Le vieux quai de Prescott est une imposante structure de bois servant d'habitat à de très nombreux poissons. Abandonné depuis longtemps, le quai n'est plus qu'un ramassis de piliers de bois plantés à le verticale sur plusieurs dizaines de mètres. La structure forme une zone protégée du courant de fleuve Saint-Laurent où il fait bon plonger dans une eau limpide et peuplés par plusieurs espèces de poissons: achigans, perchaudes, crapets, anguilles, suceurs, brochets. Toute cette faune semble habituée à la présence des plongeurs et est donc très facile à observer. Même les brochets ne sont pas aussi farouches qu'ailleurs et se laissent approcher facilement.
Fréquenté depuis longtemps par les plongeurs en scaphandre autonome, le site se prête particulièrement bien à la plongée en apnée. La profondeur maximale est de huit mètres, mais le site comprend une zone moins profonde et grouillante de vie. L'entrée à l'eau se fait sans problème par une petite plage de gravier. Le site comporte même un stationnement à parir duquel il faut transporter son équipement sur une centaine de mètres pour atteindre le point de mise à l'eau.
Le village de Prescott est à environ 2h30 de Montréal à la sortie 716 de l'autoroute 401, prolongement ontarien de notre autoroute 20. Le quai se trouve ne bordure de la Route 2, face au vieux fort Wellington.
14.8.05
13.8.05
Épave du Wee Hawk
Le Wee Hawk est un remorqueur d’une cinquantaine de pieds qui a coulé à l'entrée d'une ancienne écluse du canal Gallop à Cardinal sur la rive ontarienne du Saint-Laurent, à environ 170 kilomètres de Montréal. L'épave et ses envrions forment un merveilleux site pour la plongée en apnée.
L'endroit est très facile d'accès. Le canal Gallop est maintenant voué à la navigation de plaisance et ses rives ont été transformnées en parc où on vient se baigner et piquer-niquer sur le gazon. L'épave du Wee Hawk se trouve à l'extrémité ouest du canal et on l'atteint en empruntant la "Canal Gallop Road" à partir de la Route 2, à environ un kilomètre à l'ouest du centre-ville de Cardinal. Au bout de cette rue se trouve un stationnement où on peut laisser sa voiture. Une petite minute de marche nous amène ensuite au tronçon abandonné du canal où gît le Wee Hawk. On peut difficilement manquer l'épave puisque sa partie supérieure dépasse au dessus de la surface.
L'entrée à l'eau se fait par une petite plage de gravier se trouvant derrière les portes de l'ancienne écluse, qui sont maintenant complètement immergées. Il faut ouvrir l'oeil dès qu'on met la tête sous l'eau puisque de nombreux raseux de terre vivent sur le fond de gravier. En deux coups de palmes, on franchi les portes de l'écluse et on se retrouve dans une sorte de piscine naturelle. Le fond est à environ 5 mètres et couvert de végétation. La visibilité est excellente et on a l'impression d'être dans un aquarium tellement les poissons sont nombreux: achigans, dorés, borchets, crapets, meuniers...
Le clou de la plongée est cependant l'épave. Coulé dans les années 50 à une profondeur insuffisante pour être protégé de l'action destructrice des glaces, le bateau est très endommagé. Mais une section importante de sa coque est toujours en un seul morceau. D'autres pièces du bateau sont éparpillés autour. Comme la profondeur ne dépasse pas six mètres, on peut admirer l'épave au grand complet en apnée - en s'abstenant de pénétrer à l'intérieur de l'épave et prenant bien soin de ne pas s'accrocher à une poutre ou à une tige de métal. Il faut aussi éviter de trop s'éloigner de l'épave en direction du canal Gallop, où règne un très fort courant et où passent de nombreuses embarcations de plaisance.
Le village de Cardinal se trouve à environ deux heures de Montréal en passant par la route 20, qui devient la 401 une fois en Ontario. Pour se rendre au village, il faut prendre la sortie 730 et suivre la Route 22 en direction du fleuve Saint-Laurent.
L'endroit est très facile d'accès. Le canal Gallop est maintenant voué à la navigation de plaisance et ses rives ont été transformnées en parc où on vient se baigner et piquer-niquer sur le gazon. L'épave du Wee Hawk se trouve à l'extrémité ouest du canal et on l'atteint en empruntant la "Canal Gallop Road" à partir de la Route 2, à environ un kilomètre à l'ouest du centre-ville de Cardinal. Au bout de cette rue se trouve un stationnement où on peut laisser sa voiture. Une petite minute de marche nous amène ensuite au tronçon abandonné du canal où gît le Wee Hawk. On peut difficilement manquer l'épave puisque sa partie supérieure dépasse au dessus de la surface.
L'entrée à l'eau se fait par une petite plage de gravier se trouvant derrière les portes de l'ancienne écluse, qui sont maintenant complètement immergées. Il faut ouvrir l'oeil dès qu'on met la tête sous l'eau puisque de nombreux raseux de terre vivent sur le fond de gravier. En deux coups de palmes, on franchi les portes de l'écluse et on se retrouve dans une sorte de piscine naturelle. Le fond est à environ 5 mètres et couvert de végétation. La visibilité est excellente et on a l'impression d'être dans un aquarium tellement les poissons sont nombreux: achigans, dorés, borchets, crapets, meuniers...
Le clou de la plongée est cependant l'épave. Coulé dans les années 50 à une profondeur insuffisante pour être protégé de l'action destructrice des glaces, le bateau est très endommagé. Mais une section importante de sa coque est toujours en un seul morceau. D'autres pièces du bateau sont éparpillés autour. Comme la profondeur ne dépasse pas six mètres, on peut admirer l'épave au grand complet en apnée - en s'abstenant de pénétrer à l'intérieur de l'épave et prenant bien soin de ne pas s'accrocher à une poutre ou à une tige de métal. Il faut aussi éviter de trop s'éloigner de l'épave en direction du canal Gallop, où règne un très fort courant et où passent de nombreuses embarcations de plaisance.
Le village de Cardinal se trouve à environ deux heures de Montréal en passant par la route 20, qui devient la 401 une fois en Ontario. Pour se rendre au village, il faut prendre la sortie 730 et suivre la Route 22 en direction du fleuve Saint-Laurent.
3.8.05
Voyage en Gaspésie
Cinq jours passés en Gaspésie nous a permis de découvrir la plongée sous-marine dans cette région.
Au parc Forillon, près de Gaspé, on a plongé en apnée à la plage de Petit-Gaspé. Après une pénible marche sur la grève avec notre équipement jusqu’à la pointe rocheuse fermant la plage du côté ouest, on a découvert un magnifique fond tapissé de laminaires colorés. On a vu plusieurs crabes, quelques homards, mais bien peu de poissons – à l’exception d’une tanche de bonne taille qu’on a vu engloutir un lançon après une foudroyante attaque.
À Percé, on a fait une plongée à l’Île Bonaventure avec l’équipe du club Nautique de Percé, sur le site "le rocher aux oiseaux". On a descendu à 25 pieds sur un fond chaotique composé de gros blocs de roche couverts d’oursins, d’étoiles de mers et d’anémones. Beaucoup de crabes, quelques homards et de nombreuses tanches. Mais il a fallu casser des oursins pour faire sortir de leur cachette ces poissons plutôt timides. Le clou de la plongée a cependant été la présence de quelques phoques qui nous ont regardé nous équiper à bord du zodiac. On en a même vu un passer directement sous nous et nous jeter un regard intéressé alors qu’on flottait à la surface en début de plongée.
À Carleton, on a fait une plongée en apnée en longeant la face extérieur de la jetée de roches protégeant la marina de la ville. Sur la plage juste en face de la jetée se trouve un sympathique petit kiosque appelé Mer Nature où on peut louer de l’équipement pour faire de l’apnée. La jetée sert d’habitat à un bel échantillon de la faune de la côte gaspésienne : crabes, étoiles de mer, crapauds de mer, lançons, etc. une belle plongée même s’il a fallu composé avec la présence de très nombreuses méduses de couleur rouge.
Au parc Forillon, près de Gaspé, on a plongé en apnée à la plage de Petit-Gaspé. Après une pénible marche sur la grève avec notre équipement jusqu’à la pointe rocheuse fermant la plage du côté ouest, on a découvert un magnifique fond tapissé de laminaires colorés. On a vu plusieurs crabes, quelques homards, mais bien peu de poissons – à l’exception d’une tanche de bonne taille qu’on a vu engloutir un lançon après une foudroyante attaque.
À Percé, on a fait une plongée à l’Île Bonaventure avec l’équipe du club Nautique de Percé, sur le site "le rocher aux oiseaux". On a descendu à 25 pieds sur un fond chaotique composé de gros blocs de roche couverts d’oursins, d’étoiles de mers et d’anémones. Beaucoup de crabes, quelques homards et de nombreuses tanches. Mais il a fallu casser des oursins pour faire sortir de leur cachette ces poissons plutôt timides. Le clou de la plongée a cependant été la présence de quelques phoques qui nous ont regardé nous équiper à bord du zodiac. On en a même vu un passer directement sous nous et nous jeter un regard intéressé alors qu’on flottait à la surface en début de plongée.
À Carleton, on a fait une plongée en apnée en longeant la face extérieur de la jetée de roches protégeant la marina de la ville. Sur la plage juste en face de la jetée se trouve un sympathique petit kiosque appelé Mer Nature où on peut louer de l’équipement pour faire de l’apnée. La jetée sert d’habitat à un bel échantillon de la faune de la côte gaspésienne : crabes, étoiles de mer, crapauds de mer, lançons, etc. une belle plongée même s’il a fallu composé avec la présence de très nombreuses méduses de couleur rouge.
26.6.05
L'Île Ronde

Il faut aborder l’île sur son côté sud, une plage de cailloux qu’on peut approcher sans problème en petite embarcation. Comme la plage s’étire sur tout le pourtour de l’île, on peut facilement en faire le tour à pied. Le reste de l’île est boisé, à l’exception d’un espace dégagé qui a visiblement déjà accueilli plusieurs campeurs. L’île est dominé par une tour métallique servant de point de repère aux navires empruntant la voie maritime du Saint-Laurent et qui offre un magnifique point de vue sur le lac Saint-Louis. On peut aussi y voir les restes d’une construction. Peut-être les fondations d’un ancien phare... ou plus simplement une cache pour la chasse au canard.

L’Île Ronde est baignée par l’eau verte et limpide du fleuve Saint-Laurent, déversée par le barrage de Beauharnois. On peut donc y pratiquer la plongée en apnée. La profondeur de l’eau est très faible près de l’île, mais elle augmente quand on s’éloigne en direction sud. Achigans, brochets, anguilles et carpes de bonne taille sont au rendez-vous.
6.5.05
Les Capitales de Québec

Les Capitales jouent dans circuit indépendant: la ligue Can-Am. Si on dit que c’est une ligue indépendante, c’est parce qu’elle ne fait pas partie du réseau de circuits mineurs que les équipes du baseball majeur utilisent pour développer leurs joueurs. Les Capitales et leurs rivaux sont donc libres de signer qui ils veulent… dans les limites de leur budget.
Née 1999, l’équipe connaît beaucoup de succès autant sur le terrain qu’au guichet. Elle dispute ses matchs locaux dans ce qui est certainement le plus beau stade de baseball de la province: le Stade Municipal de Québec. Quand je suis allé voir jouer les Capitales, j’ai d’abord été impressionné par sa façade extérieure du stade. Le stade construit en 1938 a tellement fier allure qu’on a du mal à croire qu’il a été laissé à l’abandon pendant deux décennies. Bravo pour les rénovations…
À l’intérieur, une autre belle surprise m’attendait. Les couloirs du stade sont décorés de plusieurs photos et objets souvenir retraçant la riche histoire du baseball à Québec. À voir absolument: les vieux uniformes ornant la boutique souvenir des Capitales. Indiens, Carnavals, Métros… Ne manquez pas non plus la photo d’équipe des Carnavals où figurent un très jeune Gary Carter. Elle aussi se trouve dans la boutique. Le Kid faisait alors ses classes dans la Ligue Eastern de calibre AA.
Une fois installé à ma place, j’ai eu l’impression d’être coupé du monde. Les 5000 sièges du Stade Municipal se trouvent tous à l’intérieur d’un «grand stand» tout ce qu’il y a de plus classique. Toutes les places sont abritées par le toit du stade. De grands arbres plantés derrière la clôture du champ extérieur achèvent de nous isoler dans une enclave consacrée au baseball. Le stade ne manque d’ailleurs pas de cachet. Les nostalgiques apprécieront particulièrement les énormes bancs de bois qui garnissent les gradins derrière le marbre et les piliers soutenant le toit du stade plantés au milieu des estrades
Côté ambiance, c’est assez électrique. Un annonceur maison tapageur. De la grosse musique rock entre les manches. Des supporters perpétuant une coutume bien québécoise: encourager son équipe en se servant d’un banc vide comme d’une claquette. Je me trompe peut-être, mais il m’a aussi semblé que les spectateurs éméchés étaient plus nombreux que dans les stades américains que j’ai eu l’occasion de visiter. Rien de cela ne vient cependant gâché le plaisir du baseball, même pour un vieux puriste grincheux dans mon genre.
La recette des Capitales paraît simple. Une ligue offrant un calibre de jeu intéressant, une équipe compétitive, un magnifique stade juste assez grand et une ambiance assez dynamique pour attirer une large public et pas seulement les puristes. L'équipe a l'air en excellente santé. J’ai vu dans la foule beaucoup de jeunes et pas mal de demoiselles, ce qui est habituellement très bon signe pour une équipe sportive.
4.4.05
The Misfits
Je n'ai jamais vu ce film mettant en vedette Clark Gable et Marilyn Monroe, mais je suis en train de lire son "scénario", écrit par Arthur Miller. Je mets le mot scénario entre guillemet parce que Miller n'utilise pas la forme conventionnelle du scénario. Le récit est plutôt rédigé en prose très libre mélangeant la description scénaristique (point de vue de la caméra, actions des personnages, dialogues, décors, ambiances sonores...) et des indications émotives et psychologiques proches de l'écriture romanesque.
Comme le dit Miller lui-même dans son préambule: "C'était comme si le film était déjà en puissance, et comme si l'écrivain en recréait par le langage toute l'efficacité, de telle sorte que, découlant d'une tentative au départ simplement fonctionnelle pour rendre à autri la vision d'un film, une forme de fiction s'imposait d'elle même, forme bâtarde, si on veut, mais qui me paraît néanmoins posséder de vigoureuses possibilités de refléter l'existence contemporaine."
Le résultat n'a rien de transcendant à mon avis. Mais je dois dire que je lis la traduction française et que ça n'aide sûrement pas. Reste que je trouve la forme pleine de potentiel, qu'on l'utilise pour l'écriture d'un film ou d'un livre.
Comme le dit Miller lui-même dans son préambule: "C'était comme si le film était déjà en puissance, et comme si l'écrivain en recréait par le langage toute l'efficacité, de telle sorte que, découlant d'une tentative au départ simplement fonctionnelle pour rendre à autri la vision d'un film, une forme de fiction s'imposait d'elle même, forme bâtarde, si on veut, mais qui me paraît néanmoins posséder de vigoureuses possibilités de refléter l'existence contemporaine."
Le résultat n'a rien de transcendant à mon avis. Mais je dois dire que je lis la traduction française et que ça n'aide sûrement pas. Reste que je trouve la forme pleine de potentiel, qu'on l'utilise pour l'écriture d'un film ou d'un livre.
9.3.05
G comme... Gars des vues
Gars des vues: Figure mystérieuse à qui l’on doit tout ce qui se passe d’intéressant au cinéma et à la télévision : héros échappant de justesse à la mort, amoureux se rencontrant par hasard, événements se produisant juste au bon moment, etc. Sans ce travailleur de l’ombre, le cinéma et la télé seraient aussi plates et décousues que la vraie vie. C’est lui qui élimine les longueurs, pimente les événements et rend les histoires intéressantes. Malheureusement, on ne remarque son travail que lorsqu’il est mal fait. L’expression «c’est arrangé avec le gars des vues a une connotation négative. Quand on l’utilise, on veut dire : «c’est MAL arrangé avec le gars des vues.»
Notez qu’on dit «arrangé AVEC le gars des vues» et non pas «arrangé PAR le gars des vues». J’en conclus que le gars des vues ne travaille pas seul. Que c’est plutôt un genre de consultant à qui les créateurs d’un film ou d’une série télé font appel. Voilà sans doute pourquoi la qualité de son travail diffère d’une oeuvre à l’autre.
J’imagine le gars des vues assis dans une salle obscure, le visage invisible, recevant tour à tour les créateurs qui ont besoin de ses services. Avouez que bien peu d’expressions québécoises sont aussi évocatrices.
Notez qu’on dit «arrangé AVEC le gars des vues» et non pas «arrangé PAR le gars des vues». J’en conclus que le gars des vues ne travaille pas seul. Que c’est plutôt un genre de consultant à qui les créateurs d’un film ou d’une série télé font appel. Voilà sans doute pourquoi la qualité de son travail diffère d’une oeuvre à l’autre.
J’imagine le gars des vues assis dans une salle obscure, le visage invisible, recevant tour à tour les créateurs qui ont besoin de ses services. Avouez que bien peu d’expressions québécoises sont aussi évocatrices.
4.3.05
Où tu t'en vas avec tes skis?
Voici un article sur le ski de fond que j'ai rédigé pour le site web du magazine Coup de Pouce. Ceux qui en veulent encore plus peuvent consulter Ski Glisse, mon blogue de ski de fond.
2.3.05
Chasse sous-marine au Québec
La chasse sous-marine n’est pas réservée aux plongeurs des mers tropicales. On peut très bien pratiquer ce sport « exotique » au Québec. La « pêche au harpon en nageant », comme on appelle poétiquement cette activité dans la documentation de la Société de la faune et des parcs du Québec, est régie par la même réglementation que la bonne vieille pêche à la ligne. Pour la pratiquer, il faut posséder un permis de pêche et respecter les limites de prises fixées pour chaque espèce de poissons.
Quelques restrictions spécifiques à la chasse sous-marine sont aussi en vigueur. Il notamment interdit de chasser le saumon, la ouananiche, le maskinongé, la touladis et l’esturgeon.
Les lacs du sud du Québec et la partie « eau douce » du fleuve Saint-Laurent sont les endroits les plus propices à la pratique de la chasse sous-marine dans la province. Plusieurs espèces habitant ces eaux se prêtent bien à la chasse sous-marine : dorés, achigans, brochets, perchaudes...
Au Québec, aucune loi interdit de chasser en scaphandre autonome. Mais c’est en plongée libre, en apnée si vous préférez, que le sport est le plus accessible et le plus intéressant. Comme les autres activités subaquatiques, il est préférable de ne pas la pratiquer en solitaire. La chasse sous-marine n’est pas non plus une activité pour ceux qui donnent leurs premiers coups de palmes. Pour se lancer dans l’aventure, il faut bien maîtriser les techniques de base de la plongée libre : palmage, vidange du masque, plongeon en canard pour s’enfoncer sans effort, équilibrage de la pression dans les oreilles, etc.
L’équipement
L’attirail du parfait petit chasseur sous-marin commence avec l’équipement de base de la plongée: palme, masque, tuba et vêtement isothermique protégeant du froid. Ainsi vêtu, vous aurez aussi besoin d’une ceinture de plomb pour contrôler votre flottabilité et vous enfoncer sous la surface pour traquer vos proies.
Pour manipuler vos prises sans risquer une morsure ou une éraflure, portez une paire de gants de plongée. Un couteau porté dans un étui facilement accessible fait aussi partie de l’équipement recommandé – surtout pour des raisons de sécurité. S’empêtrer dans une corde ou une ligne à pêche abandonnée représente un danger réel pour un plongeur en apnée. Le couteau idéal posséde donc une lame dentelée, conçue pour sectionner.
Autre pièce d’équipement à prévoir : une « chaîne à poissons » pour accrocher vos prises durant la plongée. Celles vendues pour la pêche à la ligne, portées à le ceinture, font tout à fait l’affaire.
Pour chasser, on a aussi besoin... d’une arme de chasse. Dans ce cas-ci, une arbalète sous-marine. Il en existe deux types sur le marché : celles dont les flèches sont propulsées par un ou plusieurs élastiques, et celles à air comprimé. Les modèles à élastiques conviennent mieux aux débutants. Ces arbalètes sont faciles à opérer, exigent peu d’entretien et sont sécuritaires... à condition qu’on les manipule correctement. Première règle : ne jamais bander une arbalète ou tirer une flèche à l’extérieur de l’eau. En plongée, enclenchez TOUJOURS le cran d’arrêt de votre arme. Attendez au dernier moment pour le désengager, juste avant de tirer.
Comptez environ 150$ pour vous procurer une arbalète de qualité suffisante. Vous en trouverez en vente dans la plupart des boutiques spécialisées en plongée sous-marine.
À l’eau
Avant de harponner un poisson, il faut commencer par le trouver. Pour y arriver, faites-vous le plus discret possible. Évitez les entrées à l’eau fracassantes, les violents de coups de palmes, les gestes brusques et les respirations bruyantes.
Le meilleur terrain de chasse : la frontière entre deux types de milieu aquatique – là où s’arrête un herbier de plantes aquatiques et commence un zone rocheuse par exemple. Inspectez tout ce qui peut constituer un abri pour un poisson sous l’eau : gros rochers, arbres morts flottants ou engloutis... Déplacez-vous lentement et ouvrez l’œil car les poissons sont des maîtres du camouflage
Une fois un poisson repéré, adaptez votre approche selon l’espèce. Un brochet par exemple, ne se laissera pas approcher de trop près. S’il vous repère, il gardera ses distances et détalera à toute allure au moindre geste agressif.
Un achigan se laissera approcher plus facilement. Si vous en repérer un en profondeur, vous pouvez même vous permettre de plonger directement vers lui. Le poisson prendra la fuite... mais si vous vous restez immobile sur le fond, il y a fort à parier qu’il se laissera gagner par la curiosité et reviendra vous examiner de plus près.
Quelques restrictions spécifiques à la chasse sous-marine sont aussi en vigueur. Il notamment interdit de chasser le saumon, la ouananiche, le maskinongé, la touladis et l’esturgeon.
Les lacs du sud du Québec et la partie « eau douce » du fleuve Saint-Laurent sont les endroits les plus propices à la pratique de la chasse sous-marine dans la province. Plusieurs espèces habitant ces eaux se prêtent bien à la chasse sous-marine : dorés, achigans, brochets, perchaudes...
Au Québec, aucune loi interdit de chasser en scaphandre autonome. Mais c’est en plongée libre, en apnée si vous préférez, que le sport est le plus accessible et le plus intéressant. Comme les autres activités subaquatiques, il est préférable de ne pas la pratiquer en solitaire. La chasse sous-marine n’est pas non plus une activité pour ceux qui donnent leurs premiers coups de palmes. Pour se lancer dans l’aventure, il faut bien maîtriser les techniques de base de la plongée libre : palmage, vidange du masque, plongeon en canard pour s’enfoncer sans effort, équilibrage de la pression dans les oreilles, etc.
L’équipement
L’attirail du parfait petit chasseur sous-marin commence avec l’équipement de base de la plongée: palme, masque, tuba et vêtement isothermique protégeant du froid. Ainsi vêtu, vous aurez aussi besoin d’une ceinture de plomb pour contrôler votre flottabilité et vous enfoncer sous la surface pour traquer vos proies.
Pour manipuler vos prises sans risquer une morsure ou une éraflure, portez une paire de gants de plongée. Un couteau porté dans un étui facilement accessible fait aussi partie de l’équipement recommandé – surtout pour des raisons de sécurité. S’empêtrer dans une corde ou une ligne à pêche abandonnée représente un danger réel pour un plongeur en apnée. Le couteau idéal posséde donc une lame dentelée, conçue pour sectionner.
Autre pièce d’équipement à prévoir : une « chaîne à poissons » pour accrocher vos prises durant la plongée. Celles vendues pour la pêche à la ligne, portées à le ceinture, font tout à fait l’affaire.
Pour chasser, on a aussi besoin... d’une arme de chasse. Dans ce cas-ci, une arbalète sous-marine. Il en existe deux types sur le marché : celles dont les flèches sont propulsées par un ou plusieurs élastiques, et celles à air comprimé. Les modèles à élastiques conviennent mieux aux débutants. Ces arbalètes sont faciles à opérer, exigent peu d’entretien et sont sécuritaires... à condition qu’on les manipule correctement. Première règle : ne jamais bander une arbalète ou tirer une flèche à l’extérieur de l’eau. En plongée, enclenchez TOUJOURS le cran d’arrêt de votre arme. Attendez au dernier moment pour le désengager, juste avant de tirer.
Comptez environ 150$ pour vous procurer une arbalète de qualité suffisante. Vous en trouverez en vente dans la plupart des boutiques spécialisées en plongée sous-marine.
À l’eau
Avant de harponner un poisson, il faut commencer par le trouver. Pour y arriver, faites-vous le plus discret possible. Évitez les entrées à l’eau fracassantes, les violents de coups de palmes, les gestes brusques et les respirations bruyantes.
Le meilleur terrain de chasse : la frontière entre deux types de milieu aquatique – là où s’arrête un herbier de plantes aquatiques et commence un zone rocheuse par exemple. Inspectez tout ce qui peut constituer un abri pour un poisson sous l’eau : gros rochers, arbres morts flottants ou engloutis... Déplacez-vous lentement et ouvrez l’œil car les poissons sont des maîtres du camouflage
Une fois un poisson repéré, adaptez votre approche selon l’espèce. Un brochet par exemple, ne se laissera pas approcher de trop près. S’il vous repère, il gardera ses distances et détalera à toute allure au moindre geste agressif.
Un achigan se laissera approcher plus facilement. Si vous en repérer un en profondeur, vous pouvez même vous permettre de plonger directement vers lui. Le poisson prendra la fuite... mais si vous vous restez immobile sur le fond, il y a fort à parier qu’il se laissera gagner par la curiosité et reviendra vous examiner de plus près.
Plage de Saint-Zotique
Coincé entre l’autoroute 20 et la rive nord du lac Saint-François, le petit village Saint-Zotique est surtout connu pour sa plage très fréquentée durant l’été. L’endroit ressemble pas mal à un centre de villégiature des mers du sud avec sa plage de sable, ses filets de volley-ball, ses jeux pour enfants, sa boutique de location de petites embarcations et ses espaces gazonnés où on peut s’installer pour pique-niquer à l’ombre d’un arbre.
La fin de semaine, la plage fourmille de monde et l’ambiance est assez électrique. Comme l’aire de baignade est assez restreinte et délimitées par des bouées, on peut difficilement faire autre chose que patauger. Inutile de vous présentez là avec vos palmes et votre masque.
Juste à côté de la plage, on trouve une curiosité assez intéressante : un quartier de maisons établi autour d’un réseau de canaux permettant aux résidants d’avoir leurs voitures garées devant chez eux et leurs bateaux amarrés derrière. Comme Venise, mais avec des bungalows…
La plage se trouve à la sortie 6 de l'autoute 20, à environ 45 minutes de Montréal. L'endroit est aussi populaire auprès des plaisanciers qui viennent s'ancrer au large de la plage pour se baigner et profiter du soleil.
La fin de semaine, la plage fourmille de monde et l’ambiance est assez électrique. Comme l’aire de baignade est assez restreinte et délimitées par des bouées, on peut difficilement faire autre chose que patauger. Inutile de vous présentez là avec vos palmes et votre masque.
Juste à côté de la plage, on trouve une curiosité assez intéressante : un quartier de maisons établi autour d’un réseau de canaux permettant aux résidants d’avoir leurs voitures garées devant chez eux et leurs bateaux amarrés derrière. Comme Venise, mais avec des bungalows…
La plage se trouve à la sortie 6 de l'autoute 20, à environ 45 minutes de Montréal. L'endroit est aussi populaire auprès des plaisanciers qui viennent s'ancrer au large de la plage pour se baigner et profiter du soleil.
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