Contrairement à bien d’autres, je n’ai pas été renversé par l’entrevue donnée à Christiane Charrette par Jean Leloup/Leclerc/Deadwolf. Si j’ai bien compris, le gars voulait surtout dire qu’il est différent de tous les autres artistes québécois parce qu’il a vécu sa jeunesse dans des pays où la vie est pas mal plus dure qu’ici. D’accord. On en prend note.
Je pense qu’il voulait aussi dire qu’à son avis, un artiste, il faut que ça soit subversif. Je dis «je pense» parce que la fameuse loi sur la clarté ne s’applique pas à Jean Leclerc. Plus il parle, moins on le comprend.
Par contre, quand il chante, il est d’une clarté fulgurante. Je suis très impressionné par sa nouvelle chanson, Mon Pays, qu’il a fait jouer en primeur chez Christiane Charrette. Un texte abrasif qui amène du nouveau dans la grande discussion québécoise. J’aime particulièrement ce passage:
Dans mon pays monsieur
On se dit fier de ne pas être les États-Unis
Mais on en a tous les défauts
Sauf le courage d’en prendre le drapeau
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