Les Bruins de Boston ont gagné la coupe Stanley. «Mes» Bruins de Boston ont gagné la coupe Stanley.
C’est une première pour moi et je suis bien content de voir mon équipe de hockey gagner un championnat au moins une fois. Même si j’ai vécu ça tout seul devant ma télé. Que j'ai pris en photo...
Cette coupe arrive un peu tard pour moi. Je ne suis plus le fan de hockey que j’ai déjà été. Et je ne suis plus le fan des Bruins que j’ai déjà été. Pour être honnête, j’étais beaucoup plus content et ému quand Raymond Bourque a finalement gagné la coupe en 2001 avec l’Avalanche.
Je suis devenu un vrai partisan des Bruins à la fin des années 80 pour deux raisons: Raymond Bourque et Cam Neely. Avant, les Bruins, c’étaient l’équipe à mon père qui était un fan de Bobby Orr. Moi je préférais les Islanders que j’avais commencé à suivre juste avant leur quatre coupes Stanley.
Quand les Bruins ont finalement battu le Canadien en série en 1988, après 44 ans d’attente, j’ai vécu un grand moment. J’ai adoré les équipes des Bruins qui ont atteint la finale en 88 et en 90 et qui se sont butées au Penguins en demi-finale en 91 et en 92. Bourque, Neely, Andy Moog, le vieux Réjean Lemelin, Craig Janney, Adam Oates, Don Sweeney, Bob Sweeney, Steve Heinze, Ted Donato… Ce sont eux les Bruins que j’ai vraiment aimé.
Après, l’équipe a doucement piqué du nez et ma ferveur partisane a suivi le mouvement. L’ère Joe Thornton a été particulièrement difficile à vivre, surtout les défaites en série contre le Canadien en 2002 et en 2004. Ensuite, Thornton a été échangé et l’équipe a vraiment piqué du nez par la suite.
Je m’attendais vraiment pas à ce que les Bruins aillent jusqu’au bout cette année. J’avais l’impression qu’ils leur manquaient une grosse vedette dans le genre de Crosby ou Toews. En fait, ils ont une : Tim Thomas, le joueur de l’année dans la LNH.
J’avoue que c’est particulièrement agréable de voir les Bruins gagner parce qu’ils ont le meilleur gardien de la ligue. Ç’a tellement souvent été le point faible de l’équipe. Gerry Cheevers était moins bon que Ken Dryden. On ne pouvait pas gagner avec Doug Keans ou Pat Riggins. Je fais encore des cauchemars à propos de Jon Casey. Byron Dafoe était correct, pas plus. Andrew Raycroft était moins bon que José Théodore. Et on eu aussi droit à Mike Moffat, Vincent Riendeau, Jim Carey, John Blue, Marco Baron, Blaine Lacher et John Grahame.
Il y a quelques semaines, j’ai fermé ma télé quand le Canadien a pris l’avance 3-1 dans le quatrième match de leur série contre les Bruins. Boston jouait mal et j’avais l’impression que le Canadien venait de les envoyer au tapis. Mais les Bruins sont revenus et ont gagné ce match-là en prolongation.
Après ça, les Bruins ont eu la chance d’avoir une «série de congé» face aux Flyers. Ils n’ont pas laissé beaucoup d’énergie dans cette série et ça les a aidé pour la suite. La série contre Tampa Bay aurait très bien pu se terminer par une victoire du Lightning. L’arbitrage permissif a certainement favorisé les Bruins qui étaient bien moins bons en avantage numérique.
En finale, je ne pensais pas que les Bruins allaient pouvoir résister à l’attaque des Canucks. Mon père, qui n’a pas vu ces deux clubs-là jouer de l’année, pensait le contraire. Heureusement, c’est lui qui avait raison. Faut dire que l’attaque des Canucks, c’était les frères Sedin en pleine torpeur et Ryan Kessler flanqué de Chris Higgins. Chris Higgins? Y’a rien là…
Mon jeu préféré de toutes les séries: la passe géniale d’Andrew Ference qui a mené au but de Nathan Horton qui a permis au Bruins de gagner 1-0 le septième match de la demi-finale contre Tampa Bay. Mes trois étoiles: Tim Thomas, Zdeno Chara et Brad Marchand. Le gars pour qui je suis le plus content: Patrice Bergeron, qui a l’air d’un homme exemplaire.
Voir Cam Neely soulever la coupe m’a aussi fait chaud au cœur, même s’il l’a fait en costume et en cravate. Ça permet de rattacher cette coupe à mes grosses années de partisanerie.
16.6.11
18.5.11
Jungle Bird
Le Jungle Bird est un oiseau rare: un cocktail tiki contenant du Campari. Et le résultat est absolument sensationnel.
Jungle Bird
-1 ½ oz de rhum brun
-3/4 oz de Campari
-4oz de jus d’ananas
-3/4 oz jus de lime
-1/2 oz de sirop de sucre
La saveur très amer du Campari a tendance a prendre beaucoup de place dans un cocktail. Dans le Jungle Bird, toutefois, la dose massive de jus d’ananas lui tient tête effiacement. Les deux saveurs vont merveilleusement bien ensemble. On goûte d’abord le ruhm puis le jus d’ananas, et ensuite le Campari comme en arrière-plan. Chaque gorgée est comme une petite histoire.
Le Jungle Bird a vu le jour au Hilton des Kuala Lumpur en 1978. Gros merci au barman qui a eu l’idée de concoter ce merveilleux mélange.
Jungle Bird
-1 ½ oz de rhum brun
-3/4 oz de Campari
-4oz de jus d’ananas
-3/4 oz jus de lime
-1/2 oz de sirop de sucre
La saveur très amer du Campari a tendance a prendre beaucoup de place dans un cocktail. Dans le Jungle Bird, toutefois, la dose massive de jus d’ananas lui tient tête effiacement. Les deux saveurs vont merveilleusement bien ensemble. On goûte d’abord le ruhm puis le jus d’ananas, et ensuite le Campari comme en arrière-plan. Chaque gorgée est comme une petite histoire.
Le Jungle Bird a vu le jour au Hilton des Kuala Lumpur en 1978. Gros merci au barman qui a eu l’idée de concoter ce merveilleux mélange.
28.3.11
Mad Men 2.11: The jet set
Cet épisode-là compte parmi mes préférés, mais je le trouve difficile à analyser. Chaque fois que je le regarde, il passe comme un rêve et j’arrive au bout avec rien d’autre en tête que de l’émotion
En clair: je suis complètement béat d’admiration.
Ce qui me frappe le plus dans cet épisode, c’est la puissance de son imagerie. Don Draper en complet et avec son feutre sur la tête, sur le bord de la piscine de son hôtel californien, avec autour de lui du monde en maillot de bain. Les diapos illustrant l’Armagedon nucléaire qui incitent Don à tout abandonner pour partir à l’aventure avec une belle jeune fille. La maison moderne où il se ramasse avec un bande de jet-setters bohémiens, avec encore là une pisicine, où chaque objet de la décoration saute aux yeux tellement il est est parfaitement choisi. Le médecin suédois avec sa seringue prête pour Don, qui a l’air tout droit sorti d’un album de Tintin. La valise que Don a laissé en Californie qui se retrouve sur la galerie de sa maison, où il n’habite plus parce qu’il est séparé d’avec sa femme, dans la dernière scène de l’épisode.
Pour dire une évidence: la télé est un média visuel. Alors il faut penser et écrire « en images» même à l’étape du scénario. Trouver les images fortes qui racontent ce qu’on veut raconter et révèlent ce qu’on veut révéler sur nos personnages.
Je pense que Breaking Bad est la série américaine qui excelle le plus dans cet art-là. Mais cet épisode de Mad Men est dans la même ligue.
En clair: je suis complètement béat d’admiration.
Ce qui me frappe le plus dans cet épisode, c’est la puissance de son imagerie. Don Draper en complet et avec son feutre sur la tête, sur le bord de la piscine de son hôtel californien, avec autour de lui du monde en maillot de bain. Les diapos illustrant l’Armagedon nucléaire qui incitent Don à tout abandonner pour partir à l’aventure avec une belle jeune fille. La maison moderne où il se ramasse avec un bande de jet-setters bohémiens, avec encore là une pisicine, où chaque objet de la décoration saute aux yeux tellement il est est parfaitement choisi. Le médecin suédois avec sa seringue prête pour Don, qui a l’air tout droit sorti d’un album de Tintin. La valise que Don a laissé en Californie qui se retrouve sur la galerie de sa maison, où il n’habite plus parce qu’il est séparé d’avec sa femme, dans la dernière scène de l’épisode.
Pour dire une évidence: la télé est un média visuel. Alors il faut penser et écrire « en images» même à l’étape du scénario. Trouver les images fortes qui racontent ce qu’on veut raconter et révèlent ce qu’on veut révéler sur nos personnages.
Je pense que Breaking Bad est la série américaine qui excelle le plus dans cet art-là. Mais cet épisode de Mad Men est dans la même ligue.
21.3.11
Mad Men 2.10 : The Inheritance
Je n’ai pas grand-chose à dire sur cet épisode qui ne compte pas parmi mes favoris. L’élément qui m’a le plus intéressé, c’est la visite de Don et Betty chez le père de celle-ci qui vient d’avoir un accident cérébro-vasculaire et qui perd la mémoire. Don et Betty sont séparés à ce moment-là mais doivent faire semblant de filer le parfait bonheur pendant la visite. La situation est à la fois cauchemardesque et parfaitement réaliste – y compris le fait qu’ils finissent par faire l’amour sans que ça règle leur querelle.
Même dans un Mad Men «ordinaire» comme celui-ci, il y a des moments dramatiques qui frappe très fort. Le père de Betty qui tripote sa fille qu’il prend pour sa femme parce qu’il commence à avoir un problème de démence, c’est vraiment poignant. J’ai une personne avec un problème de mémoire dans mon entourage et laissez-moi vous dire qu’on vit souvent ce genre de moments où on a l’impression que le monde bascule sous nos pieds.
Pourquoi cet épisode me plaît moins? Le lien thématique entre les différentes histoires racontées n’est vraiment pas subtiles. Comme le titre de l’épisode et la photo que j'ai choisie l’indiquent, on parle de filiation parent-enfant et on n’a pas creusé la tête longtemps pour le comprendre. Mad Men ne se gêne jamais pour avoir de gros sabots thématiques, mais il me semble que dans ce cas-ci c’est plus flagrant.
Même dans un Mad Men «ordinaire» comme celui-ci, il y a des moments dramatiques qui frappe très fort. Le père de Betty qui tripote sa fille qu’il prend pour sa femme parce qu’il commence à avoir un problème de démence, c’est vraiment poignant. J’ai une personne avec un problème de mémoire dans mon entourage et laissez-moi vous dire qu’on vit souvent ce genre de moments où on a l’impression que le monde bascule sous nos pieds.
Pourquoi cet épisode me plaît moins? Le lien thématique entre les différentes histoires racontées n’est vraiment pas subtiles. Comme le titre de l’épisode et la photo que j'ai choisie l’indiquent, on parle de filiation parent-enfant et on n’a pas creusé la tête longtemps pour le comprendre. Mad Men ne se gêne jamais pour avoir de gros sabots thématiques, mais il me semble que dans ce cas-ci c’est plus flagrant.
18.3.11
Hank Dolworth me fait du bien
Hank Dolworth, c’est le héros de la télésérie Terriers que je suis en train de regarder sur iTunes. En quelques épisodes, il est entré dans mon panthéon de personnages à qui je pense souvent… pour mieux penser à moi!
Joué à merveille par Donal Logue, Hank est un ancien policier et un ancien alcoolique qui travaille comme détective à San Diego. Il a un défaut que je n’ai vraiment pas: il passe son temps à se mêler des affaires des autres. Et il a une qualité que je ne possède vraiment pas: il n’a pas peur de se mêler des affaires des autres.
Autrement dit: Hank est un gars «impliqué» qui est toujours là pour aider ses amis et sauver des inconnus… mais qui fait aussi des conneries comme enquêter sur le passé du nouveau fiancé de son ex ou déclarer la guerre à des développeurs sans scrupule parce qu’il veut venger la mort d’un ami.
On peut toujours compter sur Hank. Ses amis n’hésitent pas à se confier à lui. Il est fidèle à ceux qu’il aime et il n’a jamais de se compliquer la vie.
Ça m’interpelle parce que je ne suis pas du tout comme ça. Le voir aller m’incite à réfléchir à mon côté frileux et à me remettre en question. Hank est un prisme qui me permet de poser un autre regard sur ma vie, mes valeurs et ma personnalité.
Pour moi, c’est ce qui fait une bonne œuvre de fiction: quand je me sens interpellé personnellement par les personnages, leurs actions et leur histoire. Je ne m’attendais pas à ce que Terriers arrivent à faire ça parce que c’est une série policière et que les séries policières ont tendance à être plus mélodramatique que vraiment dramatique – c’est à dire à «oublier» de nous fait réfléchir sur la condition humaine en générale et sur nous-mêmes en particulier.
Même si Hank et son partenaire sont toujours en jeans et en t-shirt, Terriers fait très «film noir». Toutes les conventions du genre sont là : le détective paumé, son partenaire au passé criminel, les développeurs sans scrupule, même la jolie journaliste en détresse parce qu’elle en sait trop – sauf que celle-ci écrit sur un blogue plutôt que dans un journal.
Terriers n’a duré qu’une saison pendant laquelle la série a été encensée par la critique mais complètement ignorée par le public. La bonne nouvelle, c’est que la saison de 13 épisodes forme une histoire complète qu’on peut regarder sans aboutir à une fin abrupte et insatisfaisante.
Joué à merveille par Donal Logue, Hank est un ancien policier et un ancien alcoolique qui travaille comme détective à San Diego. Il a un défaut que je n’ai vraiment pas: il passe son temps à se mêler des affaires des autres. Et il a une qualité que je ne possède vraiment pas: il n’a pas peur de se mêler des affaires des autres.
Autrement dit: Hank est un gars «impliqué» qui est toujours là pour aider ses amis et sauver des inconnus… mais qui fait aussi des conneries comme enquêter sur le passé du nouveau fiancé de son ex ou déclarer la guerre à des développeurs sans scrupule parce qu’il veut venger la mort d’un ami.
On peut toujours compter sur Hank. Ses amis n’hésitent pas à se confier à lui. Il est fidèle à ceux qu’il aime et il n’a jamais de se compliquer la vie.
Ça m’interpelle parce que je ne suis pas du tout comme ça. Le voir aller m’incite à réfléchir à mon côté frileux et à me remettre en question. Hank est un prisme qui me permet de poser un autre regard sur ma vie, mes valeurs et ma personnalité.
Pour moi, c’est ce qui fait une bonne œuvre de fiction: quand je me sens interpellé personnellement par les personnages, leurs actions et leur histoire. Je ne m’attendais pas à ce que Terriers arrivent à faire ça parce que c’est une série policière et que les séries policières ont tendance à être plus mélodramatique que vraiment dramatique – c’est à dire à «oublier» de nous fait réfléchir sur la condition humaine en générale et sur nous-mêmes en particulier.
Même si Hank et son partenaire sont toujours en jeans et en t-shirt, Terriers fait très «film noir». Toutes les conventions du genre sont là : le détective paumé, son partenaire au passé criminel, les développeurs sans scrupule, même la jolie journaliste en détresse parce qu’elle en sait trop – sauf que celle-ci écrit sur un blogue plutôt que dans un journal.
Terriers n’a duré qu’une saison pendant laquelle la série a été encensée par la critique mais complètement ignorée par le public. La bonne nouvelle, c’est que la saison de 13 épisodes forme une histoire complète qu’on peut regarder sans aboutir à une fin abrupte et insatisfaisante.
1.3.11
Scorpion
Plus je découvre les cocktails tikis, plus je les aime. C’est un style de cocktails avec lequel on peut vraiment s’amuser à la maison parce qu’ils sont agréables à faire et à boire. Faire un martini, c’est un peu ennuyeux. Fabriquer un cocktail tiki mariant deux ou trois rhums, des jus de fruits et encore d’autres ingrédients, c’est pas mal plus excitant. Et il n’y a rien de mieux pour mettre de la vie dans une maison qu’un joli cocktail exotique plein de couleur et de soleil, avec dedans un petit parasol en papier.
Le Scorpion est tout à fait dans cet esprit-là. D’abord parce qu’il contient pas moins de trois alcools forts: du rhum, du gin et du brandy. Ensuite parce que dans les restaurants polynésiens, on a l’habitude de le servir en format géant, dans un bol, avec de longues pailles pour que plusieurs convives puissent le partager.
Il m’a fallu un peu de temps avant de trouver une recette de Scorpion. Celle que j’ai adopté a été mis au point à Hollywood dans les années 50 dans un des plus célèbres restaurant tiki, le Luau.
Scorpion
-1 oz de rhum ambré
-1 oz de gin
-1/2 oz de brandy
-1/2 oz de jus de lime
-1 oz de jus d’orange
-1/2 oz d’orgeat
-1/2 oz de sirop de sucre
On passe tous les ingrédients au shaker puis on sert dans un verre rempli de glace pilée qu’on décore de morceaux de fruits et de l’incontournable petit parasol en papier.
Cette recette-là donne un verre. Pour faire un bol à partager, il suffit de la doubler. Notez que la vraie façon de faire ce cocktail est d’utiliser un mélangeur électrique pour incorporer les ingrédients à de la glace pilée. Mais moi je trouve que c’est trop de travail. Et de toute façon, la version «shaker» me satisfait totalement.
La grande qualité de cette recette, c’est son équilibre. En s’y mettant tous ensemble, les trois alcools, l’orgeat et le sirop de sucre arrive à contrebalancer l’acidité du jus d’orange et du jus de lime. Toutes les autres recettes que j’ai essayé goûtaient surtout le jus d’orange. Celle-ci arrive plutôt à créer une nouvelle saveur vraiment agréable et élève le Scorpion à la hauteur du Mai Tai et du Navy Grog.
Le Scorpion est tout à fait dans cet esprit-là. D’abord parce qu’il contient pas moins de trois alcools forts: du rhum, du gin et du brandy. Ensuite parce que dans les restaurants polynésiens, on a l’habitude de le servir en format géant, dans un bol, avec de longues pailles pour que plusieurs convives puissent le partager.
Il m’a fallu un peu de temps avant de trouver une recette de Scorpion. Celle que j’ai adopté a été mis au point à Hollywood dans les années 50 dans un des plus célèbres restaurant tiki, le Luau.
Scorpion
-1 oz de rhum ambré
-1 oz de gin
-1/2 oz de brandy
-1/2 oz de jus de lime
-1 oz de jus d’orange
-1/2 oz d’orgeat
-1/2 oz de sirop de sucre
On passe tous les ingrédients au shaker puis on sert dans un verre rempli de glace pilée qu’on décore de morceaux de fruits et de l’incontournable petit parasol en papier.
Cette recette-là donne un verre. Pour faire un bol à partager, il suffit de la doubler. Notez que la vraie façon de faire ce cocktail est d’utiliser un mélangeur électrique pour incorporer les ingrédients à de la glace pilée. Mais moi je trouve que c’est trop de travail. Et de toute façon, la version «shaker» me satisfait totalement.
La grande qualité de cette recette, c’est son équilibre. En s’y mettant tous ensemble, les trois alcools, l’orgeat et le sirop de sucre arrive à contrebalancer l’acidité du jus d’orange et du jus de lime. Toutes les autres recettes que j’ai essayé goûtaient surtout le jus d’orange. Celle-ci arrive plutôt à créer une nouvelle saveur vraiment agréable et élève le Scorpion à la hauteur du Mai Tai et du Navy Grog.
22.2.11
Navy Grog
Si le Mai Tai est le roi incontesté des cocktails tikis, on peut dire que le Navy Grog est son fidèle second.
Le Navy Grog est moins célèbre que son grand frère le Zombie, mais à mon avis c’est un bien meilleur cocktail. Les deux ont été inventé par Donn Beach, l’un des deux restaurateurs qui a lancé la mode tiki, alors on peut vraiment dire qu’ils sont frères. Alors que le Zombie mélange rhum et jus d’ananas, le Navy Grog exploite plutôt le jus de pamplemousse.
Navy Grog
-1 oz de rhum blanc
-1 oz de rhum brun
-1 oz de rhum Demerara
-3/4 oz de jus de lime
-3/4 oz de jus de pamplemousse
-3/4 oz de miel
-1 oz de Club Soda
On mets les trois doses de rhum et le miel dans son shaker et on brasse à la cuillère jusqu’à ce que le miel soit bien dissout. On ajoute ensuite les autres ingrédients (même le club soda) et on agite avec de la glace. On verse ensuite dans un verre rempli de glace pilée.
Le miel est un ingrédient capricieux. Si on n’assure pas qu’il est bien dissout, il s’agglomère et on en retrouve un grosse boule au fond de son shaker. Ça doit être pour ça que la vrai façon de préparer ce cocktail est d’utiliser un mélangeur électrique. Mais je suis content du résultat que j’obtiens avec mon shaker.
Le Demerara est un rhum produit en Guyane qui possède une saveur très riche et qu’on trouve à la SAQ. Personnellement, c’est mon rhum préféré et le Navy Grog le mets bien en valeur. Les goûts du rhum, du miel et du jus de pamplemousse se complètent à merveille. Ça donne un cocktail pimpant et réconfortant qu’on pourrait presque prendre pour déjeuner – s’il ne contenait pas une dose massive d’alcool.
Le Navy Grog est moins célèbre que son grand frère le Zombie, mais à mon avis c’est un bien meilleur cocktail. Les deux ont été inventé par Donn Beach, l’un des deux restaurateurs qui a lancé la mode tiki, alors on peut vraiment dire qu’ils sont frères. Alors que le Zombie mélange rhum et jus d’ananas, le Navy Grog exploite plutôt le jus de pamplemousse.
Navy Grog
-1 oz de rhum blanc
-1 oz de rhum brun
-1 oz de rhum Demerara
-3/4 oz de jus de lime
-3/4 oz de jus de pamplemousse
-3/4 oz de miel
-1 oz de Club Soda
On mets les trois doses de rhum et le miel dans son shaker et on brasse à la cuillère jusqu’à ce que le miel soit bien dissout. On ajoute ensuite les autres ingrédients (même le club soda) et on agite avec de la glace. On verse ensuite dans un verre rempli de glace pilée.
Le miel est un ingrédient capricieux. Si on n’assure pas qu’il est bien dissout, il s’agglomère et on en retrouve un grosse boule au fond de son shaker. Ça doit être pour ça que la vrai façon de préparer ce cocktail est d’utiliser un mélangeur électrique. Mais je suis content du résultat que j’obtiens avec mon shaker.
Le Demerara est un rhum produit en Guyane qui possède une saveur très riche et qu’on trouve à la SAQ. Personnellement, c’est mon rhum préféré et le Navy Grog le mets bien en valeur. Les goûts du rhum, du miel et du jus de pamplemousse se complètent à merveille. Ça donne un cocktail pimpant et réconfortant qu’on pourrait presque prendre pour déjeuner – s’il ne contenait pas une dose massive d’alcool.
18.2.11
Aloha Saint-Jérôme!
Depuis quelques semaines, je fais un trip «tiki». Tiki comme dans Jardin Tiki, le restaurant kitch de Montréal où je suis allé une fois, «pour rire», il y a très longtemps.
Avec sa décoration tropicale extravagante, ses statues polynésiennes, ses tiges de bambous ses chaises en rotin, son buffet chinois douteux et ses cocktails exotiques, le Jardin Tiki est une relique d’une mode qui a connu une extraordinaire popularité en Amérique du Nord dans les années 40, 50, 60 et 70. Des restos et des bars tiki, il y en avait partout.
Pourquoi ça m’intéresse? Le déclic s’est produit quand j’ai découvert que toute la patente a été inventé de toutes pièces par deux restaurateurs californiens, Victor «Trader Vic» Vic Bergeron et Donn Beach, et qu’il n’y a sans doute rien de moins «authentique» au monde. Ces deux gars-là ont ramassé des statues polynésiennes, ajouté de l’hawaïen, décidé de servir du chinois américanisé parce que c’était juste assez exotique et inventé des cocktails à base de rhum même si cet alcool vient des Antilles et non pas des mers du sud.
Ç’a donné l’esthétique tiki. Que quelqu’un d’autre a magnifiquement décrit en disant que c’était du «folklore de nul part en particulier».
Ce qui me plaît là-dedans? Que tout ça soit une création, presque une œuvre de fiction. Que des modernes aient ramassé du folklore et l’aient transformé au lieu de le traiter avec le respect absolu avec lequel on traite ces affaires-là de nos jours.
Le Jardin Tiki est notre plus célèbre monument tiki, mais ce n’est pas le seul. J’en ai visité un autre samedi dernier: le restaurant Aloha à Saint-Jérôme.
Après une journée à faire du ski de fond, entrer dans un resto tout en rotin à l’intérieur, sauf pour un mur en pierre, et où brillent toute une armada de lampes exotiques produit son effet. Je me suis tout de suite senti transporté loin de la neige et du froid.
Comparée à celle du Jardin Tiki, la décoration de l’Aloha est plutôt sobre. J’ai été déçu de ne pas y voir une seule statue tiki. Par contre, on y mange un peu mieux qu’au Jardin Tiki. Entendons-nous: on n’a pas affaire à grand restaurant gastronomique. Mais au moins c’est un vrai restaurant avec un menu à la carte, plutôt qu’un buffet. C’est de la cuisine exotique que je qualifierais de «cabane à sucre» - c’est-à-dire sucré et très familière.
Le plat le plus excitant sur le menu est une assiette d’entrées qu’on réchauffe sur un petit grill Hibachi. Les entrées sont chinoises (egg-roll, ailes de poulet, spare-ribs…) et le grill est japonais, mais c’est un classique de la «cuisine polynésienne».
Ce que le mouvement tiki nous a donné de mieux, ce sont des cocktails. Inventé par Trader Vic, le Mai-Tai est devenu un grand classique. Le Zombie, une création de Donn Beach, est une célébrité mondiale. Et il y a une foule d’autres cocktails tikis aux noms évocateurs: Scorpion Bowl, Navy Grog, Doctor Fong, Suffering Bastard, Painkiller…
Malheureusement, le restaurant Aloha n’est le meilleur endroit pour expérimenter toutes ces boissons. Les deux cocktails que j’y ai pris étaient ordinaires. Mais je suis repris une fois chez moi en me préparant moi-même un vrai bon Mai Tai…
Avec sa décoration tropicale extravagante, ses statues polynésiennes, ses tiges de bambous ses chaises en rotin, son buffet chinois douteux et ses cocktails exotiques, le Jardin Tiki est une relique d’une mode qui a connu une extraordinaire popularité en Amérique du Nord dans les années 40, 50, 60 et 70. Des restos et des bars tiki, il y en avait partout.
Pourquoi ça m’intéresse? Le déclic s’est produit quand j’ai découvert que toute la patente a été inventé de toutes pièces par deux restaurateurs californiens, Victor «Trader Vic» Vic Bergeron et Donn Beach, et qu’il n’y a sans doute rien de moins «authentique» au monde. Ces deux gars-là ont ramassé des statues polynésiennes, ajouté de l’hawaïen, décidé de servir du chinois américanisé parce que c’était juste assez exotique et inventé des cocktails à base de rhum même si cet alcool vient des Antilles et non pas des mers du sud.
Ç’a donné l’esthétique tiki. Que quelqu’un d’autre a magnifiquement décrit en disant que c’était du «folklore de nul part en particulier».
Ce qui me plaît là-dedans? Que tout ça soit une création, presque une œuvre de fiction. Que des modernes aient ramassé du folklore et l’aient transformé au lieu de le traiter avec le respect absolu avec lequel on traite ces affaires-là de nos jours.
Le Jardin Tiki est notre plus célèbre monument tiki, mais ce n’est pas le seul. J’en ai visité un autre samedi dernier: le restaurant Aloha à Saint-Jérôme.
Après une journée à faire du ski de fond, entrer dans un resto tout en rotin à l’intérieur, sauf pour un mur en pierre, et où brillent toute une armada de lampes exotiques produit son effet. Je me suis tout de suite senti transporté loin de la neige et du froid.
Comparée à celle du Jardin Tiki, la décoration de l’Aloha est plutôt sobre. J’ai été déçu de ne pas y voir une seule statue tiki. Par contre, on y mange un peu mieux qu’au Jardin Tiki. Entendons-nous: on n’a pas affaire à grand restaurant gastronomique. Mais au moins c’est un vrai restaurant avec un menu à la carte, plutôt qu’un buffet. C’est de la cuisine exotique que je qualifierais de «cabane à sucre» - c’est-à-dire sucré et très familière.
Le plat le plus excitant sur le menu est une assiette d’entrées qu’on réchauffe sur un petit grill Hibachi. Les entrées sont chinoises (egg-roll, ailes de poulet, spare-ribs…) et le grill est japonais, mais c’est un classique de la «cuisine polynésienne».
Ce que le mouvement tiki nous a donné de mieux, ce sont des cocktails. Inventé par Trader Vic, le Mai-Tai est devenu un grand classique. Le Zombie, une création de Donn Beach, est une célébrité mondiale. Et il y a une foule d’autres cocktails tikis aux noms évocateurs: Scorpion Bowl, Navy Grog, Doctor Fong, Suffering Bastard, Painkiller…
Malheureusement, le restaurant Aloha n’est le meilleur endroit pour expérimenter toutes ces boissons. Les deux cocktails que j’y ai pris étaient ordinaires. Mais je suis repris une fois chez moi en me préparant moi-même un vrai bon Mai Tai…
13.2.11
10.2.11
Goldorak Go!
25.1.11
Mad Men 2.09: Six months leave
Le dernier acte de cet épisode m’hypnotise chaque fois que je le regarde. Don Draper et Roger Sterling font la tournée des grands ducs avec Freddy Rumsfeld, un employé qu’ils ont décidé de larguer parce qu’il boit vraiment trop. Les conversations entre les trois sont un pur délice – surtout celle où Roger finit par faire avouer à Don que sa femme l’a chassé de la maison et où Don finit par dire une phrase qui donne le coup de grâce au mariage de Roger.
Je veux toutefois profiter de cet épisode pour me pencher sur un reproche que des gens font à Mad Men: son côté abrupt. Dans cet épisode, on apprend soudainement que Roger quitte sa femme pour marier la secrétaire de Don, un développement qu’absolument rien présager. Deux épisodes plus tôt, Salvatore Romano avait un gros béguin pour Ken Cosgrove… mais après, plus un mot là-dessus. Au début de la saison, Peggy s’est trouvé une coloc et leur relation semblait pleine de potentiel… sauf qu’on n’a jamais revu la coloc par la suite.
Je pourrais multiplier les exemples dans ce genre-là. Des personnages sont introduits dans un épisodes puis disparaissent aussitôt. Des moments dramatiques intenses sont laissés sans suite. Des idées avec lequel on aurait fait beaucoup de millage dans une autre série sont vite abandonné. Bref, il y a un certain «manque de suivi».
Il y a une première explication simple: cette série-là est vraiment écrite par épisode. Même s’ils inscrivent dans une continuité, les épisodes sont très indépendants les uns des autres. Pour faire une comparaison littéraire, ils s’apparentent à une série de nouvelles au sujet des mêmes personnages qu’à des chapitres de roman.
Mais il me semble qu’il y a aussi une autre explication: pour le meilleur et pas vraiment pour le pire, Mad Men reste intensément «focusé» sur son personnage principal, Don Draper. La seule histoire qu’on suit vraiment, c’est la sienne. Règle générale, on voit ce qui arrive aux autres que dans la mesure où ça joue une rôle dans l’histoire de Don ou qu’il y a à tout le moins un lien thématique entre ce qui leur arrive et ce qui arrive à Don. Les auteurs ne se sentent pas obligés de «donner du temps de glace» à des personnages aussi importants que Pete, Peggy, Roger ou Salvatore, juste pour qu’on ne les perdre pas de vue ou qu’on ait l’impression de ne rien manquer de ce qu’il leur arrive.
L’avantage de cette approche, c’est que la série ne s’éparpille pas et ne tombe jamais dans le piège du mélodrame. Ce qui différencie la littérature d’un soap, c’est que la première raconte des histoires pour aborder des thèmes philosophiques alors que le second raconte des histoires juste pour raconter des histoires – pour divertir sans faire réfléchir. L’approche Mad Men place résolument cette série dans la première catégorie.
Je veux toutefois profiter de cet épisode pour me pencher sur un reproche que des gens font à Mad Men: son côté abrupt. Dans cet épisode, on apprend soudainement que Roger quitte sa femme pour marier la secrétaire de Don, un développement qu’absolument rien présager. Deux épisodes plus tôt, Salvatore Romano avait un gros béguin pour Ken Cosgrove… mais après, plus un mot là-dessus. Au début de la saison, Peggy s’est trouvé une coloc et leur relation semblait pleine de potentiel… sauf qu’on n’a jamais revu la coloc par la suite.
Je pourrais multiplier les exemples dans ce genre-là. Des personnages sont introduits dans un épisodes puis disparaissent aussitôt. Des moments dramatiques intenses sont laissés sans suite. Des idées avec lequel on aurait fait beaucoup de millage dans une autre série sont vite abandonné. Bref, il y a un certain «manque de suivi».
Il y a une première explication simple: cette série-là est vraiment écrite par épisode. Même s’ils inscrivent dans une continuité, les épisodes sont très indépendants les uns des autres. Pour faire une comparaison littéraire, ils s’apparentent à une série de nouvelles au sujet des mêmes personnages qu’à des chapitres de roman.
Mais il me semble qu’il y a aussi une autre explication: pour le meilleur et pas vraiment pour le pire, Mad Men reste intensément «focusé» sur son personnage principal, Don Draper. La seule histoire qu’on suit vraiment, c’est la sienne. Règle générale, on voit ce qui arrive aux autres que dans la mesure où ça joue une rôle dans l’histoire de Don ou qu’il y a à tout le moins un lien thématique entre ce qui leur arrive et ce qui arrive à Don. Les auteurs ne se sentent pas obligés de «donner du temps de glace» à des personnages aussi importants que Pete, Peggy, Roger ou Salvatore, juste pour qu’on ne les perdre pas de vue ou qu’on ait l’impression de ne rien manquer de ce qu’il leur arrive.
L’avantage de cette approche, c’est que la série ne s’éparpille pas et ne tombe jamais dans le piège du mélodrame. Ce qui différencie la littérature d’un soap, c’est que la première raconte des histoires pour aborder des thèmes philosophiques alors que le second raconte des histoires juste pour raconter des histoires – pour divertir sans faire réfléchir. L’approche Mad Men place résolument cette série dans la première catégorie.
12.1.11
Mad Men 2.08: A night to remember
Cet épisode de Mad Men se termine par une extraordinaire séquence musicale qui m’amène au bord de larmes chaque fois que je la regarde. Sa journée de travail terminé, le curé Gill retire sa soutane, puis sort sa guitare pour chanter une chanson de Peter, Paul and Mary : Well early in the morning. On voit ensuite Don Draper s’ouvrir une bière, tout seul dans le bureau de Sterling-Cooper, parce que sa femme ne veut plus le voir à la maison. Et on a pitié de lui même si on sait qu’il a (encore) trompé sa femme et qu’il est l’architecte de son propre malheur.
La séquence est émouvante parce que la chanson s’accorde parfaitement avec l’état émotif de plusieurs personnages. «S’accorder» me semble le bon verbe parce que la chanson ne fait pas qu’exprimer ce qui a été dit par l’action dramatique. Elle ajoute une nuance émotive de plus.
Don et Betty sont au bord de la séparation. Peggy vient de se faire rappeler par le curé Gill qu’elle n’a pas encore vraiment «dealer» avec le drame de sa vie. Joan vient de vivre une horrible désillusion professionnelle. Le curé Gill vient d’échouer avec Peggy qu’il voulait aider à sa manière pastorale. Bref, le désarroi règne. Mais la chanson transforme ce désarroi en un espèce de cri désespéré d’espérance: «Let me find a way to the promise land…»
Bref, la chanson joue un rôle dramatique parce qu'elle raconte quelque chose de nouveau.
Je vis aussi un intense moment d’émotion quand l’interprétation de la chanson curé Gill est remplacée par la chanson originale de Peter, Paul and Mary que je n’avais jamais entendu avant. Et je suis ému parce que je me dis : comme c’est beau, le talent. Parce que l’interprétation de Peter, Paul and Mary est tout simplement phénoménale. Il s’en dégage une impression de compétence et de maîtrise qui vient vraiment chercher. C’est l’extraordinaire spectacle du génie humain.
La séquence est émouvante parce que la chanson s’accorde parfaitement avec l’état émotif de plusieurs personnages. «S’accorder» me semble le bon verbe parce que la chanson ne fait pas qu’exprimer ce qui a été dit par l’action dramatique. Elle ajoute une nuance émotive de plus.
Don et Betty sont au bord de la séparation. Peggy vient de se faire rappeler par le curé Gill qu’elle n’a pas encore vraiment «dealer» avec le drame de sa vie. Joan vient de vivre une horrible désillusion professionnelle. Le curé Gill vient d’échouer avec Peggy qu’il voulait aider à sa manière pastorale. Bref, le désarroi règne. Mais la chanson transforme ce désarroi en un espèce de cri désespéré d’espérance: «Let me find a way to the promise land…»
Bref, la chanson joue un rôle dramatique parce qu'elle raconte quelque chose de nouveau.
Je vis aussi un intense moment d’émotion quand l’interprétation de la chanson curé Gill est remplacée par la chanson originale de Peter, Paul and Mary que je n’avais jamais entendu avant. Et je suis ému parce que je me dis : comme c’est beau, le talent. Parce que l’interprétation de Peter, Paul and Mary est tout simplement phénoménale. Il s’en dégage une impression de compétence et de maîtrise qui vient vraiment chercher. C’est l’extraordinaire spectacle du génie humain.
8.1.11
Mojito
Je me suis fait ce mojito en revenant de faire du ski de fond cet après-midi. Laissez-moi vous dire que ça termine bien une journée.
Il m’a fallu du temps avant d’apprendre à faire un mojito qui me plaît vraiment. C’est un de ces cocktails que tout le monde fait de façon un peu différente et qui s’accommode de bien des variations. J’en ai déjà allongé un avec du soda au gingembre, par exemple, et c’était loin d’être mauvais.
Mais j’ai vraiment frappé le gros lot quand je me suis permis une audace : passer du ruhm blanc au rhum brun. Ça donne un cocktail un peu moins «gomme balloune», avec une saveur plus riche et davantage de profondeur. Cela dit, un mojito au rhum blanc, Ça se boit très bien aussi.
Sans plus tarder, voici ma recette…
Mojito
-1 ½ oz de ruhm brun ou blanc
-3/4 oz sirop de sucre ou trois cuillérées à thé de sucre
-La moitié d’une lime coupée en quartier
-Six ou sept feuilles de menthe
-Club soda
Mettre les quartiers de lime dans un grand verre avec le sirop de sucre et les écraser avec un pilon pour en extraire le jus. Ajouter les feuilles de menthe et les écraser légèrement. Ajouter le rhum puis emplir le verre de glace, idéalement pilée. Agiter avec une cuillère, puis compléter avec une petite dose de club soda. Agiter à nouveau, mais très légèrement. Puis servir en décorant d'une paille, d'une tige de menthe et d'une rondelle de lime.
Je préfère cette méthode parce j’aime bien avoir des quartiers de lime dans mon verre. On peut aussi tout simplement mettre ¾ d’onze de jus de lime dans le verre.
Il y a toute une controverse atout du mojito qui se résume à une question: faut-il oui ou non écraser la menthe. Chose certaine, si on le fait, il faut y aller mollo parce que sinon on risque de pulvériser les feuilles de menthe, ce qui en fait en sortir l’amertume.
Moi j’écrase parce que sinon je trouve que le cocktail n’est pas assez mentholé. Cet excellent barman utilise toutefois une méthode différente…
Il m’a fallu du temps avant d’apprendre à faire un mojito qui me plaît vraiment. C’est un de ces cocktails que tout le monde fait de façon un peu différente et qui s’accommode de bien des variations. J’en ai déjà allongé un avec du soda au gingembre, par exemple, et c’était loin d’être mauvais.
Mais j’ai vraiment frappé le gros lot quand je me suis permis une audace : passer du ruhm blanc au rhum brun. Ça donne un cocktail un peu moins «gomme balloune», avec une saveur plus riche et davantage de profondeur. Cela dit, un mojito au rhum blanc, Ça se boit très bien aussi.
Sans plus tarder, voici ma recette…
Mojito
-1 ½ oz de ruhm brun ou blanc
-3/4 oz sirop de sucre ou trois cuillérées à thé de sucre
-La moitié d’une lime coupée en quartier
-Six ou sept feuilles de menthe
-Club soda
Mettre les quartiers de lime dans un grand verre avec le sirop de sucre et les écraser avec un pilon pour en extraire le jus. Ajouter les feuilles de menthe et les écraser légèrement. Ajouter le rhum puis emplir le verre de glace, idéalement pilée. Agiter avec une cuillère, puis compléter avec une petite dose de club soda. Agiter à nouveau, mais très légèrement. Puis servir en décorant d'une paille, d'une tige de menthe et d'une rondelle de lime.
Je préfère cette méthode parce j’aime bien avoir des quartiers de lime dans mon verre. On peut aussi tout simplement mettre ¾ d’onze de jus de lime dans le verre.
Il y a toute une controverse atout du mojito qui se résume à une question: faut-il oui ou non écraser la menthe. Chose certaine, si on le fait, il faut y aller mollo parce que sinon on risque de pulvériser les feuilles de menthe, ce qui en fait en sortir l’amertume.
Moi j’écrase parce que sinon je trouve que le cocktail n’est pas assez mentholé. Cet excellent barman utilise toutefois une méthode différente…
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