Ces jours-ci, fiston Arthur est malade pour la première. Rien de grave, un simple rhume. Mais c’est quand même difficile de le voir éternuer et tousser à se fendre le cœur.
Arthur garde le moral. On arrive à le faire sourire entre deux éternuements. Mais on sent qu’il a moins d’énergie. Il reste couché tout seul alors qu’il est éveillé, ce qu’il ne fait jamais d’habitude. Il est comme amorti, amoindri.
J’ai toujours envie de lui dire: «ne t’en fais pas, ça va passer». Parce que j’ai l’impression qu’il ne comprend qu’un rhume ça ne dure pas éternellement. Comment voulez-vous qu’il sache ça vu que c’est son premier? Bien sûr, je fabule. Un bébé de quatre mois ne pense sûrement pas à ce genre de choses. Mais c’est ce que j’imagine.
Un bébé malade, c’est encore plus de travail. Surtout pour maman qui a passé une nuit presque blanche à s’occuper de son petit enrhumé. Heureusement que c’est elle qui a donné le rhume à Arthur. Si c’était moi, je me sentirais très coupable.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire