J’ai passé la journée d’aujourd’hui à suivre une formation à l’INIS. C’était sur la webtélé et le «prof», Martin Lessard, nous a offert un très tour d’horizon de cette nouvelle forme de diffusion pour le contenu vidéo.
L’envie de suivre une formation me pogne une ou deux fois par année. C’est toujours lié à mon insécurité professionnelle. Pour moi, ce n’est pas seulement une façon d’apprendre des affaires. C’est aussi une occasion de réfléchir. Chaque fois, ce que raconte le prof m’inspire une grande quantité d’idées et de réflexions que je retrouve ensuite dans mes notes de cours. Écouter quelqu’un parler d’un sujet qu’on ne connaît pas trop, c’est stimulant pour le cerveau.
Aujourd’hui, par exemple, Martin Lessard a dit que pour avoir du succès avec un projet de webtélé, il fallait s’inspirer du bon vieux principe de La Poune: «j’aime mon public et mon public m’aime».
En pensant à La Poune, j’ai réalisé une chose: Internet est en train de ramener l’industrie du divertissement à l’époque d’avant les médias de masse. Lancer un site de webtélé comme Chez Jules, c’est un peu comme ouvrir un cabaret ou un théâtre burlesque à l’époque de Jacques Normand et d’Olivier Guimond. Le point commun, c’est le fractionnement de l’auditoire. À la télé, des millions de personnes voit le même «spectacle» au même moment. Sur Internet, par contre, il y a des centaines de «spectacles» à l’affiche et on va voir celui qu’on veut au moment où on veut.
Les cabarets et les théâtres des années 30 et 40 étaient des entreprises modestes animés par des artisans passionnées qui essayaient tout simplement de gagner leur vie. J’ai l’impression qu’on va revenir à ce modèle-là à mesure que l’industrie du divertissement va migrer sur Internet.
2 commentaires:
J'ai adoré cette métaphore!! J'ai fait un billet là-dessus tellement je trouve ça brillant!
La WebTV comme un cabaret d'antan
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