Je vous écris en direct de ma terrasse extérieure où il fait tellement soleil que j’a dû construire à fiston Arthur un abri de fortune avec un coussin de chaise longue. Avouez que le design est résolument moderne.
Arthur a eu de la grande visite aujourd’hui. Ou disons plutôt de la « petite visite » puisqu’il s’agissait d’un autre garçon de son âge, Arnaud. C’est le fils d’un gars avec qui je travaille et il est né 10 jours après Arthur.
Les deux petits jeunes hommes se sont bien entendus toute la journée et ne nous ont presque pas fait de misère. Et pour la première fois, j’ai bu une bonne quantité d’alcool en face de mon fils.
Fiston a aussi profité de cette belle journée ensoleillée pour essayer ma casquette des Expos du Vermont. Je dois avouer qu’elle lui va mieux qu’elle me va à moi.
27.4.08
23.4.08
Parlons télé...
La levée de boucliers provoquée par la décision des nouveaux propriétaires de TQS d’abandonner la production de bulletins de nouvelles était prévisible, mais elle me laisse quand même perplexe.
Je me demande si Remstar n’a pas compris plus vite que tout le monde une réalité fort simple – à savoir que les bulletins de nouvelles présentés à heure fixe n’ont pas beaucoup d’avenir. Entre l’information continue telle que pratiquée par RDI ou LCN et les nouvelles disponibles sur demande via Internet, je les vois mal continuer à vivre bien longtemps.
Je serais curieux de connaître l’âge moyen des gens qui regardent les nouvelles sur les chaînes généralistes. Il ne doit pas y avoir beaucoup de jeunes là-dedans.
Moi, je suis allergique aux nouvelles à la télé. Je trouve que la radio, les journaux et Internet sont des sources d’information infiniment plus pratiques et agréables. Et une chose est sûre: si j’aimais les nouvelles à la télé, je les regarderais quand je veux sur une chaîne spécialisée.
C'est sûr que la décision de Remstar est radicale et fait mal à beaucoup de monde. Mais ce qui me plaît là-dedans, c’est la volonté d’essayer autre chose. Personne ne va sauver TQS en continuant à faire ce que ce réseau a toujours fait.
Les journalistes de TQS affirment que le secteur de l'information représentait la principale force de TQS. C'est sûrement vrai. Mais Remstar vient du monde du divertissement. L’impression que j'ai, c’est que ses dirigeants ont regardé l’ensemble des activités de TQS et ont décidé de larguer le secteur avec lequel ils sont moins familiers pour se concentrer sur ce qu’ils savent faire. Ça me semble une bonne stratégie d’affaires.
On verra bien si le CRTC acceptera de modifier la licence de TQS pour lui permettre de ne plus faire de bulletins de nouvelles. Sinon, j’imagine que Remstar va retirer son offre d’achat. Et on peut se demander si on va trouver un autre acheteur pour le réseau moribond.
Je me demande si Remstar n’a pas compris plus vite que tout le monde une réalité fort simple – à savoir que les bulletins de nouvelles présentés à heure fixe n’ont pas beaucoup d’avenir. Entre l’information continue telle que pratiquée par RDI ou LCN et les nouvelles disponibles sur demande via Internet, je les vois mal continuer à vivre bien longtemps.
Je serais curieux de connaître l’âge moyen des gens qui regardent les nouvelles sur les chaînes généralistes. Il ne doit pas y avoir beaucoup de jeunes là-dedans.
Moi, je suis allergique aux nouvelles à la télé. Je trouve que la radio, les journaux et Internet sont des sources d’information infiniment plus pratiques et agréables. Et une chose est sûre: si j’aimais les nouvelles à la télé, je les regarderais quand je veux sur une chaîne spécialisée.
C'est sûr que la décision de Remstar est radicale et fait mal à beaucoup de monde. Mais ce qui me plaît là-dedans, c’est la volonté d’essayer autre chose. Personne ne va sauver TQS en continuant à faire ce que ce réseau a toujours fait.
Les journalistes de TQS affirment que le secteur de l'information représentait la principale force de TQS. C'est sûrement vrai. Mais Remstar vient du monde du divertissement. L’impression que j'ai, c’est que ses dirigeants ont regardé l’ensemble des activités de TQS et ont décidé de larguer le secteur avec lequel ils sont moins familiers pour se concentrer sur ce qu’ils savent faire. Ça me semble une bonne stratégie d’affaires.
On verra bien si le CRTC acceptera de modifier la licence de TQS pour lui permettre de ne plus faire de bulletins de nouvelles. Sinon, j’imagine que Remstar va retirer son offre d’achat. Et on peut se demander si on va trouver un autre acheteur pour le réseau moribond.
21.4.08
Arthur n’est plus le même homme
Fiston Arthur est parti jeudi dernier avec sa mère voir son grand-père et sa grand-mère maternelle. Quand il est revenu, dimanche, ce n’était plus le même homme. Il portait un t-shirt. Il était plus éveillé. Il avait des mimiques de petit garçon. Et il s’était découvert une nouvelle manie: sortir continuellement la langue pour on ne sait quelle raison.
C’est fou comme il change vite. Après seulement trois jours, j’avais l’impression d’avoir manqué une partie de son développement. Mais ça valait la peine pour sa réaction en me revoyant. Il était vraiment content et se cachait la figure comme si c’était trop d’émotion pour lui.
Aujourd’hui, quand je suis rentré du travail, Arthur portait une vraie petite chemise boutonnée et il avait l’air encore plus vieux. Comme c’est devenu une habitude, j’ai soupé avec lui dans les bras. Comme ça, j’ai juste une main et je mange moins vite. C’est un bon moyen de moins manger. Et c’est bon pour la digestion.
Il faisait un temps radieux dans la région de Montréal… mais on a trouvé un grand trou dans la toile de notre piscine. J’imagine que ça s’égalise.
C’est fou comme il change vite. Après seulement trois jours, j’avais l’impression d’avoir manqué une partie de son développement. Mais ça valait la peine pour sa réaction en me revoyant. Il était vraiment content et se cachait la figure comme si c’était trop d’émotion pour lui.
Aujourd’hui, quand je suis rentré du travail, Arthur portait une vraie petite chemise boutonnée et il avait l’air encore plus vieux. Comme c’est devenu une habitude, j’ai soupé avec lui dans les bras. Comme ça, j’ai juste une main et je mange moins vite. C’est un bon moyen de moins manger. Et c’est bon pour la digestion.
Il faisait un temps radieux dans la région de Montréal… mais on a trouvé un grand trou dans la toile de notre piscine. J’imagine que ça s’égalise.
17.4.08
Lâche pas la patate
J’ai lu l’autre jour dans la Globe and Mail un article très intéressant sur… les patates.
Saviez-vous que l’ONU a fait de 2008 l’année internationale de la pomme de terre? L’objectif est d’encourager la population mondiale a cultivé et a consommé davantage de pommes de terre.
La bonne vieille patate pourrait aider à résoudre la crise alimentaire mondiale dont on vient de découvrir l’existence. Elle pousse à peu près n’importe. Elle ne coûte pas cher à produire. Elle ne demande pas beaucoup d’eau ni de fertilisant. Elle est nourrissante. Mais sa plus belle qualité, c’est qu’elle échappe à la mondialisation.
Parce qu’elles s’exportent mal pour cause de maladie et de conservation difficile, les patates sont surtout consommées localement. Il n’y a pas de «marché mondial» de la pomme de terre comme il y en a un pour le blé, le riz et le maïs. Alors les patates échappent à la spéculation et à la flambée des prix des denrées alimentaires qu’on connaît à l’heure actuelle.
J’ai appris plein de choses dans mon article. La pomme de terre est la troisième plante la plus cultivée pour l’alimentation humaine, après le blé et le riz. La planète a produit 320 millions de tonnes de patates en 2007. Le Bélarus est le pays où on consomme le plus de pommes de terre, alors que la Chine est celui qui en produit le plus. Ce qui veut dire que nos ancêtres n'étaient pas dans les patates quand ils ont baptisé le pâté chinois...
Saviez-vous que l’ONU a fait de 2008 l’année internationale de la pomme de terre? L’objectif est d’encourager la population mondiale a cultivé et a consommé davantage de pommes de terre.
La bonne vieille patate pourrait aider à résoudre la crise alimentaire mondiale dont on vient de découvrir l’existence. Elle pousse à peu près n’importe. Elle ne coûte pas cher à produire. Elle ne demande pas beaucoup d’eau ni de fertilisant. Elle est nourrissante. Mais sa plus belle qualité, c’est qu’elle échappe à la mondialisation.
Parce qu’elles s’exportent mal pour cause de maladie et de conservation difficile, les patates sont surtout consommées localement. Il n’y a pas de «marché mondial» de la pomme de terre comme il y en a un pour le blé, le riz et le maïs. Alors les patates échappent à la spéculation et à la flambée des prix des denrées alimentaires qu’on connaît à l’heure actuelle.
J’ai appris plein de choses dans mon article. La pomme de terre est la troisième plante la plus cultivée pour l’alimentation humaine, après le blé et le riz. La planète a produit 320 millions de tonnes de patates en 2007. Le Bélarus est le pays où on consomme le plus de pommes de terre, alors que la Chine est celui qui en produit le plus. Ce qui veut dire que nos ancêtres n'étaient pas dans les patates quand ils ont baptisé le pâté chinois...
15.4.08
Le scandale des sandales
La nouvelle de la fermeture de l’usine fabriquant des sandales Crocs à Québec me fait encore une fois constater à quel point l’économie n’est pas notre matière forte.
La façon dont on parle de cette histoire ici est classique. Deux petits Québécois (aussi bien dire nous tous) ont eu la bonne idée de créer des sandales en plastique qui sont devenues immensément populaires partout sur la planète. De méchants Américains ont acheté la compagnie et ont maintenant le culot de fermer «notre» usine à Québec pour faire encore plus d’argent en profitant de la mondialisation pour transférer la production dans un pays où la main d’œuvre est moins chère.
La réalité, me semble-t-il, c’est que la mode des grosses sandales en plastique est passée et que Crocs est dans le gros trouble parce qu’elle ne vend rien d’autres. L’action de la compagnie a perdu plus de 40% de sa valeur mardi pour terminer la journée à environ 10$. Elle a déjà valu plus de 75$.
La fermeture de l’usine de Québec n’est pas à l’origine de cette débâcle. Crocs a revisé à la baisse ses prévisions de revenus (de 225 à 200 millions) pour le premier trimestre, parce que ses ventes sont moins fortes prévus. C’est assez pour mettre la compagnie dans le rouge. Son président a essayé d’expliquer ça en parlant du printemps tardif en Amérique du Nord. Les analystes disent plutôt que les grosses sandales en plastique n’ont plus la cote.
La fermeture de l’usine de Québec est une mauvaise nouvelle, bien sûr. Mais dans le contexte, peut-on vraiment crier au scandale?
La leçon que nous donne les grosses sandales en plastique, c’est qu’on peut faire un méchant paquet d’argent et faire travailler beaucoup de monde avec une bonne idée comme les grosses sandales en plastique. Mais rien ne garantie que ça va durer éternellement.
La façon dont on parle de cette histoire ici est classique. Deux petits Québécois (aussi bien dire nous tous) ont eu la bonne idée de créer des sandales en plastique qui sont devenues immensément populaires partout sur la planète. De méchants Américains ont acheté la compagnie et ont maintenant le culot de fermer «notre» usine à Québec pour faire encore plus d’argent en profitant de la mondialisation pour transférer la production dans un pays où la main d’œuvre est moins chère.
La réalité, me semble-t-il, c’est que la mode des grosses sandales en plastique est passée et que Crocs est dans le gros trouble parce qu’elle ne vend rien d’autres. L’action de la compagnie a perdu plus de 40% de sa valeur mardi pour terminer la journée à environ 10$. Elle a déjà valu plus de 75$.
La fermeture de l’usine de Québec n’est pas à l’origine de cette débâcle. Crocs a revisé à la baisse ses prévisions de revenus (de 225 à 200 millions) pour le premier trimestre, parce que ses ventes sont moins fortes prévus. C’est assez pour mettre la compagnie dans le rouge. Son président a essayé d’expliquer ça en parlant du printemps tardif en Amérique du Nord. Les analystes disent plutôt que les grosses sandales en plastique n’ont plus la cote.
La fermeture de l’usine de Québec est une mauvaise nouvelle, bien sûr. Mais dans le contexte, peut-on vraiment crier au scandale?
La leçon que nous donne les grosses sandales en plastique, c’est qu’on peut faire un méchant paquet d’argent et faire travailler beaucoup de monde avec une bonne idée comme les grosses sandales en plastique. Mais rien ne garantie que ça va durer éternellement.
Arthur à la piscine
J'ai accompagné fiston Arthur à son cours de natation samedi dernier. Bien sûr, ma blonde était là pour nous photographier dans nos costumes de Tarzan.
Je dois avouer que je n'ai pas trouvé ça aussi plate que je le redoutais. C'était le un de se retrouver à l'eau après avoir passé l'hiver au sec. Et puis Arthur avait pas mal de plaisir puisque je pouvais le soulever dans les airs et faire le fou avec lui dans l'eau. On le voit ici en train d'essayer de voler un canard en plastique de la pisicine.
C'est important que fiston devienne vite à l'aise dans l'eau parce qu'on a une piscine extérieure et pas moins de trois bateaux. Je veux en faire un amateur d'activité nautique dans mon genre même si ça doit être très énervant d'aller plonger ou faire du kayak avec son fiston.
Je dois avouer que je n'ai pas trouvé ça aussi plate que je le redoutais. C'était le un de se retrouver à l'eau après avoir passé l'hiver au sec. Et puis Arthur avait pas mal de plaisir puisque je pouvais le soulever dans les airs et faire le fou avec lui dans l'eau. On le voit ici en train d'essayer de voler un canard en plastique de la pisicine.
C'est important que fiston devienne vite à l'aise dans l'eau parce qu'on a une piscine extérieure et pas moins de trois bateaux. Je veux en faire un amateur d'activité nautique dans mon genre même si ça doit être très énervant d'aller plonger ou faire du kayak avec son fiston.
9.4.08
Les Pieds dans les Oliviers
L'émission d'humour pour laquelle j'écris des textes, Les Pieds dans la Marge, est en nomination au gala des Oliviers dans la catégorie «Variété humoristique de l'année».
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la compétition est forte. Dieu merci, Et Dieu créa ...Laflaque, Infoman 2007 et Le Bye Bye de RBO sont les autres émissions en lice.
On ne gagnera sûrement pas, mais c'est flatteur pour un petit show comme le nôtre de se retrouver en compagnie d'émissions aussi connues.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la compétition est forte. Dieu merci, Et Dieu créa ...Laflaque, Infoman 2007 et Le Bye Bye de RBO sont les autres émissions en lice.
On ne gagnera sûrement pas, mais c'est flatteur pour un petit show comme le nôtre de se retrouver en compagnie d'émissions aussi connues.
6.4.08
Arthur prend du soleil
Il faisait un temps radieux aujourd’hui sur l’île Perrot et on en a profité pour faire prendre du soleil à fiston Arthur.
On a commencé par le promener en poussette, puis on est allé prendre un café dans un café qui vient d’ouvrir pas loin de chez nous. Comme les proprios avaient installé une table dehors, on a profité du soleil. Et Arthur a essayé mon chapeau.
En revenant à la maison, je me suis mis dans la tête de faire notre premier barbecue de l’année. J’ai pelleté la terrasse et pour la première fois, Arthur a mangé dehors.
C’est une des deux fois dans l’année où la vie des Québécois change radicalement. Je me rends surtout compte à cause de mes loisirs. Hier, je suis allé faire du ski de fond dans les Laurentides. Aujourd’hui, j’ai cuisiné sur le barbecue et j’ai appelé les joueurs de mon équipe de balle-molle. La transition est toujours difficile pour moi parce qu’elle m’arrête en plein élan d'enthousiasme. J’ai beau faire du ski depuis novembre, je ne suis pas tanné et j’aurais volontiers continué encore. Et l’été c’est la même chose. Je continue à faire du kayak et de la plongée jusqu’à ce que l’eau devienne glaciale. Alors j’ai toujours un moment de déprime quand je dois faire mon deuil de ma vie hivernale ou estivale.
On a commencé par le promener en poussette, puis on est allé prendre un café dans un café qui vient d’ouvrir pas loin de chez nous. Comme les proprios avaient installé une table dehors, on a profité du soleil. Et Arthur a essayé mon chapeau.
En revenant à la maison, je me suis mis dans la tête de faire notre premier barbecue de l’année. J’ai pelleté la terrasse et pour la première fois, Arthur a mangé dehors.
C’est une des deux fois dans l’année où la vie des Québécois change radicalement. Je me rends surtout compte à cause de mes loisirs. Hier, je suis allé faire du ski de fond dans les Laurentides. Aujourd’hui, j’ai cuisiné sur le barbecue et j’ai appelé les joueurs de mon équipe de balle-molle. La transition est toujours difficile pour moi parce qu’elle m’arrête en plein élan d'enthousiasme. J’ai beau faire du ski depuis novembre, je ne suis pas tanné et j’aurais volontiers continué encore. Et l’été c’est la même chose. Je continue à faire du kayak et de la plongée jusqu’à ce que l’eau devienne glaciale. Alors j’ai toujours un moment de déprime quand je dois faire mon deuil de ma vie hivernale ou estivale.
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