J’ai bien aimé le spectacle d’Ariane Moffat que j’ai vu hier soir à la salle Pauline-Julien du collège Gérard-Godin à Sainte-Genviève. Même si elle semblait déçue de chanter devant une salle remplie de gens assis dans leur fauteuil, Ariane a livré une très bonne prestation.
Ça doit faire drôle de «rocker» et de se trémousser devant une foule de gens assis. Mais je dois dire que moi après ma journée de travail, j’étais bien content d’avoir mon siège réservé dans la première rangée. Reste que le spectacle d’Ariane Moffat est surtout composé de chansons rythmées et gagne sûrement à être vu dans une salle où il y a un parterre de gens debout pour «rocker» avec elle. C’est une question d’énergie.
Le spectacle m'a fait redécouvrir à quel point la chanson Poussière d'Ange est une réussite littéraire. Écrire un si beau texte au sujet de l'avortement, il faut le faire. J'aime surtout le début du refrain: «Juste au mauvais moment, une poussière d'ange t'est tombé dedans...» Le double sens de «Juste au mauvais moment» frappe particulièrement fort.
Un mot en terminant sur Joseph Marchand, guitariste et grand complice musical d’Ariane Moffat. Le gars semble maintenant assumer totalement sa condition de guitariste le moins cool de l’histoire du rock. Hier soir, il portait de grosses lunettes noires et avait les cheveux séparés sur le côté dans le plus pur style nerd. Et il se tortillait en jouant de la guitare avec toute la grâce et le sens du rythme d’un jeune Bill Gates. Bref, c’est ma nouvelle idole.
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