Je me suis fait plaisir aujourd’hui en grillant sur mon BBQ un magnifique bifteck d’aloyau de trois centimètres d’épaisseur qui pesait plus d’un kilo.
Je ne voulais pas rater mon coup, alors j’ai suivi les règles. D’abord, j’ai sorti le bifteck du frigo sur l’heure du midi et je l’ai enduit d'une bonne couche de sel épicé «Bifteck de Montréal». Je l’ai ensuite laissé reposer tout l’après-midi sur le comptoir malgré les protestations de ma blonde. Un steak, il faut que ça soit à la température de la pièce quand on le met sur la grille.
Le moment venu, j’ai ouvert à fond mon BBQ et je l’ai laissé chauffé une vingtaine de minutes. J’ai ensuite mis mon bifteck sur la grille et… je l’ai laissé tranquille. C’est un autre secret de la cuisson d’un steak: le manipuler le moins possible pour éviter d’en faire sortir le jus. Il faut lui toucher une fois pour le tourner et deux fois pour le faire pivoter de 45 degrés afin de lui donner un beau fini quadrillé sur chaque face.
J’ai fait cuire mon steak environ sept minutes de chaque côté et il était… juste un brin trop cuit. N’empêche: c’était mon meilleur steak au BBQ en carrière. On l’a mangé accompagné de patates douces frites au four telles que préparées par Patrick Huard à l’émission À la Distasio cette semaine. Ça aussi, c’était très bon.
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