5.2.08

Ce qui me plaît dans les histoires...

C'est qu'elles ne se présentent pas comme des vérités absolues. Une histoire, c'est relatif. C'est quelque chose qui est arrivé une fois à un ou des personnages. Ce n'est pas un hasard si la façon classique de commencer une histoire est «il était une fois». C'est la formule magique qui nous fait basculer dans le monde du «cas particulier». Raconter des histoires, c'est rendre compte de l'infinie richesse de la réalité humaine plutôt que de la réduire pour la faire entrer dans une théorie ou une généralisation quelconque.
 
J'ai tout de suite eu un malaise quand j'ai vu l'expression «la vraie histoire» des le titre de la télésérie sur les Lavigueur. Je ne voyais pas comment on pouvait raconter la vraie histoire des Lavigueur dans une série de fiction. Je ne voyais pas non plus l'intérêt de raconter la vraie histoire des Lavigueur dans une série de fiction. «Vraie» et «histoire» ne sont pas deux mots qu'on juxtapose à la légère. Quand on dit qu'ue histoire est vraie, elle doit l'être jusque dans les moindres détails. Sinon notre histoire vraie est une histoire fausse, un point c'est tout. À moins que d'une façon ou d'ue autre, on reconnaisse explicitement dans notre histoire qu'elle comporte des zones floues. 

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