J’ai regardé le premier épisode de la télésérie October 1970 présentée à CBC et je suis convaincu que ses créateurs sont passés à un détail près de produire un authentique chef d'oeuvre canadien.
L’ingrédient manquant: le bilinguisme. Des felquistes qui parlent entre eux en anglais, je ne pense pas que ça fonctionne même pour les téléspectateurs du Canada anglais.
Je ne comprends pas pourquoi les auteurs de la série n’ont pas choisi de faire parler tous leurs personnage dans leur langue natale. L’oeuvre aurait été plus réaliste et dramatiquement plus forte. La dualité culturelle canadienne est justement ce qui est à l’origine de la crise d’octobre. Il aurait fallu l’exprimer plutôt que la gommer.
En y allant avec des dialogues bilingues et en utilisant des sous-titres, on aurait pu produire à un peu de frais deux versions de la série – une pour le Québec et une pour le Canada anglais. On aurait pu ainsi créer la même dynamique linguistique que dans Bon Cop Bad Cop. L’utilisation des deux langues est ce que j’ai préféré dans ce film qui autrement serait assez banal.
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