Gars des vues: Figure mystérieuse à qui l’on doit tout ce qui se passe d’intéressant au cinéma et à la télévision : héros échappant de justesse à la mort, amoureux se rencontrant par hasard, événements se produisant juste au bon moment, etc. Sans ce travailleur de l’ombre, le cinéma et la télé seraient aussi plates et décousues que la vraie vie. C’est lui qui élimine les longueurs, pimente les événements et rend les histoires intéressantes. Malheureusement, on ne remarque son travail que lorsqu’il est mal fait. L’expression «c’est arrangé avec le gars des vues a une connotation négative. Quand on l’utilise, on veut dire : «c’est MAL arrangé avec le gars des vues.»
Notez qu’on dit «arrangé AVEC le gars des vues» et non pas «arrangé PAR le gars des vues». J’en conclus que le gars des vues ne travaille pas seul. Que c’est plutôt un genre de consultant à qui les créateurs d’un film ou d’une série télé font appel. Voilà sans doute pourquoi la qualité de son travail diffère d’une oeuvre à l’autre.
J’imagine le gars des vues assis dans une salle obscure, le visage invisible, recevant tour à tour les créateurs qui ont besoin de ses services. Avouez que bien peu d’expressions québécoises sont aussi évocatrices.
9.3.05
4.3.05
Où tu t'en vas avec tes skis?
Voici un article sur le ski de fond que j'ai rédigé pour le site web du magazine Coup de Pouce. Ceux qui en veulent encore plus peuvent consulter Ski Glisse, mon blogue de ski de fond.
2.3.05
Chasse sous-marine au Québec
La chasse sous-marine n’est pas réservée aux plongeurs des mers tropicales. On peut très bien pratiquer ce sport « exotique » au Québec. La « pêche au harpon en nageant », comme on appelle poétiquement cette activité dans la documentation de la Société de la faune et des parcs du Québec, est régie par la même réglementation que la bonne vieille pêche à la ligne. Pour la pratiquer, il faut posséder un permis de pêche et respecter les limites de prises fixées pour chaque espèce de poissons.
Quelques restrictions spécifiques à la chasse sous-marine sont aussi en vigueur. Il notamment interdit de chasser le saumon, la ouananiche, le maskinongé, la touladis et l’esturgeon.
Les lacs du sud du Québec et la partie « eau douce » du fleuve Saint-Laurent sont les endroits les plus propices à la pratique de la chasse sous-marine dans la province. Plusieurs espèces habitant ces eaux se prêtent bien à la chasse sous-marine : dorés, achigans, brochets, perchaudes...
Au Québec, aucune loi interdit de chasser en scaphandre autonome. Mais c’est en plongée libre, en apnée si vous préférez, que le sport est le plus accessible et le plus intéressant. Comme les autres activités subaquatiques, il est préférable de ne pas la pratiquer en solitaire. La chasse sous-marine n’est pas non plus une activité pour ceux qui donnent leurs premiers coups de palmes. Pour se lancer dans l’aventure, il faut bien maîtriser les techniques de base de la plongée libre : palmage, vidange du masque, plongeon en canard pour s’enfoncer sans effort, équilibrage de la pression dans les oreilles, etc.
L’équipement
L’attirail du parfait petit chasseur sous-marin commence avec l’équipement de base de la plongée: palme, masque, tuba et vêtement isothermique protégeant du froid. Ainsi vêtu, vous aurez aussi besoin d’une ceinture de plomb pour contrôler votre flottabilité et vous enfoncer sous la surface pour traquer vos proies.
Pour manipuler vos prises sans risquer une morsure ou une éraflure, portez une paire de gants de plongée. Un couteau porté dans un étui facilement accessible fait aussi partie de l’équipement recommandé – surtout pour des raisons de sécurité. S’empêtrer dans une corde ou une ligne à pêche abandonnée représente un danger réel pour un plongeur en apnée. Le couteau idéal posséde donc une lame dentelée, conçue pour sectionner.
Autre pièce d’équipement à prévoir : une « chaîne à poissons » pour accrocher vos prises durant la plongée. Celles vendues pour la pêche à la ligne, portées à le ceinture, font tout à fait l’affaire.
Pour chasser, on a aussi besoin... d’une arme de chasse. Dans ce cas-ci, une arbalète sous-marine. Il en existe deux types sur le marché : celles dont les flèches sont propulsées par un ou plusieurs élastiques, et celles à air comprimé. Les modèles à élastiques conviennent mieux aux débutants. Ces arbalètes sont faciles à opérer, exigent peu d’entretien et sont sécuritaires... à condition qu’on les manipule correctement. Première règle : ne jamais bander une arbalète ou tirer une flèche à l’extérieur de l’eau. En plongée, enclenchez TOUJOURS le cran d’arrêt de votre arme. Attendez au dernier moment pour le désengager, juste avant de tirer.
Comptez environ 150$ pour vous procurer une arbalète de qualité suffisante. Vous en trouverez en vente dans la plupart des boutiques spécialisées en plongée sous-marine.
À l’eau
Avant de harponner un poisson, il faut commencer par le trouver. Pour y arriver, faites-vous le plus discret possible. Évitez les entrées à l’eau fracassantes, les violents de coups de palmes, les gestes brusques et les respirations bruyantes.
Le meilleur terrain de chasse : la frontière entre deux types de milieu aquatique – là où s’arrête un herbier de plantes aquatiques et commence un zone rocheuse par exemple. Inspectez tout ce qui peut constituer un abri pour un poisson sous l’eau : gros rochers, arbres morts flottants ou engloutis... Déplacez-vous lentement et ouvrez l’œil car les poissons sont des maîtres du camouflage
Une fois un poisson repéré, adaptez votre approche selon l’espèce. Un brochet par exemple, ne se laissera pas approcher de trop près. S’il vous repère, il gardera ses distances et détalera à toute allure au moindre geste agressif.
Un achigan se laissera approcher plus facilement. Si vous en repérer un en profondeur, vous pouvez même vous permettre de plonger directement vers lui. Le poisson prendra la fuite... mais si vous vous restez immobile sur le fond, il y a fort à parier qu’il se laissera gagner par la curiosité et reviendra vous examiner de plus près.
Quelques restrictions spécifiques à la chasse sous-marine sont aussi en vigueur. Il notamment interdit de chasser le saumon, la ouananiche, le maskinongé, la touladis et l’esturgeon.
Les lacs du sud du Québec et la partie « eau douce » du fleuve Saint-Laurent sont les endroits les plus propices à la pratique de la chasse sous-marine dans la province. Plusieurs espèces habitant ces eaux se prêtent bien à la chasse sous-marine : dorés, achigans, brochets, perchaudes...
Au Québec, aucune loi interdit de chasser en scaphandre autonome. Mais c’est en plongée libre, en apnée si vous préférez, que le sport est le plus accessible et le plus intéressant. Comme les autres activités subaquatiques, il est préférable de ne pas la pratiquer en solitaire. La chasse sous-marine n’est pas non plus une activité pour ceux qui donnent leurs premiers coups de palmes. Pour se lancer dans l’aventure, il faut bien maîtriser les techniques de base de la plongée libre : palmage, vidange du masque, plongeon en canard pour s’enfoncer sans effort, équilibrage de la pression dans les oreilles, etc.
L’équipement
L’attirail du parfait petit chasseur sous-marin commence avec l’équipement de base de la plongée: palme, masque, tuba et vêtement isothermique protégeant du froid. Ainsi vêtu, vous aurez aussi besoin d’une ceinture de plomb pour contrôler votre flottabilité et vous enfoncer sous la surface pour traquer vos proies.
Pour manipuler vos prises sans risquer une morsure ou une éraflure, portez une paire de gants de plongée. Un couteau porté dans un étui facilement accessible fait aussi partie de l’équipement recommandé – surtout pour des raisons de sécurité. S’empêtrer dans une corde ou une ligne à pêche abandonnée représente un danger réel pour un plongeur en apnée. Le couteau idéal posséde donc une lame dentelée, conçue pour sectionner.
Autre pièce d’équipement à prévoir : une « chaîne à poissons » pour accrocher vos prises durant la plongée. Celles vendues pour la pêche à la ligne, portées à le ceinture, font tout à fait l’affaire.
Pour chasser, on a aussi besoin... d’une arme de chasse. Dans ce cas-ci, une arbalète sous-marine. Il en existe deux types sur le marché : celles dont les flèches sont propulsées par un ou plusieurs élastiques, et celles à air comprimé. Les modèles à élastiques conviennent mieux aux débutants. Ces arbalètes sont faciles à opérer, exigent peu d’entretien et sont sécuritaires... à condition qu’on les manipule correctement. Première règle : ne jamais bander une arbalète ou tirer une flèche à l’extérieur de l’eau. En plongée, enclenchez TOUJOURS le cran d’arrêt de votre arme. Attendez au dernier moment pour le désengager, juste avant de tirer.
Comptez environ 150$ pour vous procurer une arbalète de qualité suffisante. Vous en trouverez en vente dans la plupart des boutiques spécialisées en plongée sous-marine.
À l’eau
Avant de harponner un poisson, il faut commencer par le trouver. Pour y arriver, faites-vous le plus discret possible. Évitez les entrées à l’eau fracassantes, les violents de coups de palmes, les gestes brusques et les respirations bruyantes.
Le meilleur terrain de chasse : la frontière entre deux types de milieu aquatique – là où s’arrête un herbier de plantes aquatiques et commence un zone rocheuse par exemple. Inspectez tout ce qui peut constituer un abri pour un poisson sous l’eau : gros rochers, arbres morts flottants ou engloutis... Déplacez-vous lentement et ouvrez l’œil car les poissons sont des maîtres du camouflage
Une fois un poisson repéré, adaptez votre approche selon l’espèce. Un brochet par exemple, ne se laissera pas approcher de trop près. S’il vous repère, il gardera ses distances et détalera à toute allure au moindre geste agressif.
Un achigan se laissera approcher plus facilement. Si vous en repérer un en profondeur, vous pouvez même vous permettre de plonger directement vers lui. Le poisson prendra la fuite... mais si vous vous restez immobile sur le fond, il y a fort à parier qu’il se laissera gagner par la curiosité et reviendra vous examiner de plus près.
Plage de Saint-Zotique
Coincé entre l’autoroute 20 et la rive nord du lac Saint-François, le petit village Saint-Zotique est surtout connu pour sa plage très fréquentée durant l’été. L’endroit ressemble pas mal à un centre de villégiature des mers du sud avec sa plage de sable, ses filets de volley-ball, ses jeux pour enfants, sa boutique de location de petites embarcations et ses espaces gazonnés où on peut s’installer pour pique-niquer à l’ombre d’un arbre.
La fin de semaine, la plage fourmille de monde et l’ambiance est assez électrique. Comme l’aire de baignade est assez restreinte et délimitées par des bouées, on peut difficilement faire autre chose que patauger. Inutile de vous présentez là avec vos palmes et votre masque.
Juste à côté de la plage, on trouve une curiosité assez intéressante : un quartier de maisons établi autour d’un réseau de canaux permettant aux résidants d’avoir leurs voitures garées devant chez eux et leurs bateaux amarrés derrière. Comme Venise, mais avec des bungalows…
La plage se trouve à la sortie 6 de l'autoute 20, à environ 45 minutes de Montréal. L'endroit est aussi populaire auprès des plaisanciers qui viennent s'ancrer au large de la plage pour se baigner et profiter du soleil.
La fin de semaine, la plage fourmille de monde et l’ambiance est assez électrique. Comme l’aire de baignade est assez restreinte et délimitées par des bouées, on peut difficilement faire autre chose que patauger. Inutile de vous présentez là avec vos palmes et votre masque.
Juste à côté de la plage, on trouve une curiosité assez intéressante : un quartier de maisons établi autour d’un réseau de canaux permettant aux résidants d’avoir leurs voitures garées devant chez eux et leurs bateaux amarrés derrière. Comme Venise, mais avec des bungalows…
La plage se trouve à la sortie 6 de l'autoute 20, à environ 45 minutes de Montréal. L'endroit est aussi populaire auprès des plaisanciers qui viennent s'ancrer au large de la plage pour se baigner et profiter du soleil.
1.3.05
Réserve du lac Saint-François
Adossée à la frontière américaine, la réserve nationale de la faune du lac Saint-François est le point le plus au sud de tout le Québec. Ça tombe bien : la réserve est un vaste marais percé de chenaux qui rappelle les bayous de la Louisiane. C’est un des seuls endroits où on peut voir de quoi avait l’air les berges du lac Saint-François avant qu’elles soient drainées et remblayées pour faciliter leur occupation.
Zone de transition entre la terre et l’eau, ce milieu humide fait le bonheur des canoteurs et les kayakistes. Les bateaux à moteur y sont en effet interdits. Les rameurs possédant leur propre embarcation peuvent visiter gratuitement la réserve. Les autres peuvent faire de la randonnée louer un canot ou participer à une excursion guidée en rabaska, un canot format géant capable de transporter une douzaine de personnes.
Avis aux couples qui comme nous décident de louer un canot : pour des rameurs du dimanche, canoter en duo dans les étroits chenaux du marais constitue une épreuve pour une relation. L’expérience est toutefois très agréable. La végétation est luxuriante et on aperçoit de très nombreux oiseaux. L'endroit est d'ailleurs fréquenté par les amateurs d'ornithologie. On peut débarquer sur une île et faire une petite promenade. Et les rameurs aguerris peuvent s’aventurer sur le lac proprement dit et visiter un véritable archipel d’îles faisant aussi partie de la réserve.
L’entrée de la réserve se trouve sur le chemin de la pointe Fraser à Dundee, le dernier village sur la route 132 avant la frontière américaine. Si vous visitez la réserve, n’hésitez pas à pousser jusqu’à la frontière. Vous trouverez là un minuscule poste de douane et joli hameau s’étendant des deux côtés de la superbe rivière aux Saumons, qui sert de démarcation entre le Canada et les États-Unis. Vraiment curieux comme endroit.
Zone de transition entre la terre et l’eau, ce milieu humide fait le bonheur des canoteurs et les kayakistes. Les bateaux à moteur y sont en effet interdits. Les rameurs possédant leur propre embarcation peuvent visiter gratuitement la réserve. Les autres peuvent faire de la randonnée louer un canot ou participer à une excursion guidée en rabaska, un canot format géant capable de transporter une douzaine de personnes.
Avis aux couples qui comme nous décident de louer un canot : pour des rameurs du dimanche, canoter en duo dans les étroits chenaux du marais constitue une épreuve pour une relation. L’expérience est toutefois très agréable. La végétation est luxuriante et on aperçoit de très nombreux oiseaux. L'endroit est d'ailleurs fréquenté par les amateurs d'ornithologie. On peut débarquer sur une île et faire une petite promenade. Et les rameurs aguerris peuvent s’aventurer sur le lac proprement dit et visiter un véritable archipel d’îles faisant aussi partie de la réserve.
L’entrée de la réserve se trouve sur le chemin de la pointe Fraser à Dundee, le dernier village sur la route 132 avant la frontière américaine. Si vous visitez la réserve, n’hésitez pas à pousser jusqu’à la frontière. Vous trouverez là un minuscule poste de douane et joli hameau s’étendant des deux côtés de la superbe rivière aux Saumons, qui sert de démarcation entre le Canada et les États-Unis. Vraiment curieux comme endroit.
Village abandonné de Godmanchester
Les vrais villages abandonnés sont rarement aussi spectaculaires que ceux du cinéma. Celui de Godmanchester, à quelques kilomètres au sud de Saint-Anicet, ne comporte qu’une seule structure clairement visible: les ruines d’une église protestante construite en 1851, juste au moment où le village amorçait le déclin qui allait conduire à son abandon. Le reste se résume à des fondations et à des talus qui excitent considérablement les archéologues, mais le profane a bien du mal à s’imaginer que les berges de la rivière La Guerre ont déjà abrité un hameau d’une centaine d’habitants.
Fondé en 1820 par Alexander McBain, un entrepreneur d'origine écossaise qui s’était lancé dans l’exploitation forestière, le village de Godmanchester a été pendant un temps le principal centre d’activité de la région, avant de s’éteindre peu à peu à partir de 1850. D’abord à cause de l’épuisement de la ressource forestière, mais aussi en raison de deux facteurs échappant complètement au contrôle de ses habitants
En 1849, la construction du vieux canal Beauharnois et l’édification de barrages à l’extrémité est du Lac Saint-François fontt monter le niveau des eaux du lac et de la rivière La Guerre. Une partie du village de Godmanchester se retrouve alors inondé.
À la même époque, l’utilisation des bateaux à vapeur pour la navigation commerciale se généralise dans cette partie du Saint-Laurent. Les vapeurs remplacent les «bateaux Durham», d’étroites barges d’une longueur de soixante pieds propulsées à voile et à force de bras. En raison de leurs petites dimensions et de leur faible tirant d’eau, ces bateaux capables de transporter douze tonnes de marchandises arrivaient à remonter la rivière La Guerre sur une distance de quatre kilomètres pour approvisionner le village de Godmanchester. Ce n’est pas le cas des navires à vapeur pour qui on construit bientôt un nouveau quai près de l’embouchure de la rivière – quai qui allait donner naissance au village de Saint-Anicet.
Le village abandonné de Godmanchester est situé sur le chemin de la rivière La Guerre à un environ un kilomètre à l’ouest de l’intersection entre celui-ci et la montée Quesnel. Les ruines de l’église sont clairement visibles de la route. L’église est entourée d’un cimetière dont les pierres tombales sont disposées sans aucun ordre apparent, ce qui trahit les origines écossaises des fondateurs du village. Les restes du hameau se trouvent sur les terres d’une ferme, mais l’accès se fait sans problème. La maison de cette ferme faisait d’ailleurs partie de la bourgade. Elle a été construite en 1837 par John McDonald, qui était devenu «maître» du village après la mort accidentelle d’Alexander McBain.
Fondé en 1820 par Alexander McBain, un entrepreneur d'origine écossaise qui s’était lancé dans l’exploitation forestière, le village de Godmanchester a été pendant un temps le principal centre d’activité de la région, avant de s’éteindre peu à peu à partir de 1850. D’abord à cause de l’épuisement de la ressource forestière, mais aussi en raison de deux facteurs échappant complètement au contrôle de ses habitants
En 1849, la construction du vieux canal Beauharnois et l’édification de barrages à l’extrémité est du Lac Saint-François fontt monter le niveau des eaux du lac et de la rivière La Guerre. Une partie du village de Godmanchester se retrouve alors inondé.
À la même époque, l’utilisation des bateaux à vapeur pour la navigation commerciale se généralise dans cette partie du Saint-Laurent. Les vapeurs remplacent les «bateaux Durham», d’étroites barges d’une longueur de soixante pieds propulsées à voile et à force de bras. En raison de leurs petites dimensions et de leur faible tirant d’eau, ces bateaux capables de transporter douze tonnes de marchandises arrivaient à remonter la rivière La Guerre sur une distance de quatre kilomètres pour approvisionner le village de Godmanchester. Ce n’est pas le cas des navires à vapeur pour qui on construit bientôt un nouveau quai près de l’embouchure de la rivière – quai qui allait donner naissance au village de Saint-Anicet.
Le village abandonné de Godmanchester est situé sur le chemin de la rivière La Guerre à un environ un kilomètre à l’ouest de l’intersection entre celui-ci et la montée Quesnel. Les ruines de l’église sont clairement visibles de la route. L’église est entourée d’un cimetière dont les pierres tombales sont disposées sans aucun ordre apparent, ce qui trahit les origines écossaises des fondateurs du village. Les restes du hameau se trouvent sur les terres d’une ferme, mais l’accès se fait sans problème. La maison de cette ferme faisait d’ailleurs partie de la bourgade. Elle a été construite en 1837 par John McDonald, qui était devenu «maître» du village après la mort accidentelle d’Alexander McBain.
Site archologique Droulers
On a découvert jusqu’à ce jour une quinzaine de sites archéologiques amérindiens dans la région de Saint-Anciet. Le seul qu’on a transformé en attraction touristique et l’impressionnant site Droulers, ainsi nommé parce qu’il se trouve sur les terres d’un agriculteur appelé Droulers. Sur une colline, les archéologues ont trouvé les vestiges d’un village iroquoien occupé entre le 14ième et le 16ième siècle : ruines d’habitation, fragments de poteries, restes d’outils en pierre et en os, déchets culinaires...
La véritable attraction touristique est cependant une reconstitution grandeur nature du village érigée juste à côté du site archéologique proprement dit. Le village est constitué d’impressionnantes «maisons longues», les habitations en bois que construisaient les Iroquiens, entourés d’une haute palissade elle aussi en bois qui protégeait les villageois du vents et de leurs ennemis. On peut faire une visite guidée du village pour en savoir plus sur le mode de vie des Iroquiens. On y apprend notamment que ces amérindiens étaient des agriculteurs qui cultivaient le maïs, les haricots et la courge.
Le site est situé sur le chemin Leahy, à quelques kilomètres du lac Saint-François, tout près de Saint-Anicet. Même si c’est une réplique, le village a quelque chose de solennel et de majestueux. Et puis c'est toujours étrange d'imaginer que 400 amérindiens vivaient exactement où on se trouve il y a quelques siècles.
La véritable attraction touristique est cependant une reconstitution grandeur nature du village érigée juste à côté du site archéologique proprement dit. Le village est constitué d’impressionnantes «maisons longues», les habitations en bois que construisaient les Iroquiens, entourés d’une haute palissade elle aussi en bois qui protégeait les villageois du vents et de leurs ennemis. On peut faire une visite guidée du village pour en savoir plus sur le mode de vie des Iroquiens. On y apprend notamment que ces amérindiens étaient des agriculteurs qui cultivaient le maïs, les haricots et la courge.
Le site est situé sur le chemin Leahy, à quelques kilomètres du lac Saint-François, tout près de Saint-Anicet. Même si c’est une réplique, le village a quelque chose de solennel et de majestueux. Et puis c'est toujours étrange d'imaginer que 400 amérindiens vivaient exactement où on se trouve il y a quelques siècles.
Île Raymond
Pas besoin de voyager jusque dans le sud pour siroter un verre sur un îlot exotique. On peut simplement visiter l’île Raymond sur le lac Saint-François. Situé au large du village de Sainte-Barbe sur la rive sud du lac, l’île Raymond abrite un quai et un restaurant-bar fréquenté par les plaisanciers naviguant sur le lac durant la saison estivale. Si vous voulez vous y rendre en bateau, notez que l’île Raymond s’appelle «île des francs-tireurs» sur les cartes marines
Mais pas besoin de posséder une embarcation pour visiter l’île. Les propriétaires de l’île offrent aux visiteurs «terrestres» un service gratuit de bateau-passeur. L’embarcadère se trouve au bout de la 39ième avenue à Sainte-Barbe. Il y a un stationnement où on peut laisser sa voiture et un téléphone qui permet d’appeler à l’île et de demander que le bateau vienne nous chercher.
L’endroit vaut largement une petite visite ne serait-ce que pour la petite croisière sur le lac et son caractère particulier. Le restaurant et sa terrasse sont rustiques, mais agréables L’île possède aussi un attrait particulier pour les amateurs de plongée en apnée: une épave... automobile.
Selon les «indigènes locaux», il s’agit d’une Mini Austin coulée dans les années 70 alors qu’elle participait à une course sur la glace. La voiture repose à une trentaine de mètres au large de l’île, dans moins de deux mètres d’eau. Pour l’atteindre, il suffit de se mettre à l’eau derrière le restaurant de l’île. L’épave se trouve alors légèrement sur la droite. Malmenée chaque hiver par la glace, la petite auto a été sectionnée en deux et a perdu son toit. Elle sert néanmoins d’abri à une multitude de crapets de roche. Les quatres roues, le volant, le moteur et la batterie de la voiture sont clairement visibles dans les eaux claires du lac. La forêt d’herbes aquatique qui l’entoure est aussi intéressante à explorer. J’ai croisé là de superbes achigans. Comme la circulation nautique est assez intense aux abords de l’île, mieux vaut avoir un drapeau de plongée.
Mais pas besoin de posséder une embarcation pour visiter l’île. Les propriétaires de l’île offrent aux visiteurs «terrestres» un service gratuit de bateau-passeur. L’embarcadère se trouve au bout de la 39ième avenue à Sainte-Barbe. Il y a un stationnement où on peut laisser sa voiture et un téléphone qui permet d’appeler à l’île et de demander que le bateau vienne nous chercher.
L’endroit vaut largement une petite visite ne serait-ce que pour la petite croisière sur le lac et son caractère particulier. Le restaurant et sa terrasse sont rustiques, mais agréables L’île possède aussi un attrait particulier pour les amateurs de plongée en apnée: une épave... automobile.
Selon les «indigènes locaux», il s’agit d’une Mini Austin coulée dans les années 70 alors qu’elle participait à une course sur la glace. La voiture repose à une trentaine de mètres au large de l’île, dans moins de deux mètres d’eau. Pour l’atteindre, il suffit de se mettre à l’eau derrière le restaurant de l’île. L’épave se trouve alors légèrement sur la droite. Malmenée chaque hiver par la glace, la petite auto a été sectionnée en deux et a perdu son toit. Elle sert néanmoins d’abri à une multitude de crapets de roche. Les quatres roues, le volant, le moteur et la batterie de la voiture sont clairement visibles dans les eaux claires du lac. La forêt d’herbes aquatique qui l’entoure est aussi intéressante à explorer. J’ai croisé là de superbes achigans. Comme la circulation nautique est assez intense aux abords de l’île, mieux vaut avoir un drapeau de plongée.
Parc sous-marin lac Saint-François
Autrefois, il fallait qu’un bateau fasse naufrage pour devenir une épave. De nos jours, la mode est plutôt à couler volontairement des navires pour les transformer en sites de plongée sous-marine et en récif artificiel favorisant le développement de la vie aquatique.
Situé au large de Les Côteaux, un peu au nord-est du chenal de la voie martime, le parc sous-marin du lac Saint-François met en vedette deux bateaux envoyés par le fond par la boutique de plongée Les Explorateurs Sous-Marins de Saint-Zotique il y a quelques années. L’Anabelle, un bateau de pêche d’une dizaine de mètres de long, gît dans environ huit mètres d’eau. L’Anne-Marie G, un autre bateau de pêche long de 15 mètres, repose pour sa part à une profondeur d’une douzaine de mètres. Une collection d’ancres coulées à proximité complète le parc. L’emplacement des trois «attractions» est marqué par des bouées sur lequel on pet amarrer son bateau. Des cordes disposées sur le fond permettent de circuler facilement d’un site à l’autre.
Total Diving, à qui appartient maintenant la boutique des Explorateurs Sous-Marins, offre un service de charters aux plongeurs voulant visiter le parc.
Situé au large de Les Côteaux, un peu au nord-est du chenal de la voie martime, le parc sous-marin du lac Saint-François met en vedette deux bateaux envoyés par le fond par la boutique de plongée Les Explorateurs Sous-Marins de Saint-Zotique il y a quelques années. L’Anabelle, un bateau de pêche d’une dizaine de mètres de long, gît dans environ huit mètres d’eau. L’Anne-Marie G, un autre bateau de pêche long de 15 mètres, repose pour sa part à une profondeur d’une douzaine de mètres. Une collection d’ancres coulées à proximité complète le parc. L’emplacement des trois «attractions» est marqué par des bouées sur lequel on pet amarrer son bateau. Des cordes disposées sur le fond permettent de circuler facilement d’un site à l’autre.
Total Diving, à qui appartient maintenant la boutique des Explorateurs Sous-Marins, offre un service de charters aux plongeurs voulant visiter le parc.
Récif du Grenadier
Sur les cartes marines, on l’appelle platement «The Lump», un nom qui ne rend pas justice à cet imposant écueil rocheux affleurant la surface au beau milieu du lac Saint-François. Situé tout juste à l’ouest de l’île du Grenadier, à environ deux kilomètres au large de Sainte-Barbe, le récif du Grenadier n’est signalé par aucune bouée même s’il présente un danger réel pour la navigation. À certains endroits, il y a à peine cinquante centimètres d’eau par dessus les rochers formant le sommet de cette colline sous-marine.
Le haut-fond n’a peut-être pas la splendeur des récifs des mers tropicales, mais c’est quand même un magnifique site de plongée, que ce soit en apnée ou en scaphandre autonome. Couvert d’herbes aquatiques, le récif et son pourtour forme un oasis sous-marin abritant à peu près toutes les espèces de poissons du lac Saint-François : crapets, perchaudes, achigans, brochets maskinongés, barbottes, dorés, anguilles... Comme l’endroit est assez loin au large, la visibilité est exceptionnelle – du moins pour le Québec. En apnée, on peut passer une éternité à explorer le sommet du récif. En scaphandre autonome, on peut descendre le long de ses flancs pour atteindre des «prairies sous-marines» où foisonnent la faune et la flore.
Comme il est situé au beau milieu du lac et entièrement dissimulé sous la surface, le récif n’est pas facile d’accès. Pour les plongeurs en scaphandre autonome, la solution la plus simple est sans doute de s’adresser à la boutique Total Diving de Saint-Zotique qui effectue des sorties régulières au récif pendant l’été.
Si vous possédez une embarcation, les rampes de mises à l’eau les plus proches sont celles de Port-Lewis et de Saint-Zotique. Comme l’endroit est très exposé au vent, mieux vaut éviter de le visiter les jours où ça souffle fort. L’île du Grenadier offre toutefois une certaine protection contre le vent d’est. La face nord de l’île est aussi un site de plongée intéressant, en particulier pour l’apnée et la chasse sous-marine. Tout près se trouve un «tombant» vertical descendant à environ cinq mètres et fréquenté par de nombreux poissons.
Le haut-fond n’a peut-être pas la splendeur des récifs des mers tropicales, mais c’est quand même un magnifique site de plongée, que ce soit en apnée ou en scaphandre autonome. Couvert d’herbes aquatiques, le récif et son pourtour forme un oasis sous-marin abritant à peu près toutes les espèces de poissons du lac Saint-François : crapets, perchaudes, achigans, brochets maskinongés, barbottes, dorés, anguilles... Comme l’endroit est assez loin au large, la visibilité est exceptionnelle – du moins pour le Québec. En apnée, on peut passer une éternité à explorer le sommet du récif. En scaphandre autonome, on peut descendre le long de ses flancs pour atteindre des «prairies sous-marines» où foisonnent la faune et la flore.
Comme il est situé au beau milieu du lac et entièrement dissimulé sous la surface, le récif n’est pas facile d’accès. Pour les plongeurs en scaphandre autonome, la solution la plus simple est sans doute de s’adresser à la boutique Total Diving de Saint-Zotique qui effectue des sorties régulières au récif pendant l’été.
Si vous possédez une embarcation, les rampes de mises à l’eau les plus proches sont celles de Port-Lewis et de Saint-Zotique. Comme l’endroit est très exposé au vent, mieux vaut éviter de le visiter les jours où ça souffle fort. L’île du Grenadier offre toutefois une certaine protection contre le vent d’est. La face nord de l’île est aussi un site de plongée intéressant, en particulier pour l’apnée et la chasse sous-marine. Tout près se trouve un «tombant» vertical descendant à environ cinq mètres et fréquenté par de nombreux poissons.
Chili Colorado
Se procurer un paquet de cubes de bœuf à ragoût et un paquet de cubes de porc à ragoût. Couper un oignon en morceaux. Mettre un peu d’huile d’olive dans une grande casserole et chauffer à feu élevé. Balancer dans la casserole la viande et l’oignon. Faire brunir la viande en la brassant constamment. Ajouter ensuite assez de sauce au piment pour presque couvrir la viande, une tasse de bouillon de poulet et une tomates coupées en gros morceaux. Laisser ensuite mijoter à feu doux pendant à peu près deux heures ou jusqu’à ce que la viande soit très très très très tendre. C’est important de cuire à découvert que la sauce devienne onctueuse. Si ça épaissit trop vite, ajouter du bouillon de poulet ou de l’eau.
Quand la viande est bien cuite, ajouter une boîte de fèves noires ou rouges et mijoter encore cinq minutes. Servir avec du riz et des tortillas de farine. Pour plus de piquant, vous pouvez ajouter un piment frais rouge ou vert vidé de ses graines et coupé en morceaux en début de cuisson.
Quand la viande est bien cuite, ajouter une boîte de fèves noires ou rouges et mijoter encore cinq minutes. Servir avec du riz et des tortillas de farine. Pour plus de piquant, vous pouvez ajouter un piment frais rouge ou vert vidé de ses graines et coupé en morceaux en début de cuisson.
Les Expos survivent... au Vermont
Difficile de trouver cadre plus pittoresque pour assister à un match de baseball que le Centennial Field de Burlington, domicile des Expos du Vermont de la Ligue New York-Penn. Inauguré en 1906, le stade nous ramène à la belle époque du baseball. Le «grand stand» est coiffé d’un toit et peint en vert foncé, comme le veut la tradition. Un imposant tableau d’affichage domine le champ gauche. La clôture du champ extérieur est imposante et recouverte de panneaux publicitaires. On se croirait dans les années 50. Même Champ, la mascotte à l’effigie du monstre du Lac Champlain, possède un certain charme.
Un seul bémol : le territoire des balles fausses est immense et on se trouve un peu loin de l’action. En revanche, les Expos du Vermont jouent leurs matchs locaux devant des foules nombreuses et enthousiastes. La moyenne d’assistance est de 3000 personnes. Avant une rencontre, on a l’impression que toute la ville converge à pied vers le stade construit tout près d’une zone résidentielle. Et pour cause : les places de stationnement sont peu nombreuses aux abords du stade. Pour les Québécois en visite, la meilleure solution est de laisser sa voiture dans un vaste stationnement situé au centre du campus de l’université du Vermont et de profiter du service de navette en autobus qui nous conduit au stade et nous ramène après le match. Il y a plusieurs autobus et on attend jamais plus que quelques minutes.
Les Expos du Vermont sont la filiale A «short season» des défunts Expos de Montréal, les Nationals de Washington. «Short season» signifie que les équipes de la Ligue New York-Penn font disputent un calendrier de 76 parties de la mi-juin au début septembre. Le début de saison tardif permet aux joueurs universitaires américains qui viennent d'être repêchés par une équipe des majeurs de terminer leur année scolaire avant de faire leur début chez les professionnels. La plupart des joueurs de la Ligue New York-Penn sont dans cette situation. D'autres ont joué une saison dans une "ligue des recrues" comme la Gulf Coast League.
Il faut environ une heure et demi pour aller à Burlington à partir de Montréal par l’Interstate 89. Pour se rendre au stationnement d’où part le service de navette, il faut prendre la sortie 14 Ouest puis East Avenue. Des panneaux indiquent ensuite la direction du stationnement.
Un seul bémol : le territoire des balles fausses est immense et on se trouve un peu loin de l’action. En revanche, les Expos du Vermont jouent leurs matchs locaux devant des foules nombreuses et enthousiastes. La moyenne d’assistance est de 3000 personnes. Avant une rencontre, on a l’impression que toute la ville converge à pied vers le stade construit tout près d’une zone résidentielle. Et pour cause : les places de stationnement sont peu nombreuses aux abords du stade. Pour les Québécois en visite, la meilleure solution est de laisser sa voiture dans un vaste stationnement situé au centre du campus de l’université du Vermont et de profiter du service de navette en autobus qui nous conduit au stade et nous ramène après le match. Il y a plusieurs autobus et on attend jamais plus que quelques minutes.
Les Expos du Vermont sont la filiale A «short season» des défunts Expos de Montréal, les Nationals de Washington. «Short season» signifie que les équipes de la Ligue New York-Penn font disputent un calendrier de 76 parties de la mi-juin au début septembre. Le début de saison tardif permet aux joueurs universitaires américains qui viennent d'être repêchés par une équipe des majeurs de terminer leur année scolaire avant de faire leur début chez les professionnels. La plupart des joueurs de la Ligue New York-Penn sont dans cette situation. D'autres ont joué une saison dans une "ligue des recrues" comme la Gulf Coast League.
Il faut environ une heure et demi pour aller à Burlington à partir de Montréal par l’Interstate 89. Pour se rendre au stationnement d’où part le service de navette, il faut prendre la sortie 14 Ouest puis East Avenue. Des panneaux indiquent ensuite la direction du stationnement.
Enchilada rojo
Couvrir le fond d’une assiette en aluminium avec de la sauce au piment. Mettre dans l’assiette deux tortillas de maïs en les disposant l’une sur l’autre. Garnir de poulet cuit. Placer une autre tortilla sur le poulet. Noyer la pile de tortillas dans la sauce au piment, puis garnir de fromage râpé. Enfourner à 400 degrés un vingtaine de minutes ou jusqu'à ce que les tortillas soit bien cuites et ramollies.
Riz mexicain express
Verser un peu d’huile dans une poêlon et faire sauter à peu près une tasse de grains de riz jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Ajouter à peu près deux tasses de bouillon de poulet, un oignon haché finement, une gousse d’ail passée dans le presse-ail, une tomate coupée en morceau et un demi piment frais vidé des ses graines et coupé très finement. Laisser mijoter jusqu’à ce que le riz soit cuit. Ajouter du bouillon de poulet ou de l’eau au besoin. Vous pouvez remplacer le piment frais par deux pincés de flocons de piment séché.
La Cape Cod League
Beaucoup de Québécois prennent leurs vacances à Cape Cod pour profiter de ses plages et de son ambiance particulière. Pour l’amateur de baseball, il y a une autre très bonne raison de visiter la péninsule du Massachusetts : la Cape Cod Baseball League, l’une des plus prestigieuses ligues de baseball amateur aux États-Unis.
La Cape Cod League est une ligue d’été pour les joueurs universitaires américains qui n’ont pas encore complété leurs études. La saison débute à la mi-juin et se termine à la mi-août. Chaque formation dispute 44 parties. Durant l’hiver, les recruteurs des dix équipes du circuit écument les campus américains afin de rassembler le meilleur alignement possible. Il existe plusieurs ligues d’été pour joueurs universitaires (dont une en Alaska), mais la Cape Cod League est la plus illustre. Elle attire donc les meilleurs espoirs. Une équipe d’étoile composée d’anciens de la Cape Cod League pourrait compter sur Jeff Bagwell au premier-but, Jeff Kent au deuxième, Nomar Garciaparra à l’arrêt-court, Robin Ventura au troisième coussin, Lance Berkman, Tim Salmon et Pat Burrell au champ extérieur, Jason Varitek derrière le marbre et Mark Mulder au monticule. Et je ne parle que de joueurs actifs...
Cette abondance de talent prometteur n’est pas la seule vertu de la ligue. Toutes les villes du circuit sont à moins d’heure de route l’une de l’autre. Le visiteur peut donc très facilement assister à un match tous les soirs dans une ville différente – le plus souvent dans un décor enchanteur. Partout, l’atmosphère aux matchs est extraordinaire. Le circuit accueille des joueurs universitaires depuis le milieu des années 50 et les gens du coin sont attachés à cette tradition. Durant la saison, c’est toute la péninsule qui vibre au rythme de sa ligue de baseball.
La Cape Cod League a la réputation d’être une «ligue de lanceurs», en grande partie parce qu’elle utilise des bâtons de bois. La plupart des frappeurs en sont à leur première expérience avec de tels instruments et vivent une difficile adaptation. Résultat : des matchs serrés qui se déroulent rapidement et où la stratégie est à l’honneur. Parfait pour les puristes...
La Cape Cod League est une ligue d’été pour les joueurs universitaires américains qui n’ont pas encore complété leurs études. La saison débute à la mi-juin et se termine à la mi-août. Chaque formation dispute 44 parties. Durant l’hiver, les recruteurs des dix équipes du circuit écument les campus américains afin de rassembler le meilleur alignement possible. Il existe plusieurs ligues d’été pour joueurs universitaires (dont une en Alaska), mais la Cape Cod League est la plus illustre. Elle attire donc les meilleurs espoirs. Une équipe d’étoile composée d’anciens de la Cape Cod League pourrait compter sur Jeff Bagwell au premier-but, Jeff Kent au deuxième, Nomar Garciaparra à l’arrêt-court, Robin Ventura au troisième coussin, Lance Berkman, Tim Salmon et Pat Burrell au champ extérieur, Jason Varitek derrière le marbre et Mark Mulder au monticule. Et je ne parle que de joueurs actifs...
Cette abondance de talent prometteur n’est pas la seule vertu de la ligue. Toutes les villes du circuit sont à moins d’heure de route l’une de l’autre. Le visiteur peut donc très facilement assister à un match tous les soirs dans une ville différente – le plus souvent dans un décor enchanteur. Partout, l’atmosphère aux matchs est extraordinaire. Le circuit accueille des joueurs universitaires depuis le milieu des années 50 et les gens du coin sont attachés à cette tradition. Durant la saison, c’est toute la péninsule qui vibre au rythme de sa ligue de baseball.
La Cape Cod League a la réputation d’être une «ligue de lanceurs», en grande partie parce qu’elle utilise des bâtons de bois. La plupart des frappeurs en sont à leur première expérience avec de tels instruments et vivent une difficile adaptation. Résultat : des matchs serrés qui se déroulent rapidement et où la stratégie est à l’honneur. Parfait pour les puristes...
Anticanadien
J’haïs le Canada. Et pas parce que je suis indépendantiste. J’haïs le Québec au moins autant. J’haïs le Canada et le Québec comme vous haïssez les États-Unis – et pour à peu près les mêmes raisons. J’en ai assez de l’arrogance canadienne et de la suffisance québécoise. De notre certitude de posséder la vérité. De la naïveté avec laquelle les Canadiens en général et les Québécois en particulier analysent la politique internationale. De la vision du monde manichéenne de ces gens qui s’identifient aux «bons» et à dénoncent les «méchants». De ce grand pays riche ne faisant à peu près rien pour aider les plus démunis de la planète... mais qui se permet faire la leçon à ce sujet à son voisin américain.
Bref, j’en ai assez de l’extraordinaire confort idéologique dans lequel on vit ici au Québec. Le Canada a peut-être perdu il y a quelques années son titre de «meilleur pays du monde», mais il n’a jamais été aussi «confortable» sur le plan idéologique.
Bref, j’en ai assez de l’extraordinaire confort idéologique dans lequel on vit ici au Québec. Le Canada a peut-être perdu il y a quelques années son titre de «meilleur pays du monde», mais il n’a jamais été aussi «confortable» sur le plan idéologique.
Smoke Meat Pete
La dernière chose que je m’attendais à trouver sur l’île Perrot, c’est bien du smoked meat digne de la rue Saint-Laurent. C’est pourtant ce que j’ai pu dégusté chez Smoke Meat Pete, un restaurant situé à quelques mètres de l’autoroute 20, pas très loin du pont menant à l’île de Montréal. Ouvert en 1995, le restaurant donne pourtant l’impression d’exister depuis toujours avec sa décoration rustique, son ambiance familiale et sa collection d’articles de journaux élogieux accrochés à un mur. De la lecture qui m’a permis d’apprendre que le «Pete» de «Smoke Meat Pete » possède des références : c’est le fils du propriétaire de «La Main», un honnête Deli de la rue Saint-Laurent dont le seul défaut est d’être situé exactement en face de chez Schwartz’s, LA référence en matière de smoked meat à Montréal.
J’ai aussi appris que Pete est venu s'installe sur l'île Perrot par amour de la pêche et de la plaisance et qu’il ne fume pas lui-même sa viande. Celle-ci provient plutôt d’une charcuterie de Pointe Saint-Charles. J’ai été impressionné par sa qualité. De la vraie viande fumée montréalaise, tranchée épaisse, très tendre et juteuse, dans le genre de ce qu’on trouve chez Schwartz’s. Bien sûr, elle est un peu moins savoureuse, mais je lui donne le deuxième rang de mon palmarès personnel.
J’ai aussi appris que Pete est venu s'installe sur l'île Perrot par amour de la pêche et de la plaisance et qu’il ne fume pas lui-même sa viande. Celle-ci provient plutôt d’une charcuterie de Pointe Saint-Charles. J’ai été impressionné par sa qualité. De la vraie viande fumée montréalaise, tranchée épaisse, très tendre et juteuse, dans le genre de ce qu’on trouve chez Schwartz’s. Bien sûr, elle est un peu moins savoureuse, mais je lui donne le deuxième rang de mon palmarès personnel.
Sauce aux piments
Réunir une dizaine de gros piments séchés de type pasilla, ancho ou mulato. Mélanger deux ou trois variétés, c’est meilleur. Ouvrir les piments en deux et retirer leurs graines. Chauffer un peu d’huile d’olive dans un poêlon et faire frire les piments ou minute ou deux en les retournant souvent pour éviter qu’ils carbonisent. Ajouter ensuite dans le poêlon assez de bouillon de poulet pour couvrir les piments. Porter à ébullition, puis réduire le feu et laisser mijoter pendant une vingtaine de minutes. Verser ensuite les piments et le bouillon dans un robot et mélanger pour former une purée.
Ajouter à la purée de piment deux ou trois gousses d’ail, une cuillerée de cumin moulue, une bonne poignée de coriandre fraîche, une cuillerée à soupe de vinaigre balsamique et au moins trois tomates fraîches. Mélanger pour obtenir une sauce homogène. Goûter la sauce pour vérifier le niveau de «piquant». Ajouter au besoin des tomates fraîches ou de la sauce tomate en boîte. Transférer la sauce dans une casserole, porter à ébullition et laisser mijoter une vingtaine de minutes à feu doux. À utiliser pour faire des enchiladas et d'autres recettes comme le chili Colorado.
Ajouter à la purée de piment deux ou trois gousses d’ail, une cuillerée de cumin moulue, une bonne poignée de coriandre fraîche, une cuillerée à soupe de vinaigre balsamique et au moins trois tomates fraîches. Mélanger pour obtenir une sauce homogène. Goûter la sauce pour vérifier le niveau de «piquant». Ajouter au besoin des tomates fraîches ou de la sauce tomate en boîte. Transférer la sauce dans une casserole, porter à ébullition et laisser mijoter une vingtaine de minutes à feu doux. À utiliser pour faire des enchiladas et d'autres recettes comme le chili Colorado.
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