28.10.07

L’importance d’avoir de la classe

J’étais dans la salle quand Mathieu, Félix et juste un peu Jean-Sébastien ont chanté avec l’orchestre symphonique. C’était au théâtre Outremont, devant une foule venue assister à un vrai concert de musique classique.

J’étais très nerveux, assis dans mon siège. J’étais absolument convaincu que les gars allaient se planter. Sauf qu’ils ont relevé le défi avec leur aplomb habituel. C’est la fois où j’ai été le plus fier d’eux autres. Pas seulement parce qu’ils ont réussi à chanter leur chanson à peu près comme il faut, mais aussi à cause de l’envergure de ce projet de fou. Les gars sont des optimistes et il faut être optimiste pour appeler l’orchestre symphonique (ou plutôt demander à sa recherchiste d’appeler l’orchestre symphonique) dans le but de chanter avec lui. Et il faut être optimiste pour ne pas se décourager devant les nombreux problèmes qu’il a fallu régler pour amener les gars sur la scène du Théâtre Outremont.

Ça me frappe d’autant plus parce que je ne suis vraiment pas comme eux. C’est moi qui a eu l’idée de départ de cette aventure en regardant la télésérie Slings and Arrows. Là-dedans, on suit des comédiens qui montent une pièce. On ressent très fort le tract qu’ils ont juste avant de monter sur scène. C’est ce tract-là que je voulais faire vivre aux gars.

C’était une bonne idée, mais on ne l’aurait jamais menée à bien si toute notre équipe était aussi pessimiste que moi. J’étais prêt à lâcher à la première difficulté – entre autres parce que pour moi c’est toujours plus facile de trouver «une autre idée». C’est ma spécialité, avoir des idées. Pas les réaliser.

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