
Heureusement que quelqu'un a parlé de My name is Earl, une série qui a au moins le mérite d’être encore en ondes..
Voici une suggestion plus actuelle: Dexter.
C’est une série américaine diffusée par Showtime, un genre de HBO des pauvres. Michael C. Hall, l’homosexuel tourmenté de Six Feet Under, tient le rôle titre. Il joue cette fois un tueur en série qui tue… d’autres tueurs. C’est sa façon de canaliser ses pulsions meurtrières et de rendre service à la société. Comme il travaille pour la police de Miami, il a accès aux dossiers d’enquêtes et élimine les meurtriers que l’appareil judicaire n’arrive pas à coincer.
Dans la première saison, Dexter joue au chat et à la souris avec le Icetruck Killer, un tueur en série qui connaît sa véritable nature et qui lui lance des messages à coup de corps mutilés et d’indices cryptiques.

Sur le plan narratif, la série se rapproche beaucoup du roman. Dexter agit comme narrateur et nous parle constamment en voix hors champ. C’est assez efficace parce que ça nous fait sentir le détachement émotif du héros. La narration est aussi teintée d’humour noir. Genre: «Another fine day in Miami. Murder, dead bodies, and a chance of late rain».
La série est magnifiquement filmée et m’a donné une furieuse envie de retourner à Miami, où je suis allé il y a quelques années. C’est une de ces villes américaines avec une saveur particulière, entre autres en raison de la forte présence cubaine.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire