Au cours de la dernière année, j’ai lu une trentaine de romans de Georges Simenon. C’est moins colossal qu’il n’y paraît. Tous les romans de Simenon font environ une centaine de pages et sont tellement bons que ça se lit tout seul.
Simenon écrivait plusieurs romans par année, alternant entre les polards mettant en vedette son extraordinaire commissaire Maigret et des œuvres plus «sérieuses» explorant la vie moderne. Ce qui frappe, c’est l’extraordinaire qualité d’ensemble. Romans après romans, c’est bon. Simenon écrit en français comme personne. Ses romans ont quelque chose de très cinématographique parce que c’est avant tout un raconteur. Un personnage principal très fort dans une bonne histoire. C’est ça, la méthode Simenon.
De tous les Simenon que j’ai lu jusqu’à maintenant, c’est Le Petit Homme d'Arkhangelsk qui m’a le plus impressionné. Si Kafka avait travaillé comme scénariste à Hollywood, j’imagine qu’il aurait écrit ce genre d’histoire. J’ai aussi adoré La Boule Noire, qui se passe dans une banlieue américaine, ainsi que La Fenêtre des Rouets, Les Complices et En Cas de Malheur.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire