantes. Sa moyenne de points mérités de 3,05 est inférieure à celle de la ligue (3,54) par une marge modeste. Et il n’a obtenu que 84 retraits sur trois prises et donné 67 buts sur balle.


VOLTIGEUR DE DROITE: Vladimir Guerrero – 2000
Âge: 24 ans.

154 PJ, 571 PO, 101 PC, 197 CS, 28 2B, 11 3B, 44 CC, 123 PP, 9 BV, 58 BB, 74 RB, MOY .345, OBP .410, SLG .664

Vladimir Guerrero est tout simplement le meilleur joueur de l’histoire des Expos. Le seul qu’on peut mettre dans la même catégorie, à mon avis, c’est Gary Carter parce qu’il était receveur, la position la plus difficile en défensive.

Les 44 circuits et les 11 triples sont des sommets en carrière. La moyenne au bâton de .345 et la moyenne de puissance de .664 aussi. Ce que je remarque en sélectionnant mon équipe, c’est que les frappeurs connaissent très jeunes leur meilleur saison. La moyenne d’âge de mes huit joueurs de position est de 26,25 ans malgré la présence d’Al Oliver à 35 ans.

La seule chose qu’on puisse reprocher à Vladimir en 2000, c’est qu’il s’est fait prendre 10 fois en tentative de vol alors qu’il n’a volé que 9 buts. Bien sûr, c’est atroce. Mais quand on frappe comme il a frappé cette année-là, ce n’est pas un gros problème.

Les Expos ont eu plusieurs bons voltigeurs de droite. Rusty Staub a été exceptionnel en 1969 (.302/.426/.526) avec notamment 110 buts sur balles, 26 doubles et 29 circuits. Ken Singleton a connu une saison similaire en 1973 (.302/.425/.479) avec 123 buts sur balle, 26 doubles et 23 circuits. Le fragile Ellis Valentine a connu une moitié de saison fantastique en 1980 (.315/.367/.524). Hubie Brooks a frappé 20 circuits et 35 doubles en 1988 (.279/ .318/.447). Larry Walker a connu sa meilleure saison à Montréal en 1994 (.322/.394/.587) en commençant 67 matchs au champ droit et 35 au premier but.


VOLTIGEUR DE CENTRE: Andre Dawson – 1981
Âge: 26 ans

103 PJ, 394 PO, 71 PC, 119 CS, 21 2B, 3 3B, 24 CC, 64 PP, 26 BV, 35 BB, 50 RB, .302 MOY, .365 OBP, .553 SLG

Si les Expos ont participé aux séries en 1981, c’est en bonne partie grâce à Andre Dawson qui a connu sa meilleure saison en carrière. Ses statistiques sont difficiles à évaluer parce qu’une grève a écourté la saison 1981. Mais on peut dire qu’il a été le deuxième meilleur joueur de Ligue Nationale derrière Mike Schmidt. LOIN derrière Mike Schmidt qui a frappé .316/.435/.644 et remporté le titre de joueur le plus utile. Dawson a terminé deuxième.

La seule faiblesse de Dawson au bâton, c’est qu’il ne récoltait pas beaucoup de buts sur balle. 35 passes gratuites, c’est dans les normes pour lui. C’est pour cette raison que sa moyenne de présence sur les buts en carrière s’élève à seulement .323. Reste qu’il était le meilleur champ centre de La Ligue Nationale au début des années 80. Il a gagné le gant doré au champ centre en 1981.

En 1987, Dawson a signé avec les Cubs de Chicago et a profité des petites dimensions du Wrigley Field et d’une soudaine augmentation du niveau de production offensive dans les Majeures pour frapper 47 circuits et produire 137 points. Il a remporté le titre de joueur le plus utile en conduisant les Cubs au… dernier rang dans la division est. En dépit des apparences, ce n’est pas sa meilleure saison. Il a été plus productif avec les Expos si on tient compte du contexte offensif dans lequel il évoluait.

Les Expos ont été chanceux de se faufiler dans les séries en 1981. Durant toute la saison, ils ont été à court d’un bon frappeur pour jouer au champ droit ou au premier but. Ils ont commencé la campagne avec Raines, Dawson et Ellis Valentine au champ extérieur et Cromartie au premier. Malheureusement, Valentine a connu un début de saison misérable (.211/.259/.368) et les Expos l’ont envoyé aux Mets le 29 mai en retour de Jeff Reardon.

Ensuite, Cromartie a déménagé au champ droit et les Expos ont essayé Willie Montanez (.177/.227/.210), Tim Wallach (.218/.293/.353) et John Milner (.237/ .341/.421) au premier. En septembre, Cromartie est retourné au premier but. Jerry White (.218/.293/.353) et Tim Wallach (.236/.299/.344 ) ont terminé la saison dans la droite.

Les Expos ont aussi dû se débrouiller sans Tim Raines pour les 22 derniers matchs de la saison, alors qu’ils étaient en pleine course au championnat. Raines étaient blessé et Terry Francona l’a remplacé dans la gauche. Raines a même raté la première ronde des séries que les Expos ont gagné contre les Phillies.



VOLTIGEUR DE GAUCHE: Tim Raines – 1985
Âge: 25 ans

150 PJ, 575 PO, 115 PC, 184 CS, 30 2B, 13 3B, 11 CC, 41 PP, 70 BV, 81 BB. 60 RB, .320 MOY, .405 OBP, .475 SLG

Je ne sais pas si à Montréal, on a réalisé à quel point Tim Raines était bon. Dans son livre The New historical Baseball Abstract, Bill James le classe huitième meilleur voltigeur de gauche DE TOUS LES TEMPS, derrière Ted Williams, Stan Musial, Barry Bonds, Rickey Henderson, Carl Yastrzemki, Joe Jackson et Al Simmons. C’est tout un compliment.

Raines était un formidable premier frappeur D’ABORD parce qu’il frappait .300 et allait chercher 80 buts sur balle par année. Et ENSUITE parce qu’il était rapide et volait des buts. Malheureusement, ici à Montréal, on appréciait surtout le voleur de but.

Raines a connu une très bonne saison en 1985, mais ses statistiques sont encore plus impressionnantes en 1987: .330/.429/.526. Alors pourquoi ai-je choisi 1985? C’est une affaire de contexte. En 1987, le baseball a vécu une flambée offensive. Cette année-là, les équipes de la Ligue Nationale ont marqué en moyenne 730 points en frappant .261/.328/.404. En 1985, elles avaient plutôt marqué en moyenne 658 points en frappant .252/.319/.374. Comparativement à la «moyenne du groupe», Raines a donc mieux fait en 1985 qu’en 1987 ou même en 1986 quand il a frappé 334 /.413/.476.

La flambée offensive de 1987 a été éphémère. Dès la saison suivante, le niveau de production offensive est revenu à la «normale». Il a fallu attendre à 1993 avant que le nombre de points marqués remonte au niveau de 1987, cette fois-là pour de bon. En 2006, les équipes de la Ligue Nationale ont marqué en moyenne 771 points.

Que s’est-il passé en 1987? Je me souviens qu’à l’époque, on disait surtout que les balles étaient plus «vivantes». Chose certaine, c’est surtout au niveau des circuits qu’on a senti la différence. Les joueurs de la Ligue Nationale ont frappé 1523 circuits en 1986, 1824 en 1987 et 1279 en 1988.

Raines a collé cinq saisons fantastiques avec les Expos : .298 /.393 /.429 avec 90 buts volés en 1983, .309/.393/.437 en 1984, .320/.405/.475 avec 70 buts volés en 1985, .334 /.413/.476 avec 70 buts volés en 1986 et .330/.429/.526 avec 50 buts volés en 1987. Ses 13 triples en 1985 sont un sommet en carrière.



INTER: Wilfredo Cordero - 1994
Âge: 22 ans

110 PJ, 415 PO, 65 PC, 122 CS, 30 2B, 3 3B 15 CC, 63 PP, 16 BV, 41 BB, 62 RB, .294 MOY, .363 OBP, .489 SLG

Enfin un représentant de la fameuse équipe de 1994, la meilleure de l’histoire des Expos avec une fiche de 74 victoires et 40 défaites (.649).

Bien sûr, c’est une saison écourtée par la grève. C’est pour cette raison que les statistiques de Cordero sont moins impressionnantes. La saison de Cordero est aussi la «moins bonne» parmi celles que j’ai sélectionné. C’est difficile de trouver un arrêt-court adéquat en défensive et dangereux au bâton. Cordero lui-même n’a tenu le coup que trois saisons comme régulier à l’inter avant de devenir un premier but et un voltigeur de gauche au coup de bâton déficient.

Déjà, en 1994, son jeu défensif posait problème. Il a commis 22 erreurs cette saison-là. Sa moyenne défensive: .952, comparativement à .966 pour l’ensemble des inters de la Ligue Nationale.

Le secret du succès des Expos en 1994? D’abord, ils avaient la meilleure moyenne de points mérités de ligue à 3,57. Ensuite, ils avaient de la profondeur et de la flexibilité à l’attaque. Larry Walker (.322 /.394/.587) a commencé la saison au champ droit et l’a terminé au premier but parce qu’il était amoché. Cliff Floyd (.281 /.332 /.398) a déménagé du premier but au champ gauche pour accommoder Walker. Moise Alou (.339 /.397 /.592) a joué au champ gauche et au champ droit. Rondell White a connu un mois de juillet fantastique (.326 /.415 /630). Même les deux receveurs, Darrin Fletcher (.260 /.314/.435 ) et Lenny Webster (.273 /.370/.448) ont mis l’épaule à la roue

Cordero n’aurait pas mérité le poste à l’inter si Hubie Brooks n’avait pas été blessé en 1986. Brooks frappait .340/.388/.569 en 80 matchs quand sa saison s’est terminée fin juillet.

Au cours de leur histoire, les Expos ont eu droit à quelques saisons absolument horribles à l’arrêt-court. En 1971, Bobby Wine a frappé (.200/.253 /.235) en 119 matchs. Et il avait frappé .200/.256/.251 en 121 matchs en 1969! En 1984, Angel Salazar a commencé la saison comme régulier à l’inter. Il a frappé .155/ .178/.201 en 80 matchs.


TROISIÈME BUT: Larry Parrish – 1979
Âge: 25 ans

153 PJ, 544 PO, 83 PC, 167 CS, 39 2B, 2 3B, 30 CC, 82 PP, 5 BV, 41 BB, 101 RB, .307 MOY, .357 OBP, .551 SLG

Eh non, la meilleure saison par un troisième but des Expos n’appartient pas à Tim Wallach. Larry Parrish avait un élan violent. Il lui arrivait souvent de perdre son casque et de tomber à genou en s’élançant. Comme il avait les cheveux longs et une barbe hirsute, il ressemblait à un homme des cavernes maniant un gourdin. La photo que j’ai trouvé sur Internet ne lui rend pas justice.

Parrish ne se présentait pas au marbre en quête d’un but sur balle. Il s’élançait toujours de toutes ses forces et accumulaient les retraits sur trois prises. En défense, il n’était pas très mobile mais avait un bras extraordinaire.

En 1979, Parrish a frappé plus de .300 pour la seule fois de sa carrière. Il a aussi frappé 30 circuits pour la seule fois de sa carrière. Surtout grâce à lui, les Expos ont remporté 95 victoires et… terminé deuxième derrière les Pirates dans la division est. Personne chez les Pirates a eu une meilleure année que Parrish. Pas même Willie Stargell (.281/.352 /.552) qui a partagé le titre de joueur le plus utile avec Keith Hernandez (.344/.417/.513).

Même s’il a été le frappeur le plus productif des Expos, Parrish a passé presque toute la saison au septieme rang du rôle des frappeurs. Ça explique son petit nombre de points produits. Pendant ce temps-là, Warren Cromartie (.275/.313/.396) a frappé premier ou troisième durant toute la saison. Parfaitement ridicule.

Et Tim Wallach? Il a eu deux vraies grosses saisons avec les Expos: 1987 (.298/.343/.514) et 1990 (.296/.339/.471). On se souvient surtout de 1987 parce qu’il a amassé 123 points produits grâce à 42 doubles et 26 circuits. C’est bon, mais pas autant que Parrish en 1979.

D’autres belles saisons pour un troisième but des Expos? En 1973, Bob Bailey a frappé 24 doubles et 26 circuits en plus de récolter 88 buts sur balles pour finir l’année à .273/.379/.489. En 1995, Sean Berry a connu sa meilleure saison avec les Expos (.318 /.367/.529).


DEUXIÈME BUT: José Vidro – 2000
Âge: 25 ans

153 PJ, 606 PO, 101 PC, 200 CS, 51 2B, 2 3B, 24 CC, 97 PP, 5 BV, 49 BB, 69 RB, MOY .330, OBP .379, SLG .540

Je me souviens très bien de ma réaction quand j’ai vu Jose Vidro se présenter au bâton pour la première fois. Ce petit bonhomme, ai-je pensé, ne frappera jamais dans les Majeures.

J’étais dans le champ pas à peu près. Vidro est vite devenu tout un frappeur et il a connu la meilleure saison de sa carrière en 2000. 51 doubles, ça part une année. Vidro était fait pour frapper la balle dans les allés du Stade Olympique.

Le deuxième but a souvent été un point faible chez les Expos. Mais en cherchant bien, on trouve quelques belles saisons. Dave Cash en 1977 (.289 /.343 /.375). Vance Law en 1985 (.266 /.369/.405). Delino DeShields en 1990 (.289/ .375/.393) et en 92 (.292 /.359 /.398). Mark Lansing en 1997 (.281/ .338/.472). Lansing a frappé 45 doubles et 20 circuits cette année-là. Wow!

Mais e qui frappe le plus, quand on examine l’histoire des Expos au deuxième but, c’est à quel point Rodney Scott était MAUVAIS. Ses trois saisons comme régulier avec les Expos sont sidérantes de médiocrité. Il ne frappait pour la moyenne (.238/.224/.205), il ne se rendait pas sur les buts (.319/.307/.308) et n’avait aucune puissance (.294/.293/.250). N’en déplaise à Dick Williams, Rodger Brulotte et tous ces admirateurs, personne ne peut voler assez de buts et jouer assez bien en défensive pour racheter des chiffres pareils.


PREMIER BUT: Al Oliver – 1982
Âge: 35 ans

160 PJ, 617 PO, 90 PC, 204 CS, 43 2B, 2 3B, 22 CC, 109 PP, 5 BV, 61 BB, 59 RB .331 MOY, .392 OBP, .514 SLG

Obtenu des Rangers du Texas en retour de Larry Parrish, Al Oliver a connu une première saison du tonnerre avec les Expos en 1982. Les Expos étaient allé le chercher parce qu’ils voulaient insérer un bon frappeur gaucher dans leur alignement presque exclusivement composé de droitiers. Oliver a répondu à l’appel en connaissant la meilleure saison en carrière. Il a même gagné le championnat des frappeurs avec une moyenne de .331.

Oliver faisait presque toujours bon contact et frappait la balle en flèche. 22 circuits, c’est un sommet en carrière pour lui. C’est surprenant qu’il ait réussi ça à 35 ans et en jouant la moitié de ses matchs au spacieux Stade Olympique. C’était son chant du cygne. Il n’a frappé que 13 circuits en trois saisons par la suite, puis a pris sa retraite.

Oliver décroche le poste au premier but par une marge très étroite. Andres Galarraga a connu une saison presque aussi bonne en 1988 (302/.352/.540) avec 29 circuits et 42 doubles.

Gary Carter et Al Oliver ont donné des saisons extraordinaires aux Expos en 1982. Les lanceurs ont aussi été très bons, compilant la deuxième meilleure moyenne de points mérités de la Ligue Nationale. Pourtant, l’équipe a terminé troisième dans l’est. Le problème, en début de saison, était au deuxième but. Wallace Johnson a commencé l’année à cette position, mais a vite perdu son poste. Rodney Scott a joué quelques matchs, puis Jim Fanning a essayé l’inoffensif Frank Taveras.

Le 8 mai, Fanning a enfin trouvé la solution: déplacer Tim Raines au deuxième but (sa position à son arrivée dans les Majeures) et le remplacer par Terry Francona dans la gauche. Raines a commencé 36 matchs de suite au deuxième but et les Expos en ont gagné 20. Puis Francona s’est blessé gravement dans un matchs contre les Cards. Raines est retourné dans la gauche et le deuxième but est redevenu un trou noir que les Expos ont essayé de combler en acquérant Doug Flynn le 2 août. Flynn ne frappait pas du tout (.244/.256/.295) et les Expos ont terminé à six matchs de la tête.


RECEVEUR: Gary Carter - 1982
Âge: 28 ans

154 PJ, 557 PO, 91 PC, 163 CS, 32 2B, 1 3B, 29 CC, 97 PP, 2 BV, 78 BB, 64 RB, .293 MOY, .381 OPB, .510 SLG

Gary Carter a connu plusieurs saisons fantastiques avec les Expos, mais c’est en en 1982 qu’il a le mieux fait à mon avis. Ce qui a fait la différence, ce sont ses 78 buts sur balle, son plus haut total en carrière. Grâce à eux, il a établi une marque personnelle avec une moyenne de présence sur les buts de .381. D’ordinaire, il récoltait entre 40 et 60 buts sur balles par saison. 32 doubles et 29 circuits, c’est conforme à sa production habituelle.

Aucun autre receveur n’a approché ce niveau de production offensive avec les Expos. Mike Fitzgerald a connu sa meilleure saison avec les Expos en 1990 en frappant .243/.365/.393 en 111 matchs. Darrin Fletcher a frappé .286/.351/.446 en 1995. Il aussi frappé 17 circuits en seulement 96 matchs en 1997 alors qu’il partageait le travail derrière le marbre avec Chris Widger.

Gary Carter a remporté le gant doré en 1982. Durant toutes ces années à Montréal, il a été receveur défensif exceptionnel. Il était très actif derrière le marbre et il avait un très bon bras.

En 1982, les Expos ont remporté 86 victoires et terminé troisième dans la division est derrière les Cards et les Phillies.


La suite bientôt...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Excellent billet!

J'aurais mis Tim Wallach comme joueur de 3e but par contre, peut-être parce que j'étais trop jeune pour voir jouer Parrish. Wallach a quand même détenu le record de points produits de l'équipe pendant longtemps, jusqu'à l'arrivée de Guerrero.
Et Gallaraga au 1er but, malgré ses nombreux retraits sur des prises (un des meneurs de tous les temps d'ailleurs!). On avait eu bien du mal à le remplacer défensivement.

Entièrement d'accord avec toi pour Tim Raines. Je ne pense pas non plus qu'on a réalisé pleinement quel joueur extraordinaire c'était. J'espère maintenant que le temple de la renommée ne passera pas à côté!