1.6.07

Nostalgie...

En matière de nostalgie, un a tous un « sweet spot ». Pour qu’on ait du plaisir à regarder à une vieille émission de télé, par exemple, il faut qu’elle provienne d’une certaine période. Si c’est trop vieux, on ne s’en souvient tout simplement pas. Si c’est trop récent, il n’y a pas de sentiment nostalgique.

J’ai constaté ça en regardant de vieux matchs de baseball sur le site web des Ligues Majeures. Ma «zone de nostalgie » commence avec la Série Mondiale de 1977, gagnée par les Yankees contre les Dodgers. Je me souviens d’avoir regarder cette série-la à la télé. On était alors en octobre et j’avais très exactement 6 ans et 9 mois.

Ma limite supérieure, c’est la Série Mondiale de 1991, remportée par les Twins contre les Braves. J’avais alors 20 ans. Après ça, ce n’est plus pareil. Je me souviens TROP BIEN des matchs pour avoir envie de les regarder.

L’expérience nostalgique qui procure le plus de plaisir, c’est quand on RECONNAÎT l’objet de la nostalgie et qu’en même temps on le DÉCOUVRE parce que le souvenir qu’on en a est juste assez flou. Seuls les souvenirs d’enfance et d’adolescence ont cette qualité-là.

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