Malgré le vent qui soufflait fort, ma blonde et moi sommes allés faire un tour de kayak dans la baie de Vaudreuil aujourd’hui.
Comme on n’a toujours qu’un seul kayak dans la famille, on est parti du parc Valois à Vaudreuil-Dorion, où il y a des kayaks à louer. Pour les «non-résidents» comme nous, ça coûte cher: on a payé 20$ pour une heure de location.
Avec si peu de temps à notre disposition, on s’est contenté de longer la rive en direction sud, vers le pont reliant l’île Perrot à Vaudreuil-Dorion. Il y a par là quelques petites baies où on était à l’abri du vent et la magnifique Maison Trestler, un ancien poste de traite converti en musée.
30.6.07
17.6.07
Un doré du Saint-Laurent
Le doré n'est pas un poisson facile à photographier parce qu'il n'aime pas l'eau claire. On le trouve en profondeur ou dans l'eau où la visibilté est faible. Voilà pourquoi je suis assez fier de cette photo que j'ai prise lors de ma première plongée de l'été.
Je l'ai prise au barrage de Saint-Timothée, où la visibilité est habituellement très bonne. Mais aujourd'hui, l'eau était plus sombre. C'est sans doute pour ça qu'on a vu des dorés.
Mon frère, lui, ne s'est pas contenté de prendre des photos. Il s'est attrapé un souper.
Je l'ai prise au barrage de Saint-Timothée, où la visibilité est habituellement très bonne. Mais aujourd'hui, l'eau était plus sombre. C'est sans doute pour ça qu'on a vu des dorés.
Mon frère, lui, ne s'est pas contenté de prendre des photos. Il s'est attrapé un souper.
16.6.07
Kayak au parc Bellerive
En kayak, quand il vente fort, on pagaye moins longtemps et on va moins loin. C’est ce qu’on a découvert aujourd’hui en naviguant à partir du parc Bellerive à Pincourt.
Le parc donne sur une petite anse formant une plage sur la rivière Outaouais. C’est le point d’accès le plus pratique pour explorer le tronçon le bassin parsemé d’îles se trouvant en aval du pont reliant l’île Perrot à Vaudreuil-Dorion.
En se dirigeant vers le pont, on se sent vraiment dans une rivière. Il y a pas mal de courant à certains endroits et j’ai dû faire un effort pour atteindre l’extrémité de l’île aux Pins, la plus grande île dans le secteur. Heureusement, il y a au bout de l’île une petite zone d’eau calme où j’ai pu me reposer.
Le courant fait l’intérêt du secteur. C’est amusant de trouver des façons de le remonter en faisant le moins d’effort possible puis de le redescendre en se laissant aller.
Le parc donne sur une petite anse formant une plage sur la rivière Outaouais. C’est le point d’accès le plus pratique pour explorer le tronçon le bassin parsemé d’îles se trouvant en aval du pont reliant l’île Perrot à Vaudreuil-Dorion.
En se dirigeant vers le pont, on se sent vraiment dans une rivière. Il y a pas mal de courant à certains endroits et j’ai dû faire un effort pour atteindre l’extrémité de l’île aux Pins, la plus grande île dans le secteur. Heureusement, il y a au bout de l’île une petite zone d’eau calme où j’ai pu me reposer.
Le courant fait l’intérêt du secteur. C’est amusant de trouver des façons de le remonter en faisant le moins d’effort possible puis de le redescendre en se laissant aller.
10.6.07
Kayak à Sainte-Anne-de-Bellevue
Depuis quelques semaines, ma blonde et moi avons un kayak en garde partagée. Quand on sort naviguer, c’est chacun notre tour. L’autre attend sur la rive en lisant un livre, assis dans notre chaise pliante.
Ça fonctionne, mais ce n’est pas idéal. Alors aujourd’hui on a loué un deuxième kayak au magasin Norway Nordic à Sainte-Anne de Bellevue. On a donc eu l’occasion de naviguer sur la rivière Outaouais, en amont du rapide et de l’écluse de Sainte-Anne.
Le secteur est intéressant parce qu’il y a de nombreuses petites îles du côté ouest de la rivière, à proximité de l’île Perrot. C’est vraiment agréable de se faufiler entre ces îlots même s’il y a du courant à certains endroits. Il y a des chalets sur quelques îles, mais certains m’ont paru abandonnés.
On a même vu un autobus sur une des plus grandes îles. J’imagine qu’il a fait le voyage jusque-là sur la glace. J'ai aussi trouvé un amusant signe de présence humaine sur une île déserte.
Pour atteindre ce terrain de jeu pour pagayeurs à partir de Sainte-Anne, il faut toutefois traverser le chenal balisé emprunté par les bateaux à moteurs arrivant ou sortant de l’écluse de Sainte-Anne. Il y en avait des dizaines et des dizaines aujourd’hui. Heureusement, on ne voit guère de bateaux à moteurs près des îles parce que l’eau est peu profonde.
Louer un kayak pour trois heures nous a coûté un gros 17$. Les gens de la boutique l'ont mis sur un «bungee» et j'ai pu le faire rouler jusqu'à la rampe de mise à l'eau situé tout juste en amont de l'écluse de Sainte-Anne.
Ça fonctionne, mais ce n’est pas idéal. Alors aujourd’hui on a loué un deuxième kayak au magasin Norway Nordic à Sainte-Anne de Bellevue. On a donc eu l’occasion de naviguer sur la rivière Outaouais, en amont du rapide et de l’écluse de Sainte-Anne.
Le secteur est intéressant parce qu’il y a de nombreuses petites îles du côté ouest de la rivière, à proximité de l’île Perrot. C’est vraiment agréable de se faufiler entre ces îlots même s’il y a du courant à certains endroits. Il y a des chalets sur quelques îles, mais certains m’ont paru abandonnés.
On a même vu un autobus sur une des plus grandes îles. J’imagine qu’il a fait le voyage jusque-là sur la glace. J'ai aussi trouvé un amusant signe de présence humaine sur une île déserte.
Pour atteindre ce terrain de jeu pour pagayeurs à partir de Sainte-Anne, il faut toutefois traverser le chenal balisé emprunté par les bateaux à moteurs arrivant ou sortant de l’écluse de Sainte-Anne. Il y en avait des dizaines et des dizaines aujourd’hui. Heureusement, on ne voit guère de bateaux à moteurs près des îles parce que l’eau est peu profonde.
Louer un kayak pour trois heures nous a coûté un gros 17$. Les gens de la boutique l'ont mis sur un «bungee» et j'ai pu le faire rouler jusqu'à la rampe de mise à l'eau situé tout juste en amont de l'écluse de Sainte-Anne.
9.6.07
Kayak à Pointe-du-Domaine
La Pointe du Domaine se trouve au nord-est de l’île Perrot, sur le lac Saint-Louis. La pointe est couverte de maisons, mais les autorités municipales ont eu la bonne idée d’y aménager un point d’accès public à l’eau réservé aux kayaks et aux canots.
Le point d’accès se trouve sur le boulevard Du Domaine. Son principal intérêt, c’est qu'il se trouve à quelques coups de pagaies des îles Madore et Dowker, une destination très appréciées de kayakistes. Les deux îles sont inhabitées et de bonnes dimensions.
Un seul hic: pour atteindre l’île Madore, il faut traverser «La Passe», l’étroit chenal balisé emprunté par les bateaux à moteur pour passer de la rivière Outaouais au lac Saint-Louis. Quand je suis arrivé près de la bouée délimitant le chenal aujourd’hui, j’ai dû attendre que quatre ou cinq bateaux passent à toute vitesse avant de pouvoir passer. C’est souvent comme ça la fin de semaine.
Une fois de l’autre côté, on bascule toutefois dans un autre monde. L’eau est peu profonde autour des îles et les embarcations à moteur se tiennent à l’écart. Le chenal séparant l’île Madore de l’île Dowker est tellement tranquille qu’on se croirait loin de la civilisation. Et pourtant, quand on débouche dans le lac Saint-Louis, on aperçoit le Mont-Royal.
Dans ce secteur, il y a aussi la minuscule île Daoust, où il y a une maison que j’aimerais beaucoup posséder. Parlez-moi d’un endroit tranquille pour passer un après-midi d’été.
Je suis aussi allé faire un tour à l’ouest de la pointe et j’ai eu la surprise de découvrir, blottis contre l’île Perrot, quelques îlots déserts intéressants à explorer. Là aussi, l’eau est très peu profonde et on n’est pas dérangé par les embarcations à moteurs.
Le point d’accès se trouve sur le boulevard Du Domaine. Son principal intérêt, c’est qu'il se trouve à quelques coups de pagaies des îles Madore et Dowker, une destination très appréciées de kayakistes. Les deux îles sont inhabitées et de bonnes dimensions.
Un seul hic: pour atteindre l’île Madore, il faut traverser «La Passe», l’étroit chenal balisé emprunté par les bateaux à moteur pour passer de la rivière Outaouais au lac Saint-Louis. Quand je suis arrivé près de la bouée délimitant le chenal aujourd’hui, j’ai dû attendre que quatre ou cinq bateaux passent à toute vitesse avant de pouvoir passer. C’est souvent comme ça la fin de semaine.
Une fois de l’autre côté, on bascule toutefois dans un autre monde. L’eau est peu profonde autour des îles et les embarcations à moteur se tiennent à l’écart. Le chenal séparant l’île Madore de l’île Dowker est tellement tranquille qu’on se croirait loin de la civilisation. Et pourtant, quand on débouche dans le lac Saint-Louis, on aperçoit le Mont-Royal.
Dans ce secteur, il y a aussi la minuscule île Daoust, où il y a une maison que j’aimerais beaucoup posséder. Parlez-moi d’un endroit tranquille pour passer un après-midi d’été.
Je suis aussi allé faire un tour à l’ouest de la pointe et j’ai eu la surprise de découvrir, blottis contre l’île Perrot, quelques îlots déserts intéressants à explorer. Là aussi, l’eau est très peu profonde et on n’est pas dérangé par les embarcations à moteurs.
3.6.07
Le traversier Hudson-Oka
Mes parents ont passé une semaine chez moi dernièrement et je voulais les amener sur l’eau. Sauf que mes parents ne sont pas le genre de personnes qu’on amène facilement faire des «folleries» comme une croisière. Alors j’ai eu l’idée de les amener prendre le traversier reliant Hudson à Oka, à travers le lac des Deux-Montagnes.
J’ai écrit «traversier», mais en réalité il n’y a pas de traversier. Les autos traversent le lac sur des bacs remorqués pas de petits bateaux possédant de très puissants moteurs.
Les gars qui pilotent ces bateaux savent ce qu’ils font sur l’eau. Pour faire accoster un bac, ils doivent arriver juste à la bonne vitesse, s’écarter de son chemin et décrire un virage en arc de cercle pour venir se placer contre le bac et freiner son élan grâce à son moteur.
Toute la manœuvre est vraiment spectaculaire à voir. Ce qui ne gâche rien, c’est que l’entreprise exploitant le service prend soin de sa flottille. Tous les bateaux arborent la même livrée et sont régulièrement repeints.
Traverser en voiture coûte 8$. Difficile de trouver croisière moins chère…
J’ai écrit «traversier», mais en réalité il n’y a pas de traversier. Les autos traversent le lac sur des bacs remorqués pas de petits bateaux possédant de très puissants moteurs.
Les gars qui pilotent ces bateaux savent ce qu’ils font sur l’eau. Pour faire accoster un bac, ils doivent arriver juste à la bonne vitesse, s’écarter de son chemin et décrire un virage en arc de cercle pour venir se placer contre le bac et freiner son élan grâce à son moteur.
Toute la manœuvre est vraiment spectaculaire à voir. Ce qui ne gâche rien, c’est que l’entreprise exploitant le service prend soin de sa flottille. Tous les bateaux arborent la même livrée et sont régulièrement repeints.
Traverser en voiture coûte 8$. Difficile de trouver croisière moins chère…
Kayak au parc D'Ambrosio
Le parc D’Ambrosio, c’est une pointe boisée qui s’avance dans la rivière Outaouais à Pincourt sur l’île Perrot. Il y a une large rampe de mise à l’eau en béton flanquée d’une petite plage de gravier parfaite pour partir en kayak.
Ma blonde et moi avons passé un bel après-midi à naviguer à partir du parc. Comme on est deux pour un kayak monoplace, il faut qu’on succède sur l’eau. Mais on a quand même eu le temps d’explorer les environs.
Depuis le parc, c’est en remontant la rivière que la navigation est la plus intéressante. Il y a dans cette direction un îlot recouvert d’herbes sur lequel on a aménagé une cache pour la chasse aux canards.
À cet endroit, la rivière est assez étroite et on a vraiment l’impression de naviguer sur un cours d’eau. On ne sent toutefois pas du tout le courant.
Plus loin, la rivière s’élargit à nouveau pour former une anse bordée de maisons. Il y avait beaucoup de pêcheurs à l’entrée de cette anse et j’ai vu sauter quelques poissons.
Le parc D'Ambrosio se trouve à l'intersection de la reu Duhamel et du boulevard Cardinal-Léger à Pincourt. Il y a plusieurs places de stationnements, un quai et une table de pique-nique.
Ma blonde et moi avons passé un bel après-midi à naviguer à partir du parc. Comme on est deux pour un kayak monoplace, il faut qu’on succède sur l’eau. Mais on a quand même eu le temps d’explorer les environs.
Depuis le parc, c’est en remontant la rivière que la navigation est la plus intéressante. Il y a dans cette direction un îlot recouvert d’herbes sur lequel on a aménagé une cache pour la chasse aux canards.
À cet endroit, la rivière est assez étroite et on a vraiment l’impression de naviguer sur un cours d’eau. On ne sent toutefois pas du tout le courant.
Plus loin, la rivière s’élargit à nouveau pour former une anse bordée de maisons. Il y avait beaucoup de pêcheurs à l’entrée de cette anse et j’ai vu sauter quelques poissons.
Le parc D'Ambrosio se trouve à l'intersection de la reu Duhamel et du boulevard Cardinal-Léger à Pincourt. Il y a plusieurs places de stationnements, un quai et une table de pique-nique.
1.6.07
Nostalgie...
En matière de nostalgie, un a tous un « sweet spot ». Pour qu’on ait du plaisir à regarder à une vieille émission de télé, par exemple, il faut qu’elle provienne d’une certaine période. Si c’est trop vieux, on ne s’en souvient tout simplement pas. Si c’est trop récent, il n’y a pas de sentiment nostalgique.
J’ai constaté ça en regardant de vieux matchs de baseball sur le site web des Ligues Majeures. Ma «zone de nostalgie » commence avec la Série Mondiale de 1977, gagnée par les Yankees contre les Dodgers. Je me souviens d’avoir regarder cette série-la à la télé. On était alors en octobre et j’avais très exactement 6 ans et 9 mois.
Ma limite supérieure, c’est la Série Mondiale de 1991, remportée par les Twins contre les Braves. J’avais alors 20 ans. Après ça, ce n’est plus pareil. Je me souviens TROP BIEN des matchs pour avoir envie de les regarder.
L’expérience nostalgique qui procure le plus de plaisir, c’est quand on RECONNAÎT l’objet de la nostalgie et qu’en même temps on le DÉCOUVRE parce que le souvenir qu’on en a est juste assez flou. Seuls les souvenirs d’enfance et d’adolescence ont cette qualité-là.
J’ai constaté ça en regardant de vieux matchs de baseball sur le site web des Ligues Majeures. Ma «zone de nostalgie » commence avec la Série Mondiale de 1977, gagnée par les Yankees contre les Dodgers. Je me souviens d’avoir regarder cette série-la à la télé. On était alors en octobre et j’avais très exactement 6 ans et 9 mois.
Ma limite supérieure, c’est la Série Mondiale de 1991, remportée par les Twins contre les Braves. J’avais alors 20 ans. Après ça, ce n’est plus pareil. Je me souviens TROP BIEN des matchs pour avoir envie de les regarder.
L’expérience nostalgique qui procure le plus de plaisir, c’est quand on RECONNAÎT l’objet de la nostalgie et qu’en même temps on le DÉCOUVRE parce que le souvenir qu’on en a est juste assez flou. Seuls les souvenirs d’enfance et d’adolescence ont cette qualité-là.
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