Ces jours-ci, fiston Arthur est malade pour la première. Rien de grave, un simple rhume. Mais c’est quand même difficile de le voir éternuer et tousser à se fendre le cœur.
Arthur garde le moral. On arrive à le faire sourire entre deux éternuements. Mais on sent qu’il a moins d’énergie. Il reste couché tout seul alors qu’il est éveillé, ce qu’il ne fait jamais d’habitude. Il est comme amorti, amoindri.
J’ai toujours envie de lui dire: «ne t’en fais pas, ça va passer». Parce que j’ai l’impression qu’il ne comprend qu’un rhume ça ne dure pas éternellement. Comment voulez-vous qu’il sache ça vu que c’est son premier? Bien sûr, je fabule. Un bébé de quatre mois ne pense sûrement pas à ce genre de choses. Mais c’est ce que j’imagine.
Un bébé malade, c’est encore plus de travail. Surtout pour maman qui a passé une nuit presque blanche à s’occuper de son petit enrhumé. Heureusement que c’est elle qui a donné le rhume à Arthur. Si c’était moi, je me sentirais très coupable.
28.12.07
27.12.07
Le gâteau de Jacqueline
Au réveillon, j’ai renoué avec le dessert préféré de mon enfance: le gâteau à la sauce au chocolat de Jacqueline.
Jacqueline, c’était une amie de ma mère. C’est par elle que cette recette est arrivée chez nous. Et c'est ma soeur qui en a fait sa spécialité.
D’abord, il faut faire un gâteau au chocolat en mélangeant 1 tasse de farine, 1/3 de tasse de cacao, 1/4 de tasse de sucre, 2 cuillerée à thé de poudre à pâte, une pincée de sel, 1/4 de tasse de graisse, 1 œuf et 2/3 de tasse de lait. On ne mélange pas trop le mélange, on le met dans un moule et on fait cuire 40 minutes à 350 degrés.
Ensuite, on fait la sauce au chocolat en mélangeant dans une casserole 1 tasse de sucre blanc, 3 cuillerées à table de farine, 2 cuillerées à table de cacao, 3 cuillerées à table de beurre et 1/2 tasse d’eau bouillante. On fait cuire jusqu’à obtenir une sauce épaisse.
Finalement, on se coupe un morceau de gâteau et on l’inonde de sauce au chocolat. Et ça donne le meilleur «buzz» de chocolat que moi j’ai expérimenté…
Jacqueline, c’était une amie de ma mère. C’est par elle que cette recette est arrivée chez nous. Et c'est ma soeur qui en a fait sa spécialité.
D’abord, il faut faire un gâteau au chocolat en mélangeant 1 tasse de farine, 1/3 de tasse de cacao, 1/4 de tasse de sucre, 2 cuillerée à thé de poudre à pâte, une pincée de sel, 1/4 de tasse de graisse, 1 œuf et 2/3 de tasse de lait. On ne mélange pas trop le mélange, on le met dans un moule et on fait cuire 40 minutes à 350 degrés.
Ensuite, on fait la sauce au chocolat en mélangeant dans une casserole 1 tasse de sucre blanc, 3 cuillerées à table de farine, 2 cuillerées à table de cacao, 3 cuillerées à table de beurre et 1/2 tasse d’eau bouillante. On fait cuire jusqu’à obtenir une sauce épaisse.
Finalement, on se coupe un morceau de gâteau et on l’inonde de sauce au chocolat. Et ça donne le meilleur «buzz» de chocolat que moi j’ai expérimenté…
23.12.07
Arthur et son grand-père
Pour la première fois, Arthur s’est fait prendre par son grand-père Fortin aujourd’hui. C’était la deuxième fois qu’Arthur et Côme se rencontraient. La première fois, fiston était tellement petit que grand-papa n’avait pas osé le prendre.
Pour Noël, Arthur reçoit la visite de ses grands-parents de la Côte-Nord. Il a fait des belles façons à sa grand-mère toute la journée aujourd’hui.
Fiston a aussi assisté à la préparation de la traditionnelle tourtière du lac Saint-Jean. À la demande générale de ma belle-mère, je vous donne la recette de ma mère. Pour la garniture intérieure, ça prend un kilo de cubes de porc, un kilo de cubes de bœuf et à peu près autant de patates coupées en cubes. On mélange la viande et les patates, on ajoute un petit oignon émincé, pas mal du sel, du poivre et deux ou trois cuillerées à soupe de sauce soja.
Ensuite, on roule une pâte assez grande pour couvrir le fond et les côtés d’une grosse rôtissoire. On place la pâte dans la rôtissoire puis on met la garniture là-dedans. Ensuite, on ajoute du bouillon de bœuf (ou tout simplement de l’eau) jusqu’à ce que la viande et les patates soient presque complètement submergées. On couvre ensuite la tourtière avec une autre pâte percée de quelques trous.
La cuisson se fait en deux temps. D’abord, on chauffe le four à 400 degrés et on fait cuire la tourtière à déccouvert pendant une vingtaine de minutes pour faire dorer la pâte. Ensuite, on met le couvercle et on baisse le four à 200 degrés. Puis on laisse cuire… une dizaine d’heures. Il faut que la viande soit cuite au point de se défaire facilement à la fourchette.
C’est le seul plat que je déguste avec un verre de vin rouge et… du ketchup.
Pour Noël, Arthur reçoit la visite de ses grands-parents de la Côte-Nord. Il a fait des belles façons à sa grand-mère toute la journée aujourd’hui.
Fiston a aussi assisté à la préparation de la traditionnelle tourtière du lac Saint-Jean. À la demande générale de ma belle-mère, je vous donne la recette de ma mère. Pour la garniture intérieure, ça prend un kilo de cubes de porc, un kilo de cubes de bœuf et à peu près autant de patates coupées en cubes. On mélange la viande et les patates, on ajoute un petit oignon émincé, pas mal du sel, du poivre et deux ou trois cuillerées à soupe de sauce soja.
Ensuite, on roule une pâte assez grande pour couvrir le fond et les côtés d’une grosse rôtissoire. On place la pâte dans la rôtissoire puis on met la garniture là-dedans. Ensuite, on ajoute du bouillon de bœuf (ou tout simplement de l’eau) jusqu’à ce que la viande et les patates soient presque complètement submergées. On couvre ensuite la tourtière avec une autre pâte percée de quelques trous.
La cuisson se fait en deux temps. D’abord, on chauffe le four à 400 degrés et on fait cuire la tourtière à déccouvert pendant une vingtaine de minutes pour faire dorer la pâte. Ensuite, on met le couvercle et on baisse le four à 200 degrés. Puis on laisse cuire… une dizaine d’heures. Il faut que la viande soit cuite au point de se défaire facilement à la fourchette.
C’est le seul plat que je déguste avec un verre de vin rouge et… du ketchup.
22.12.07
Des gardiens fleurdelisés
Mes récentes vacances à Québec ont ravivé ma nostalgie au sujet des Nordiques. Je vais passer ça en vous parlant des gardiens de buts qui ont porté l’uniforme fleurdelisé. Vingt-trois gardiens ont défendu la cage des Nordiques durant leurs 16 saisons dans la Ligue Nationale. Je vais parler de ceux qui m’inspirent.
Le martyr: Ron Tugnutt
153 PJ, 35-83-19, 4,08 avec les Nordiques
Je me souviens d’avoir regardé à la télé le fameux match durant lequel Ron Tugnutt a fait face à 73 lancers. C’était le 21 mars 1991 contre les Bruins. Le match s’est terminé sur un verdict de 3-3. Pas besoin de vous dire que Tugnutt a joué le match de sa vie…
70 arrêts dans un match sans subir la défaite, c’est un record de la LNH. Qui va sûrement tenir pour l'éternité...
Je me souviens qu’à la fin de la prolongation, Raymond Bourque a décoché un tir imparable… que Tugnutt a quand même réussi à arrêter. Par la suite, Bourque l’a félicité en tapant sur ses jambières avec son bâton. Ça mettait un point final à un match exceptionnel.
Ron Tugnutt a vécu la période la plus noire des Nordiques. Il a succédé à Mario Gosselin comme gardien numéro 1 des Fleurdelisés en 89-90. Cette année-là, les Nordiques ont employé SEPT gardiens différents : Tugnutt, Greg Millen, Scott Gordon, Sergei Mylnikov, Stéphane Fiset, Mario Brunetta et John Tanner. Tout ce monde-là a accordé 407 buts pour une moyenne collective de 5,07. Les Nordiques ont terminé la saison avec 12 victoires, 61 défaites et 7 matchs nuls. Tugnutt a joué 35 matchs et mené l’équipe pour les victoires avec… cinq.
La saison suivante, Tugnutt a joué dans 56 matchs et remporté 12 victoires. Les Nordiques ont «progressé» en gagnant 16 matchs.
En 91-92, Tugnutt a été une fois de plus le gardien le plus occupé des Nordiques. Il a joué dans 30 matchs et remporté 6 victoires avant d’être échangé aux Oilers en mars. Les Nordiques ont continué de «progresser» en gagnant 20 matchs.
La saison suivante, grâce à l’échange d’Éric Lindros, les Nordiques ont opéré un redressement spectaculaire en compilant une fiche de 47-27-10. Malheureusement pour lui, Tugnutt n’était plus là pour en profiter.
Le prince héritier: Mario Gosselin
193 PJ, 79-82-12, 3,67 avec les Nordiques
29 PJ, 16-13, 3,29 en séries
Quand Mario Gosselin est revenu des jeux olympiques de Sarjevo pour endosser l’uniforme fleurdelisé, tout le monde était convaincu qu’il allait être le gardien numéro 1 des Nordiques pour de nombreuses années. Il avait brillé chez les juniors et avec l’équipe canadienne aux Olympiques. C’était le candidat parfait pour succéder à Daniel Bouchard.
Malheureusement, ça ne s’est pas produit. Gosselin ne s’est jamais imposé comme numéro 1. Michel Bergeron a passé quelques années à alterner entre lui et Clint Malarchuk.
Gosselin a quand même connu de bons moments avec les Nordiques. À son retour des olympiques en 1984, il a blanchi les Blues de Saint-Louis à son premier match dans la LNH.
La saison suivante, il a été le gardien numéro 1 des Nordiques. Il a joué 36 matchs et remporté 19 victoires. Il a surtout disputé 17 matchs en séries, conduisant les Nordiques à deux victoires d’une participation à la finale de la Coupe Stanley. C’est lui qui «goalait» quand les Nordiques ont éliminé les Canadiens en deuxième ronde sur un but de Peter Stastny en prolongation dans le septième match de la série. Ça reste l’exploit de sa carrière. Et il aurait peut-être pu gagner le titre de recrue de l’année si un certain Mario Lemieux n’avait pas commencé sa carrière cette année-là.
La saison d’après, Gosselin a perdu son poste de numéro 1 au profit de Clint Malarchuck, mais il est quand même devenu le seul gardien des Nordiques à participer au match des étoiles.
Gosselin a repris le poste de numéro 1 à la fin de la saison 86-87 et a joué un rôle important dans la victoire des Nordiques contre les Whalers en première ronde des séries. Et c’était lui qui était devant le filet fleurdelisé quand Kerry Fraser a refusé le fameux but d’Alain Côté contre les Canadiens.
Le plus obscur: Brian Ford
3 PJ, 1-1-0, 6,34 avec les Nordiques
Brian Ford a joué trois matchs avec les Nordiques durant la saison 83-84. Je n’ai absolument aucun souvenir de lui. C’est peut-être mieux ainsi. En 123 minutes, Ford a accordé 13 buts pour un moyenne de 6,34. Il a fait face à 70 lancers, ce qui lui donne une moyenne d’efficacité de .814. Ayoye…
Le plus étonnant, c’est qu’il a quand même remporté une victoire.
Ford a refait surface dans la Ligue Nationale avec les Penguins la saison suivante. Il a disputé 8 matchs et compilé une moyenne de… 6,30. Je pense qu’on peut conclure qu’il n’était pas du calibre de la LNH.
Ford a passé 8 saisons dans le hockey professionnel, principalement dans la Ligue Américaine. Il est né à Edmonton, mesurait 5 pieds 10 et pesait 170 livres. À l’heure actuelle, il est président du comité des anciens joueurs de l’Express de Fredericton, la défunte filiale des Nordiques. C’est tout ce que je sais à son sujet.
Le premier: Michel Dion
62 PJ, 15-33-9, 4,02 avec les Nordiques
Je n’ai qu’un seul souvenir de Michel Dion et c’est le même que tout monde. La fois où, frustré par ce qui se passait sur la patinoire, il a abandonné son filet au beau milieu d’un match et sacré so camp au vestiaire.
Ça s’est passé le 10 décembre 1980 au Colisée de Québec, dans un match contre les Bruins. C'était la deuxième saison des Nordiques dans la Ligue Nationale. Dion et les Nordiques connaissaient un début de saison très difficile malgré l’addition des frères Peter et Anton Stastny durant l’été. C’est Michel Bergeron qui dirigeait les Nordiques et il a déclaré après la rencontre qu’il ne voulait plus jamais voir Dion devant le filet de son équipe. Dion n’a disputé qu’un seul autre match avec les Nordiques avant d’être expédié à Winnipeg.
Michel Dion n’a pas été le premier gardien à défendre la cage des Nordiques dans la Ligue Nationale. Cet honneur appartient à Goran Hogosta, un gardien suédois qui a joué 21 matchs avec les Nordiques durant leur première saison, en 79-80. Il a disparu de la carte par la suite.
C'est Michel Dion qui s’est imposé comme premier gardien numéro 1 de l'équipe cette année-là. Il a disputé 50 matchs et maintenu une moyenne de 3,70. C’est lui qui était devant le filet des Fleurdelisés lors du premier duel Canadien-Nordiques le 13 octobre 1979. Le Canadien a gagné ce match-là 3 à 1. Son vis-à-vis était Denis Herron.
C’est encore lui qui «goalait» quand les Nordiques ont battu le Canadien pour la première fois, le 28 octobre 1979. Cette fois, son vis-à-vis était Michel Laroque. Les Nordiques ont gagné 5-4.
Dion a été un des grandes vedettes de la première édition des Nordiques, mais tout s’est effondré pour lui au début de la saison suivante. Sa désertion contre les Bruins n’a pas mis fin à sa carrière. Il a joué 62 matchs et remporté 25 victoires dès la saison suivante avec les Penguins de Pittsburgh.
Le meilleur: Daniel Bouchard
225 PJ, 107-79-36, 3,59 avec les Nordiques
30 PJ, 12-18, 3,32 en séries
C’est quand Daniel Bouchard est arrivé avec les Nordiques que l’équipe a pris son envol. Acquis des Flames de Calgary en retour de Jamie Hislop le 30 janvier 1981, il a remporté 19 victoires en 29 départs et conduit l’équipe à sa première participation aux éliminatoires. Les Nordiques en était alors à leur deuxième saison.
La saison suivante, c’est lui qui était devant le filet quand les Nordiques ont mis le feu à la province en sortant les Canadiens en première ronde des séries. C’est sûrement le plus grand moment de sa carrière. Il a été la grande vedette du match décisif, gagné en prolongation par les Nordiques grâce à un but de Dale Hunter. Les Canadiens ont décoché 35 lancers dans cette partie contre seulement 19 pour les Nordiques.
Je me rappelle qu’il était blessé pendant la ronde suivante alors que les Nordiques ont éliminé les Bruins. Son auxiliaire, John Garrett, a joué cinq matchs dans cette série et remporté trois victoires.
Bouchard a été le gardien numéro 1 de l’équipe pendant quatre saisons. C’est lui qui a joué le plus de matchs devant le filet des Nordiques.
Comme on le voit sur la photo, il était un des rares gardiens des années 80 à employer le style papillon, sauf qu’il ne l’utilisait pas de façon systématique.
C’était aussi un drôle de gars qui parlait de sa foi en Dieu et qui avait tendance à perdre son sang-froid sur la glace. Comme beaucoup de gardien, c'était un original avec beaucoup de personnalité.
Le martyr: Ron Tugnutt
153 PJ, 35-83-19, 4,08 avec les Nordiques
Je me souviens d’avoir regardé à la télé le fameux match durant lequel Ron Tugnutt a fait face à 73 lancers. C’était le 21 mars 1991 contre les Bruins. Le match s’est terminé sur un verdict de 3-3. Pas besoin de vous dire que Tugnutt a joué le match de sa vie…
70 arrêts dans un match sans subir la défaite, c’est un record de la LNH. Qui va sûrement tenir pour l'éternité...
Je me souviens qu’à la fin de la prolongation, Raymond Bourque a décoché un tir imparable… que Tugnutt a quand même réussi à arrêter. Par la suite, Bourque l’a félicité en tapant sur ses jambières avec son bâton. Ça mettait un point final à un match exceptionnel.
Ron Tugnutt a vécu la période la plus noire des Nordiques. Il a succédé à Mario Gosselin comme gardien numéro 1 des Fleurdelisés en 89-90. Cette année-là, les Nordiques ont employé SEPT gardiens différents : Tugnutt, Greg Millen, Scott Gordon, Sergei Mylnikov, Stéphane Fiset, Mario Brunetta et John Tanner. Tout ce monde-là a accordé 407 buts pour une moyenne collective de 5,07. Les Nordiques ont terminé la saison avec 12 victoires, 61 défaites et 7 matchs nuls. Tugnutt a joué 35 matchs et mené l’équipe pour les victoires avec… cinq.
La saison suivante, Tugnutt a joué dans 56 matchs et remporté 12 victoires. Les Nordiques ont «progressé» en gagnant 16 matchs.
En 91-92, Tugnutt a été une fois de plus le gardien le plus occupé des Nordiques. Il a joué dans 30 matchs et remporté 6 victoires avant d’être échangé aux Oilers en mars. Les Nordiques ont continué de «progresser» en gagnant 20 matchs.
La saison suivante, grâce à l’échange d’Éric Lindros, les Nordiques ont opéré un redressement spectaculaire en compilant une fiche de 47-27-10. Malheureusement pour lui, Tugnutt n’était plus là pour en profiter.
Le prince héritier: Mario Gosselin
193 PJ, 79-82-12, 3,67 avec les Nordiques
29 PJ, 16-13, 3,29 en séries
Quand Mario Gosselin est revenu des jeux olympiques de Sarjevo pour endosser l’uniforme fleurdelisé, tout le monde était convaincu qu’il allait être le gardien numéro 1 des Nordiques pour de nombreuses années. Il avait brillé chez les juniors et avec l’équipe canadienne aux Olympiques. C’était le candidat parfait pour succéder à Daniel Bouchard.
Malheureusement, ça ne s’est pas produit. Gosselin ne s’est jamais imposé comme numéro 1. Michel Bergeron a passé quelques années à alterner entre lui et Clint Malarchuk.
Gosselin a quand même connu de bons moments avec les Nordiques. À son retour des olympiques en 1984, il a blanchi les Blues de Saint-Louis à son premier match dans la LNH.
La saison suivante, il a été le gardien numéro 1 des Nordiques. Il a joué 36 matchs et remporté 19 victoires. Il a surtout disputé 17 matchs en séries, conduisant les Nordiques à deux victoires d’une participation à la finale de la Coupe Stanley. C’est lui qui «goalait» quand les Nordiques ont éliminé les Canadiens en deuxième ronde sur un but de Peter Stastny en prolongation dans le septième match de la série. Ça reste l’exploit de sa carrière. Et il aurait peut-être pu gagner le titre de recrue de l’année si un certain Mario Lemieux n’avait pas commencé sa carrière cette année-là.
La saison d’après, Gosselin a perdu son poste de numéro 1 au profit de Clint Malarchuck, mais il est quand même devenu le seul gardien des Nordiques à participer au match des étoiles.
Gosselin a repris le poste de numéro 1 à la fin de la saison 86-87 et a joué un rôle important dans la victoire des Nordiques contre les Whalers en première ronde des séries. Et c’était lui qui était devant le filet fleurdelisé quand Kerry Fraser a refusé le fameux but d’Alain Côté contre les Canadiens.
Le plus obscur: Brian Ford
3 PJ, 1-1-0, 6,34 avec les Nordiques
Brian Ford a joué trois matchs avec les Nordiques durant la saison 83-84. Je n’ai absolument aucun souvenir de lui. C’est peut-être mieux ainsi. En 123 minutes, Ford a accordé 13 buts pour un moyenne de 6,34. Il a fait face à 70 lancers, ce qui lui donne une moyenne d’efficacité de .814. Ayoye…
Le plus étonnant, c’est qu’il a quand même remporté une victoire.
Ford a refait surface dans la Ligue Nationale avec les Penguins la saison suivante. Il a disputé 8 matchs et compilé une moyenne de… 6,30. Je pense qu’on peut conclure qu’il n’était pas du calibre de la LNH.
Ford a passé 8 saisons dans le hockey professionnel, principalement dans la Ligue Américaine. Il est né à Edmonton, mesurait 5 pieds 10 et pesait 170 livres. À l’heure actuelle, il est président du comité des anciens joueurs de l’Express de Fredericton, la défunte filiale des Nordiques. C’est tout ce que je sais à son sujet.
Le premier: Michel Dion
62 PJ, 15-33-9, 4,02 avec les Nordiques
Je n’ai qu’un seul souvenir de Michel Dion et c’est le même que tout monde. La fois où, frustré par ce qui se passait sur la patinoire, il a abandonné son filet au beau milieu d’un match et sacré so camp au vestiaire.
Ça s’est passé le 10 décembre 1980 au Colisée de Québec, dans un match contre les Bruins. C'était la deuxième saison des Nordiques dans la Ligue Nationale. Dion et les Nordiques connaissaient un début de saison très difficile malgré l’addition des frères Peter et Anton Stastny durant l’été. C’est Michel Bergeron qui dirigeait les Nordiques et il a déclaré après la rencontre qu’il ne voulait plus jamais voir Dion devant le filet de son équipe. Dion n’a disputé qu’un seul autre match avec les Nordiques avant d’être expédié à Winnipeg.
Michel Dion n’a pas été le premier gardien à défendre la cage des Nordiques dans la Ligue Nationale. Cet honneur appartient à Goran Hogosta, un gardien suédois qui a joué 21 matchs avec les Nordiques durant leur première saison, en 79-80. Il a disparu de la carte par la suite.
C'est Michel Dion qui s’est imposé comme premier gardien numéro 1 de l'équipe cette année-là. Il a disputé 50 matchs et maintenu une moyenne de 3,70. C’est lui qui était devant le filet des Fleurdelisés lors du premier duel Canadien-Nordiques le 13 octobre 1979. Le Canadien a gagné ce match-là 3 à 1. Son vis-à-vis était Denis Herron.
C’est encore lui qui «goalait» quand les Nordiques ont battu le Canadien pour la première fois, le 28 octobre 1979. Cette fois, son vis-à-vis était Michel Laroque. Les Nordiques ont gagné 5-4.
Dion a été un des grandes vedettes de la première édition des Nordiques, mais tout s’est effondré pour lui au début de la saison suivante. Sa désertion contre les Bruins n’a pas mis fin à sa carrière. Il a joué 62 matchs et remporté 25 victoires dès la saison suivante avec les Penguins de Pittsburgh.
Le meilleur: Daniel Bouchard
225 PJ, 107-79-36, 3,59 avec les Nordiques
30 PJ, 12-18, 3,32 en séries
C’est quand Daniel Bouchard est arrivé avec les Nordiques que l’équipe a pris son envol. Acquis des Flames de Calgary en retour de Jamie Hislop le 30 janvier 1981, il a remporté 19 victoires en 29 départs et conduit l’équipe à sa première participation aux éliminatoires. Les Nordiques en était alors à leur deuxième saison.
La saison suivante, c’est lui qui était devant le filet quand les Nordiques ont mis le feu à la province en sortant les Canadiens en première ronde des séries. C’est sûrement le plus grand moment de sa carrière. Il a été la grande vedette du match décisif, gagné en prolongation par les Nordiques grâce à un but de Dale Hunter. Les Canadiens ont décoché 35 lancers dans cette partie contre seulement 19 pour les Nordiques.
Je me rappelle qu’il était blessé pendant la ronde suivante alors que les Nordiques ont éliminé les Bruins. Son auxiliaire, John Garrett, a joué cinq matchs dans cette série et remporté trois victoires.
Bouchard a été le gardien numéro 1 de l’équipe pendant quatre saisons. C’est lui qui a joué le plus de matchs devant le filet des Nordiques.
Comme on le voit sur la photo, il était un des rares gardiens des années 80 à employer le style papillon, sauf qu’il ne l’utilisait pas de façon systématique.
C’était aussi un drôle de gars qui parlait de sa foi en Dieu et qui avait tendance à perdre son sang-froid sur la glace. Comme beaucoup de gardien, c'était un original avec beaucoup de personnalité.
21.12.07
J’haïs… les nouveaux chandails
Parce que ça passe le temps quand je me m’occupe de fiston le soir, j’ai regardé pas mal de hockey. Et je dois dire que J’HAÏS les nouveaux chandails portés par les joueurs de la LNH cette saison.
Je les trouve confondants. Avant, je n’avais aucune difficulté à reconnaître du premier coup d’œil toutes les équipes de la ligue. Maintenant, je dois souvent consulter l’infographie superposée à l’écran pour identifier une équipe.
Certaines équipes s’en tirent mieux que d’autres. Le chandail du Canadien, par exemple, reste distinctif. Même chose pour celui des Bruins que je trouve plus beau maintenant. Par contre, les chandails des Panthers et des Flyers se ressemblent beaucoup. Même chose pour les Rangers et les Blue Jackets.
Je trouve surtout les chandails blancs de toutes les équipes trop ressemblants. Je suis en trains de regarder jouer les Stars contre les Flames. Le chandail blanc des Stars n’a rien de distinctif. Le logo est minuscule et les couleurs de l’équipe sont très peu présente. En gros plan s’en va. Mais en plan large, ce n’est vraiment pas clair.
Si j’étais du genre à voir des complots partout, je crierais au complot. On dirait qu’on a délibérément rendu les équipes difficiles à identifier pour nous forcer à acheter des télés HD.
Je les trouve confondants. Avant, je n’avais aucune difficulté à reconnaître du premier coup d’œil toutes les équipes de la ligue. Maintenant, je dois souvent consulter l’infographie superposée à l’écran pour identifier une équipe.
Certaines équipes s’en tirent mieux que d’autres. Le chandail du Canadien, par exemple, reste distinctif. Même chose pour celui des Bruins que je trouve plus beau maintenant. Par contre, les chandails des Panthers et des Flyers se ressemblent beaucoup. Même chose pour les Rangers et les Blue Jackets.
Je trouve surtout les chandails blancs de toutes les équipes trop ressemblants. Je suis en trains de regarder jouer les Stars contre les Flames. Le chandail blanc des Stars n’a rien de distinctif. Le logo est minuscule et les couleurs de l’équipe sont très peu présente. En gros plan s’en va. Mais en plan large, ce n’est vraiment pas clair.
Si j’étais du genre à voir des complots partout, je crierais au complot. On dirait qu’on a délibérément rendu les équipes difficiles à identifier pour nous forcer à acheter des télés HD.
18.12.07
Arthur dans sa coccinelle
Fiston Arthur a commencé à s’amuser dans sa coccinnelle, un espèce de centre de divertissement pour bébé dans lequel on l’installe debout avec un coussin sous les pieds parce qu’il est encore trop petit pour toucher par terre.
Sur cette photo, je trouve qu’il a presque l’air de Bernard Derome d’un lecteur de nouvelles à la fin de son bulletin…
Cette semaine, j’ai eu hâte que fiston soit assez grand pour m’aider à pelleter l’entrée. J’en ai eu pour une bonne heure à déblayer l’entrée. Et pourtant, comme mon père, je l’avais nettoyé une fois pendant la tempête! Heureusement, ma blonde m’avait préparé un thermos de café et j’ai passé un belle matinée à manier la pelle.
Sur cette photo, je trouve qu’il a presque l’air de Bernard Derome d’un lecteur de nouvelles à la fin de son bulletin…
Cette semaine, j’ai eu hâte que fiston soit assez grand pour m’aider à pelleter l’entrée. J’en ai eu pour une bonne heure à déblayer l’entrée. Et pourtant, comme mon père, je l’avais nettoyé une fois pendant la tempête! Heureusement, ma blonde m’avait préparé un thermos de café et j’ai passé un belle matinée à manier la pelle.
14.12.07
Battlestar Galactica Razor
La nouvelle version de Battlestar Galactica est une formidable télésérie que tout le monde devrait regarder, pas seulement les amateurs de science-fiction. Dans la foulée de la série, voilà que nous arrive Razor, un téléfilm d’une heure et demi nous faisant découvrir d’autres pans de l’univers Galactica.
Le film n’est pas une bonne porte d’entrée dans cet univers. Il faut absolument avoir vu la série pour comprendre ce qui se passe là-dedans. D’autant plus que l’histoire est alambiqué à souhait. Le film télescope trois époques différentes de façon plus ou moins habile. Toute l’affaire est intéressante, mais c’est le bordel au niveau de la structure.
J’ai compris pourquoi en écoutant la piste de commentaire incluse dans le DVD. Le scénariste du film et le grand manitou de la série nous apprennent que Razor a été complètement restructurée au montage. Lorsqu’il a été écrit et tourné, le film était formé d’une succession de «flashbacks». Sauf qu’en montage, les créateurs ont abandonné ce découpure et on reconstruit complètement le film en adoptant une structure temporelle encore plus complexe.
La piste de commentaire est de loin ce que j’ai préféré dans Razor. Les deux gars discutent en détail du travail qu’ils ont fait. Le scénariste défend la structure initiale, ou du moins expose ses forces et ses faiblesses. Ron Moore, le grand manitou de Galactica, explique pourquoi il a décidé de revirer le film à l’envers tout en avouant que la nouvelle structure pose elle aussi problème. Moore est toujours intéressant dans ses pistes de commentaires, mais cette fois il se surpasse.
Le film comporte aussi plusieurs séquences visuelles absolument fantastiques. Les batailles spatiales de Galactica sont les meilleures que j’ai vues – et ça inclut celles de Star Wars.
Le film n’est pas une bonne porte d’entrée dans cet univers. Il faut absolument avoir vu la série pour comprendre ce qui se passe là-dedans. D’autant plus que l’histoire est alambiqué à souhait. Le film télescope trois époques différentes de façon plus ou moins habile. Toute l’affaire est intéressante, mais c’est le bordel au niveau de la structure.
J’ai compris pourquoi en écoutant la piste de commentaire incluse dans le DVD. Le scénariste du film et le grand manitou de la série nous apprennent que Razor a été complètement restructurée au montage. Lorsqu’il a été écrit et tourné, le film était formé d’une succession de «flashbacks». Sauf qu’en montage, les créateurs ont abandonné ce découpure et on reconstruit complètement le film en adoptant une structure temporelle encore plus complexe.
La piste de commentaire est de loin ce que j’ai préféré dans Razor. Les deux gars discutent en détail du travail qu’ils ont fait. Le scénariste défend la structure initiale, ou du moins expose ses forces et ses faiblesses. Ron Moore, le grand manitou de Galactica, explique pourquoi il a décidé de revirer le film à l’envers tout en avouant que la nouvelle structure pose elle aussi problème. Moore est toujours intéressant dans ses pistes de commentaires, mais cette fois il se surpasse.
Le film comporte aussi plusieurs séquences visuelles absolument fantastiques. Les batailles spatiales de Galactica sont les meilleures que j’ai vues – et ça inclut celles de Star Wars.
8.12.07
Arthur en ski
Arthur ne marche pas encore, mais aujourd'hui il a fait sa première randonnée de ski de fond. Je l'ai tiré dans un traîneau sur les sentiers du centre de ski de fond Val-Bélair.
Faire du ski de fond avec un traîneau aux fesses, c'est comme être papa. Passé le premier choc, c'est beaucoup moins désagréable que je l'anticipais. C'est sûrement un bon moyen pour se mettre en forme en parcourant moins de kilomètres parce qu'il faut vraiment faire un effort supplémentaire. Surtout dans les montées.
Le point le plus positif, c'est que ça règle l'éternel problème connu sous le nom de «Barclay!-tu-vas-trop-vite!». Avec Arthur en remorque, je n'avance pas plus vite que ma blonde.
On a loué le traîneau au prix de 3$ pour deux heures. C'est une bonne affaire considérant qu'un tel engin coûte autour de 500$.
Faire du ski de fond avec un traîneau aux fesses, c'est comme être papa. Passé le premier choc, c'est beaucoup moins désagréable que je l'anticipais. C'est sûrement un bon moyen pour se mettre en forme en parcourant moins de kilomètres parce qu'il faut vraiment faire un effort supplémentaire. Surtout dans les montées.
Le point le plus positif, c'est que ça règle l'éternel problème connu sous le nom de «Barclay!-tu-vas-trop-vite!». Avec Arthur en remorque, je n'avance pas plus vite que ma blonde.
On a loué le traîneau au prix de 3$ pour deux heures. C'est une bonne affaire considérant qu'un tel engin coûte autour de 500$.
7.12.07
Arthur au Laurie-Raphaël
Le Laurie-Raphaël c’est le restaurant de Daniel Vézina, le chef le mieux coiffé des ondes. On a amené fiston Arthur dîner dans cet établissement chic aujourd’hui. On a découvert que pour sortir avec lui, mieux vaut choisir l’heure du midi. Le soir, il est plus agité et il n’y a pas grand-chose de moins agréable qu’un bébé qui pleure dans un restaurant.
Notre sortie au Laurie-Raphaël s’est très bien passée. D’abord, la cuisine était très bonne. J’ai pris le menu «chef chef», la curiosité locale. Ce que ça signifie, c’est que le chef nous improvise un menu selon sa fantaisie. J’ai eu droit à une entrée de foie gras et à un osso bucco servi sur un lit de lentilles. C’était excellent.
De son côté, Arthur a dormi pendant presque toute la durée du repas. Il ne nous a absolument pas dérangé alors qu’on redoutait le pire. Quand il s’est réveillé, on avait fini de manger et il a pu dîner a son tour.
Arthur s’améliore à vue d’œil depuis qu’on est à Québec. La nuit, il dort beaucoup plus longtemps. Le jour, il reste de longs moments tranquilles sans qu’on ait besoin de s’occuper de lui. Et quand on le couche sur le ventre, il arrive soulever le haut de son corps avec ses bras.
Ce matin, il a même veillé sur moi alors que je terminais ma nuit de sommeil…
Notre sortie au Laurie-Raphaël s’est très bien passée. D’abord, la cuisine était très bonne. J’ai pris le menu «chef chef», la curiosité locale. Ce que ça signifie, c’est que le chef nous improvise un menu selon sa fantaisie. J’ai eu droit à une entrée de foie gras et à un osso bucco servi sur un lit de lentilles. C’était excellent.
De son côté, Arthur a dormi pendant presque toute la durée du repas. Il ne nous a absolument pas dérangé alors qu’on redoutait le pire. Quand il s’est réveillé, on avait fini de manger et il a pu dîner a son tour.
Arthur s’améliore à vue d’œil depuis qu’on est à Québec. La nuit, il dort beaucoup plus longtemps. Le jour, il reste de longs moments tranquilles sans qu’on ait besoin de s’occuper de lui. Et quand on le couche sur le ventre, il arrive soulever le haut de son corps avec ses bras.
Ce matin, il a même veillé sur moi alors que je terminais ma nuit de sommeil…
5.12.07
Arthur au musée
Aujourd’hui, on a amené Arthur au musée national des Beaux-Arts du Québec, au beau milieu des plaines d’Abraham. Fiston ne s’en souviendra pas, mais il aura vu quelques superbes toiles de Pablo Picasso.
On est allé au musée expressément pour voir l’exposition Picasso au Château d’Antibes et on n’a pas été déçu. Les toiles que le co-créateur du cubisme a peintes à Antibes en 1946 et 1947 sont lumineuses et très accessibles. Mes deux toiles préférées: une nature morte dans laquelle figure deux pieuvres, un murène et un oursin (si je me souviens bien) et le grand tableau intitulé La Joie de vivre…
Arthur s’est bien comporté au musée. Il a fait une partie de la visite à bord du porte-bébé de sa mère. Le reste du temps, il est demeuré tranquille dans sa poussette.
C’est un journée dont je vais me souvenir longtemps. Pour la première fois, je suis resté tout seul avec Arthur pendant deux heures. Sa mère est allée se faire masser dans un spa du centre-ville de Québec.
Ça s’est bien passé pour moi avec Arthur… parce que j’ai un peu «triché». Pour commencer, on a fait une promenade d’une heure en voiture. Arthur dort toujours en auto. Ensuite, on a fait une promenade d'une heure en poussette. Arthur est toujours tranquille en poussette. Bref, je me suis arrangé pour ne pas avoir de problème.
Arthur et moi sommes en train de développer une belle complicité. Mardi soir, on a regardé ensemble le Canadien jouer contre les Red Wings.
Comme moi quand j’étais jeune, fiston est allé se coucher après la première période. Ensuite, les Red Wings ont battu le Canadien. Ça, ça n’arrivait jamais quand j’étais jeune. On ne s’en souvient plus parce qu’ils sont bons depuis plusieurs années, mais les Red Wings ont été très mauvais dans les années 70 et au début des années 80.
En 76-77, la première saison de hockey que je me rappelle, le Canadien et les Wings étaient dans la division Norris. Les Canadiens ont terminé en tête avec une fiche de 60-8-12. Les Red Wings ont terminé derniers avec une fiche de 16-55-9. Guy Lafleur a remporté le championnat des compteurs avec 56 buts et 50 passes. Walt McKechnie a été le meilleur compteur des Red Wings avec 25 buts et 34 passes. Dans les buts, le Canadien comptait sur Ken Dryden (2,14) alors que les Red Wings enduraient Jim Rutherford (3,94). Ça vous donne une idée du gouffre qu’il y avait entre les deux équipes.
On est allé au musée expressément pour voir l’exposition Picasso au Château d’Antibes et on n’a pas été déçu. Les toiles que le co-créateur du cubisme a peintes à Antibes en 1946 et 1947 sont lumineuses et très accessibles. Mes deux toiles préférées: une nature morte dans laquelle figure deux pieuvres, un murène et un oursin (si je me souviens bien) et le grand tableau intitulé La Joie de vivre…
Arthur s’est bien comporté au musée. Il a fait une partie de la visite à bord du porte-bébé de sa mère. Le reste du temps, il est demeuré tranquille dans sa poussette.
C’est un journée dont je vais me souvenir longtemps. Pour la première fois, je suis resté tout seul avec Arthur pendant deux heures. Sa mère est allée se faire masser dans un spa du centre-ville de Québec.
Ça s’est bien passé pour moi avec Arthur… parce que j’ai un peu «triché». Pour commencer, on a fait une promenade d’une heure en voiture. Arthur dort toujours en auto. Ensuite, on a fait une promenade d'une heure en poussette. Arthur est toujours tranquille en poussette. Bref, je me suis arrangé pour ne pas avoir de problème.
Arthur et moi sommes en train de développer une belle complicité. Mardi soir, on a regardé ensemble le Canadien jouer contre les Red Wings.
Comme moi quand j’étais jeune, fiston est allé se coucher après la première période. Ensuite, les Red Wings ont battu le Canadien. Ça, ça n’arrivait jamais quand j’étais jeune. On ne s’en souvient plus parce qu’ils sont bons depuis plusieurs années, mais les Red Wings ont été très mauvais dans les années 70 et au début des années 80.
En 76-77, la première saison de hockey que je me rappelle, le Canadien et les Wings étaient dans la division Norris. Les Canadiens ont terminé en tête avec une fiche de 60-8-12. Les Red Wings ont terminé derniers avec une fiche de 16-55-9. Guy Lafleur a remporté le championnat des compteurs avec 56 buts et 50 passes. Walt McKechnie a été le meilleur compteur des Red Wings avec 25 buts et 34 passes. Dans les buts, le Canadien comptait sur Ken Dryden (2,14) alors que les Red Wings enduraient Jim Rutherford (3,94). Ça vous donne une idée du gouffre qu’il y avait entre les deux équipes.
3.12.07
Arthur dans la tempête
Quand la propriétaire de l’immeuble où on loge nous a vu sortir la poussette en pleine tempête, elle nous a presque traités de fous. Elle avait un peu raison. Il tombait de la neige à la tonne et le vent soufflait fort dans les rues étroites du Vieux-Québec.
Mais on ne s’est laissé découragé et on a fait une bonne promenade sur la rue Saint-Jean. Arthur a pleuré un peu, puis s’est endormi. À la librairie Pantoute, j’ai acheté un Simenon. Ma blonde, elle, a acheté encore un autre livre sur le sommeil des bébés. C’est un sujet qui la préoccupe beaucoup depuis la naissance de fiston. Elle n’en dort plus la nuit…
Le plus pathétique, c’est qu’on a pris la voiture en pleine tempête pour aller se river le nez sur les portes closes du Musée des Beaux-Arts de Québec. Comme l’a dit ma blonde une heure avant: «Les musées, c’est souvent fermés le lundi». Encore une autre occasion où j’aurais dû l’écouter.
On a devancé d’une journée notre départ pour Québec pour battre de vitesse la tempête de neige. On a vraiment bien fait parce qu’on n’aurait certainement pas réussi à faire le voyage aujourd’hui. C’est fou la quantité de neige qui s’est abattu sur la vallée du Saint-Laurent. J’ai bien l’intention d’en profiter demain en allant faire du ski de fond.
Mais on ne s’est laissé découragé et on a fait une bonne promenade sur la rue Saint-Jean. Arthur a pleuré un peu, puis s’est endormi. À la librairie Pantoute, j’ai acheté un Simenon. Ma blonde, elle, a acheté encore un autre livre sur le sommeil des bébés. C’est un sujet qui la préoccupe beaucoup depuis la naissance de fiston. Elle n’en dort plus la nuit…
Le plus pathétique, c’est qu’on a pris la voiture en pleine tempête pour aller se river le nez sur les portes closes du Musée des Beaux-Arts de Québec. Comme l’a dit ma blonde une heure avant: «Les musées, c’est souvent fermés le lundi». Encore une autre occasion où j’aurais dû l’écouter.
On a devancé d’une journée notre départ pour Québec pour battre de vitesse la tempête de neige. On a vraiment bien fait parce qu’on n’aurait certainement pas réussi à faire le voyage aujourd’hui. C’est fou la quantité de neige qui s’est abattu sur la vallée du Saint-Laurent. J’ai bien l’intention d’en profiter demain en allant faire du ski de fond.
2.12.07
Une semaine à Québec
Cette semaine, je réalise un vieux rêve: habiter à Québec. Contrairement à ma sœur et à mon frère, je n’ai pas fait d’escale à Québec pendant mes études. Je suis passé du Cégep de Baie-Comeau à l’Université du Québec à Montréal sans faire d’arrêt dans la capitale. Je le regrette un brin parce que ç’aurait été l’occasion de découvrir cette ville.
Pour me reprendre, j’ai proposé à ma blonde de venir passer une semaine à Québec. On est donc installé dans un trois et demi aux Studios d’Auteuil dans le Vieux-Québec. On est face au mur entourant le quartier. Voilà la vue que l’on a de la porte Kent depuis le perron de l’immeuble.
Notre appartement a du charme. C'est dans un vieil immeuble et il y a un très beau mur de pierre à l'intérieur. Ce n'est pas le grand luxe, mais on est très bien.
Va-t-on finir par s'ennuyer? Je ne pense pas. On prévoit faire du ski de fond, visiter à fond le Vieux-Québec et aller voir l’exposition Picasso en cours présentement. Mais avec fiston Arthur, ça va nécessiter de l'organisation.
En partant de la maison, on s’est rendu compte que voyager avec un bébé n’est pas une mince affaire. On a réussi de peine et de misère à tout faire rentrer nos bagages dans ma Subaru Impreza. Je n’avais pas vu venir ça.
Je suis allé prendre une longue marche tout à l’heure. Il faisait froid sur la Grande-Allée. Je me suis quand même arrêté devant le Parlement pour prendre une photo.
Pour me reprendre, j’ai proposé à ma blonde de venir passer une semaine à Québec. On est donc installé dans un trois et demi aux Studios d’Auteuil dans le Vieux-Québec. On est face au mur entourant le quartier. Voilà la vue que l’on a de la porte Kent depuis le perron de l’immeuble.
Notre appartement a du charme. C'est dans un vieil immeuble et il y a un très beau mur de pierre à l'intérieur. Ce n'est pas le grand luxe, mais on est très bien.
Va-t-on finir par s'ennuyer? Je ne pense pas. On prévoit faire du ski de fond, visiter à fond le Vieux-Québec et aller voir l’exposition Picasso en cours présentement. Mais avec fiston Arthur, ça va nécessiter de l'organisation.
En partant de la maison, on s’est rendu compte que voyager avec un bébé n’est pas une mince affaire. On a réussi de peine et de misère à tout faire rentrer nos bagages dans ma Subaru Impreza. Je n’avais pas vu venir ça.
Je suis allé prendre une longue marche tout à l’heure. Il faisait froid sur la Grande-Allée. Je me suis quand même arrêté devant le Parlement pour prendre une photo.
1.12.07
Evel Knievel 1938-2007
Il faut que je rende hommage à une de mes idoles d’enfance, Evel Knievel, qui est décédé hier à l’âge de 69 ans.
Comme j’avais cinq ans en 1975, je n’ai attrapé que la fin de carrière de ce cascadeur à moto. Comme le disco et bien d’autres «phénomènes» des années 70, Knievel est tombé dans l’oubli dès qu’ont commencé les années 80. Mais pendant un temps, il a été l’idole de tous les petits gars de mon âge.
C’était juste avant Star Wars et c’était presque aussi gros. Il y avait des jouets Evel Knievel. Il y avait des émissions de télé d’Evel Knievel. Et surtout, il y avait des millions de jeunes garçons qui jouaient à Evel Knievel avec leur bicycle.
La popularité d’Evel Knievel tenait beaucoup à ça, je pense. Avec nos bicycles, on pouvait tous «sauter par-dessus des affaires» comme Evel Knievel sautait par-dessus des affaires avec sa moto.
Ce qui me frappe en regardant les photos et les vidéos d’Evel Knievel qui traînent sur Internet, c’est que le gars était déjà vieux. On le trouvait cool avec son costume blanc décoré d’étoiles ressemblant à celui d’Elvis époque Las Vegas, mais dans le fond c’était un bonhomme qui avait presque 40 ans. De toute évidence, il ne faisait rien pour cacher son âge et ça ne nous dérangeait pas.
On imagine mal les enfants d’aujourd’hui idolâtrer pareil vieux.
Knievel a vraiment fait des affaires de fou comme essayer de sauter par-dessus un canyon à bord d'une fusée ressemblant à un X-15. Cet engin surréaliste était carrément un missile avec une cabine de pilotage. Toute la folie du personnage et de son époque est dans cette tentative qui aurait certainement réussie si le parachute sensé ralentir l’engin ne s’était pas ouvert trop tôt.
Comme j’avais cinq ans en 1975, je n’ai attrapé que la fin de carrière de ce cascadeur à moto. Comme le disco et bien d’autres «phénomènes» des années 70, Knievel est tombé dans l’oubli dès qu’ont commencé les années 80. Mais pendant un temps, il a été l’idole de tous les petits gars de mon âge.
C’était juste avant Star Wars et c’était presque aussi gros. Il y avait des jouets Evel Knievel. Il y avait des émissions de télé d’Evel Knievel. Et surtout, il y avait des millions de jeunes garçons qui jouaient à Evel Knievel avec leur bicycle.
La popularité d’Evel Knievel tenait beaucoup à ça, je pense. Avec nos bicycles, on pouvait tous «sauter par-dessus des affaires» comme Evel Knievel sautait par-dessus des affaires avec sa moto.
Ce qui me frappe en regardant les photos et les vidéos d’Evel Knievel qui traînent sur Internet, c’est que le gars était déjà vieux. On le trouvait cool avec son costume blanc décoré d’étoiles ressemblant à celui d’Elvis époque Las Vegas, mais dans le fond c’était un bonhomme qui avait presque 40 ans. De toute évidence, il ne faisait rien pour cacher son âge et ça ne nous dérangeait pas.
On imagine mal les enfants d’aujourd’hui idolâtrer pareil vieux.
Knievel a vraiment fait des affaires de fou comme essayer de sauter par-dessus un canyon à bord d'une fusée ressemblant à un X-15. Cet engin surréaliste était carrément un missile avec une cabine de pilotage. Toute la folie du personnage et de son époque est dans cette tentative qui aurait certainement réussie si le parachute sensé ralentir l’engin ne s’était pas ouvert trop tôt.
30.11.07
Arthur face à son père
Fiston Arthur était en grande forme ce soir. Quand je suis arrivé de travailler, on l’a assis dans sa chaise vibrante et on a pu souper sans qu’il nous dérange. Il faut dire que je le gardais occupé en lui faisant des façons jusqu’à ce qu’ils sourient et éclatent de rire.
Ensuite, je l’assis confortablement sur ma bedaine pour continuer à le distraire. J’ai réussi à le cogner sur mon poids fermé à quelques reprises et j’étais tout fier de lui.
Sa mère, elle, m’a l’air de jouer à la poupée avec fiston pendant que je suis au travail. Je n’arrête pas de trouver des photos d’Arthur habillé bizarrement. Celle-là par exemple…
Ensuite, je l’assis confortablement sur ma bedaine pour continuer à le distraire. J’ai réussi à le cogner sur mon poids fermé à quelques reprises et j’étais tout fier de lui.
Sa mère, elle, m’a l’air de jouer à la poupée avec fiston pendant que je suis au travail. Je n’arrête pas de trouver des photos d’Arthur habillé bizarrement. Celle-là par exemple…
Le P'tit Train du Nord en direct sur YouTube
Plus besoin de savoir lire pour connaître les conditions de ski sur la piste du P'tit Train du Nord. On peut tout simplement regarder ce bulletin vidéo diffusé via YouTube. C'est vraiment agréable de voir le décor hivernal quand on est coincé au bureau comme moi aujourd'hui.
29.11.07
L’importance de tripper
J’ai joué un petit rôle dans cet épisode des Pieds dans la marge. À la fin de Pardus, notre parodie de Lost, c’est moi qui viens récupérer les naufragés de notre île déserte à bord de mon bon vieux bateau bleu. Je me souviens que j’ai cogné solide le pied de mon moteur en m’approchant de la plage. J’avais mal évalué la profondeur de l’eau.
C’est mon deuxième «rôle» à la télé. Il y a quelques années, j’ai joué Bill Gates dans 24 Minutes Chrono, une parodie que j’avais écrite pour La Revanche des Nerdz. Je me souviens qu’au tournage, j’ai improvisé et changé presque toutes mes lignes de dialogue. J’étais vraiment allumé par le fait d'être devant la caméra et je trouvais des lignes dix fois meilleures que celles que j’avais mises sur papier. Moi qui boude toujours quand un comédien ne livre pas mes lignes EXACTEMENT comme je les ai écrites…
C’est mon deuxième «rôle» à la télé. Il y a quelques années, j’ai joué Bill Gates dans 24 Minutes Chrono, une parodie que j’avais écrite pour La Revanche des Nerdz. Je me souviens qu’au tournage, j’ai improvisé et changé presque toutes mes lignes de dialogue. J’étais vraiment allumé par le fait d'être devant la caméra et je trouvais des lignes dix fois meilleures que celles que j’avais mises sur papier. Moi qui boude toujours quand un comédien ne livre pas mes lignes EXACTEMENT comme je les ai écrites…
25.11.07
Déjà le ski...
Aujourd'hui, j'ai fait ma première randonnée de l'hiver en ski de fond au parc de la Gatineau. Parce qu'il faisait 3 degrés, l'adhérence était précaire mais jais quand même fait une belle virée de 11 kilomètres. Plus de détails sur mon blogue de ski de fond.
24.11.07
Arthur découvre la neige
Arthur a vu sa première bordée de neige cette semaine. De l'intérieur de la maison, je ne pense pas qu'il se soit rendu compte du changement de paysage. Pendant la neige tombait, ma blonde est sorti avec lui en landeau pour lui faire vivre la tempête. Sauf que l'entreprise n'a pas été courronnée de succès.
Rien à voir avec les flocons. Monsieur a simplement eu une petite saute d'humeur.
C'est plus compliqué, sortir un bébé l'hiver. Il faut l'habiller plus longtemps et on ne peut plus entrer et sortir de la maison avec sa poussette sans tout salir le plancher. Va falloir s'habituer...
Rien à voir avec les flocons. Monsieur a simplement eu une petite saute d'humeur.
C'est plus compliqué, sortir un bébé l'hiver. Il faut l'habiller plus longtemps et on ne peut plus entrer et sortir de la maison avec sa poussette sans tout salir le plancher. Va falloir s'habituer...
20.11.07
Weeds saison 2
L’avantage de commencer à regarder une télésérie en retard, c’est qu’on peut tout de suite se taper plusieurs épisodes. J’ai regardé la deuxième saison de Weeds tout de suite après la première. Et je suis maintenant accroché pour de bon.
Cette deuxième saison est encore meilleure que la première. La qualité de l’écriture fait un formidable bon en avant. Plusieurs répliques m’ont fait éclaté de rire dans mon salon. Le sens de la répartie des auteurs approche celui qu’on trouve dans les séries de Joss Whedon.
Toutes les histoires composant cette deuxième saison sont fantastiques. Nancy Botwin démarre sa propre « maison de la culture» de marijuana. Son beau-frère Andy s’improve apprenti rabbin pour échapper à l’armée et vit une aventure douloureuse avec la patronne de l’école, une ancienne militaire israélienne qui lui en fait voire de toutes les couleurs. Célia tente de se faire élire au conseil municipal. Et Silas, le fils aîné de Nancy, essaie de devenir père pour empêcher sa blonde de partir à l’université.
J’aime beaucoup le format des épisodes de cette série. Comme il n’y a pas de pause publicitaire à la chaîne Showtime, on a droit à une vraie demi heure. C’est parfait pour une comédie.
Cette deuxième saison est encore meilleure que la première. La qualité de l’écriture fait un formidable bon en avant. Plusieurs répliques m’ont fait éclaté de rire dans mon salon. Le sens de la répartie des auteurs approche celui qu’on trouve dans les séries de Joss Whedon.
Toutes les histoires composant cette deuxième saison sont fantastiques. Nancy Botwin démarre sa propre « maison de la culture» de marijuana. Son beau-frère Andy s’improve apprenti rabbin pour échapper à l’armée et vit une aventure douloureuse avec la patronne de l’école, une ancienne militaire israélienne qui lui en fait voire de toutes les couleurs. Célia tente de se faire élire au conseil municipal. Et Silas, le fils aîné de Nancy, essaie de devenir père pour empêcher sa blonde de partir à l’université.
J’aime beaucoup le format des épisodes de cette série. Comme il n’y a pas de pause publicitaire à la chaîne Showtime, on a droit à une vraie demi heure. C’est parfait pour une comédie.
17.11.07
Arthur au Salon de Livre
Arthur grandit vite. La preuve: sa mère et sa tante Anny ont senti le besoin de l’amener au Salon du Livre vendredi soir.
La mère et le fils sont partis de la maison vers 10h et ne sont rentrés qu’à 20h. Ils ont une grosse journée. Ma blonde avaient rendez avec des amies pour dîner et avec ma sœur sur l’heure du souper au Salon. Il paraît qu’Arthur s’est très bien comporté. Il s’est montré patient toute la journée. Je l’admire parce que c’est exactement le genre de journée qui m'énerve. Moi me faire traîner dans un dîner de filles puis au Salon du Livre…
Je n’aime vraiment pas le Salon du Livre. C’est plein de monde qui se bouscule pour voir… des livres! Des livres qu’on retrouve tous dans n’importe quelle librairie grande surface!
Sur la photo d'en haut, Arthur a quand même l’air de s’ennuyer un brin. Ça, c’est le fils de son père. Regardez comme il est plus beau quand il est de bonne humeur…
Même si je n'aime pas le Salon du Livre, j’espère que je vais réussir à inculquer à Arthur la passion de la lecture. Enfant, j’étais un avide lecteur. J’ai même commencé à lire avant de savoir. Pour faire comme mon père, je lisais les pages sportives du journal avant d’avoir commencer l’école.
Plus tard, j’ai développé une spécialité: lire plusieurs fois suite le même livre. Quand j’aimais vraiment un livre, je le recommençais aussitôt que je l’avais fini pour rester dans ce monde-là. J’ai tellement lu mon Robin des Bois que la reliure a fini par lâcher. Même chose pour Ivanohé et Robinson Crusoé.
Ça m’est arrivé de garder pendant des semaines un livre emprunté à la bibliothèque. Je me souviens en particulier d’une édition jeunesse de La Guerre des Étoiles, dans laquelle il y avait plusieurs photos tirées du film, que je ne pouvais pas me résigner à rendre. Il y avait aussi un bouquin de Zoro avec des magnifiques illustrations que j’aimais à la folie.
La mère et le fils sont partis de la maison vers 10h et ne sont rentrés qu’à 20h. Ils ont une grosse journée. Ma blonde avaient rendez avec des amies pour dîner et avec ma sœur sur l’heure du souper au Salon. Il paraît qu’Arthur s’est très bien comporté. Il s’est montré patient toute la journée. Je l’admire parce que c’est exactement le genre de journée qui m'énerve. Moi me faire traîner dans un dîner de filles puis au Salon du Livre…
Je n’aime vraiment pas le Salon du Livre. C’est plein de monde qui se bouscule pour voir… des livres! Des livres qu’on retrouve tous dans n’importe quelle librairie grande surface!
Sur la photo d'en haut, Arthur a quand même l’air de s’ennuyer un brin. Ça, c’est le fils de son père. Regardez comme il est plus beau quand il est de bonne humeur…
Même si je n'aime pas le Salon du Livre, j’espère que je vais réussir à inculquer à Arthur la passion de la lecture. Enfant, j’étais un avide lecteur. J’ai même commencé à lire avant de savoir. Pour faire comme mon père, je lisais les pages sportives du journal avant d’avoir commencer l’école.
Plus tard, j’ai développé une spécialité: lire plusieurs fois suite le même livre. Quand j’aimais vraiment un livre, je le recommençais aussitôt que je l’avais fini pour rester dans ce monde-là. J’ai tellement lu mon Robin des Bois que la reliure a fini par lâcher. Même chose pour Ivanohé et Robinson Crusoé.
Ça m’est arrivé de garder pendant des semaines un livre emprunté à la bibliothèque. Je me souviens en particulier d’une édition jeunesse de La Guerre des Étoiles, dans laquelle il y avait plusieurs photos tirées du film, que je ne pouvais pas me résigner à rendre. Il y avait aussi un bouquin de Zoro avec des magnifiques illustrations que j’aimais à la folie.
15.11.07
Weeds
Weeds, c’est une comédie noire tournant autour d’une jeune maman de banlieue qui est devenue veuve et qui vend du pot pour faire vivre sa famille.
Les Américains ont le don de tirer de ce genre de prémisses fantasques des téléséries qui parlent de la réalité dans laquelle on vit. Une mère qui vend du pot, c’est un peu fort. Mais ça permet d’aborder de façon dramatique un tas de questions intéressantes. À quel point on vie dans une société de « consommation» axée sur l’hédonisme. Notre rapport à la morale. La difficulté d’élever des enfants quand on soi même à la dérive dans la vie.
Au Québec, on fait plus volontiers le contraire. Beaucoup de nos téléséries sont apparemment réalistes, mais elles ne parlent pas de la réalité. Sophie Paquin est un bon exemple. Dans le fond, cette série ne parle de rien. On est dans l’anecdote. Il n’y a rien de sous-jacent. C’est du pur divertissement exactement comme Star Wars. «Ça ne veut rien dire» dans les deux sens de l’expression.
Toutes les séries québécoises ne sont pas comme ça. Les Bougons, La Vie, la vie ou même La P’tite vie sont des séries qui veulent dire quelque chose.
Je me suis bien amusé à regarder Weeds qui nous propose une galerie de personnages tordus. Tout le monde là-dedans est fondamentalement amoral. Mary-Louise Parker est fantastique dans le rôle de la mère qui vend du pot. L'écriture est solide. C'est de la coméie, mais il ne faut pas s'attendre à se taper sur les cuisses. On sourit... et parfois on est touché parce qu'il y a des moments dramatiques très forts.
Les Américains ont le don de tirer de ce genre de prémisses fantasques des téléséries qui parlent de la réalité dans laquelle on vit. Une mère qui vend du pot, c’est un peu fort. Mais ça permet d’aborder de façon dramatique un tas de questions intéressantes. À quel point on vie dans une société de « consommation» axée sur l’hédonisme. Notre rapport à la morale. La difficulté d’élever des enfants quand on soi même à la dérive dans la vie.
Au Québec, on fait plus volontiers le contraire. Beaucoup de nos téléséries sont apparemment réalistes, mais elles ne parlent pas de la réalité. Sophie Paquin est un bon exemple. Dans le fond, cette série ne parle de rien. On est dans l’anecdote. Il n’y a rien de sous-jacent. C’est du pur divertissement exactement comme Star Wars. «Ça ne veut rien dire» dans les deux sens de l’expression.
Toutes les séries québécoises ne sont pas comme ça. Les Bougons, La Vie, la vie ou même La P’tite vie sont des séries qui veulent dire quelque chose.
Je me suis bien amusé à regarder Weeds qui nous propose une galerie de personnages tordus. Tout le monde là-dedans est fondamentalement amoral. Mary-Louise Parker est fantastique dans le rôle de la mère qui vend du pot. L'écriture est solide. C'est de la coméie, mais il ne faut pas s'attendre à se taper sur les cuisses. On sourit... et parfois on est touché parce qu'il y a des moments dramatiques très forts.
14.11.07
L’importance de suivre les instructions
Mon meilleur souvenir de cet épisode des Pieds dans la marge, c’est la séance d’écriture d’où est sortie la vignette «Conseil de vie» mettant en vedette un policier à qui on a construit un bureau de porte.
On réalise ces vignettes-là à partir de vieux films qu’on ramasse gratuitement sur un site d’archive américains. Ce sot généralement des vieux films de propagande exaltant les vertus de l’électricité ou prévenant les jeunes contre les dangers de tomber en amour trop jeune.
Des fois, on mélange plusieurs films pour réussir à raconter une histoire. C’est de l’écriture à l’envers. On a le visuel et il faut mettre des mots là-dessus pour faire parler des personnages, raconter une histoire et faire rire. Je n'ai pas spécialement de facilité à faire ça. Mathieu Pichette est bien meilleur que moi là-dedans. Mais j'arrive parfois à l'aider un peu.
On réalise ces vignettes-là à partir de vieux films qu’on ramasse gratuitement sur un site d’archive américains. Ce sot généralement des vieux films de propagande exaltant les vertus de l’électricité ou prévenant les jeunes contre les dangers de tomber en amour trop jeune.
Des fois, on mélange plusieurs films pour réussir à raconter une histoire. C’est de l’écriture à l’envers. On a le visuel et il faut mettre des mots là-dessus pour faire parler des personnages, raconter une histoire et faire rire. Je n'ai pas spécialement de facilité à faire ça. Mathieu Pichette est bien meilleur que moi là-dedans. Mais j'arrive parfois à l'aider un peu.
13.11.07
Mon frère a son blogue
Il y a deux mois, mon frère Patrick a pris à contre-pied la tendance à l’exode rural et est parti de Montréal pour retourner vivre sur la Côte-Nord. Il vit maintenant à Baie-Comeau où il inspecte les énormes cargos remplis de blé canadien avant qu’ils ne partent sur l’océan Atlantique.
J’ai été surpris quand mon frère nous a annoncé son intention de déménager sur la Côte-Nord. Je le trouvais bien intégré à Montréal. Il sortait dans les bars et occupait un emploi dans un labo très multiculturelle. Je savais qu’il aimait aller sur la Côte-Nord, mais pas au point d’y retourner définitivement. Entre Montréal et Baie-Comeau, il y a toute une différence. Comment va-t-il vivre ça? C’est ce qu’on aura l’occasion de découvrir en lisant son nouveau blogue.
J’ai été surpris quand mon frère nous a annoncé son intention de déménager sur la Côte-Nord. Je le trouvais bien intégré à Montréal. Il sortait dans les bars et occupait un emploi dans un labo très multiculturelle. Je savais qu’il aimait aller sur la Côte-Nord, mais pas au point d’y retourner définitivement. Entre Montréal et Baie-Comeau, il y a toute une différence. Comment va-t-il vivre ça? C’est ce qu’on aura l’occasion de découvrir en lisant son nouveau blogue.
11.11.07
Arthur et sa nouvelle auto
Tannée de se promener à bord de ma veille Ford Escort, ma blonde a acheté une nouvelle voiture en fin de semaine. C’est une Ford Focus presque neuve, avec 55 000 kilomètres au compteur. Je vous donnerais bien l’année, mais je l’ai oublié.
On s’est en servi aujourd’hui pour amener fiston voir les oiseaux blanches à l’étang Burbank de Danville. C’est une très grande mare peu profonde où les oies font halte durant leur migration vers le sud. Non, fiston n’a pas regardé les oiseaux. Mais il a fait une belle promenade en poussette.
Il y avait bien deux cents oies blanches sur l’étang. Il paraît qu’il y a des moments où il y en a beaucoup plus que ça.
On a aussi vu quelques bernaches, des canards et un rat musqué qui faisait de la natation dans l’eau froide. Ces petits animaux ont de la bonne fourrure… et tout un métabolisme.
Ma blonde qui achète une voiture, ça signifie que j’ai dit adieu à ma vieille Escort. Le beau-père va la retaper un peu et essayer de la vendre.
Quand j’ai acheté mon Escort, j’étais célibataire pour la première fois depuis des années et je travaillais à temps partiel à rédiger des nouvelles pour le site web de Radio-Canada en attendant de trouver une vraie job. Bref, ma vie était toute à l’envers.
De cette époque, je me rappelle surtout les vacances que j’ai prises en solitaire aux États-Unis. En Escort, j’ai fait une virée au Vermont et dans l’état de New York. J’ai plongée au lac Champlain. J’ai vu du baseball professionnel mineur à Burlington, Glen Falls et Albany. J’ai visité Lake George, une ville touristique dans le genre d’Old Orchard. Durant tout ce voyage, je ne pense pas avoir adresser la parole à qui que ce soit à part les serveuses au restaurant.
Tout ça pour dire que mon Escort 97 est à vendre. 1000$, gros gars avec le manteau rouge non compris. Si ça vous intéresse…
On s’est en servi aujourd’hui pour amener fiston voir les oiseaux blanches à l’étang Burbank de Danville. C’est une très grande mare peu profonde où les oies font halte durant leur migration vers le sud. Non, fiston n’a pas regardé les oiseaux. Mais il a fait une belle promenade en poussette.
Il y avait bien deux cents oies blanches sur l’étang. Il paraît qu’il y a des moments où il y en a beaucoup plus que ça.
On a aussi vu quelques bernaches, des canards et un rat musqué qui faisait de la natation dans l’eau froide. Ces petits animaux ont de la bonne fourrure… et tout un métabolisme.
Ma blonde qui achète une voiture, ça signifie que j’ai dit adieu à ma vieille Escort. Le beau-père va la retaper un peu et essayer de la vendre.
Quand j’ai acheté mon Escort, j’étais célibataire pour la première fois depuis des années et je travaillais à temps partiel à rédiger des nouvelles pour le site web de Radio-Canada en attendant de trouver une vraie job. Bref, ma vie était toute à l’envers.
De cette époque, je me rappelle surtout les vacances que j’ai prises en solitaire aux États-Unis. En Escort, j’ai fait une virée au Vermont et dans l’état de New York. J’ai plongée au lac Champlain. J’ai vu du baseball professionnel mineur à Burlington, Glen Falls et Albany. J’ai visité Lake George, une ville touristique dans le genre d’Old Orchard. Durant tout ce voyage, je ne pense pas avoir adresser la parole à qui que ce soit à part les serveuses au restaurant.
Tout ça pour dire que mon Escort 97 est à vendre. 1000$, gros gars avec le manteau rouge non compris. Si ça vous intéresse…
10.11.07
Arthur et sa cousine
Pour l'instant, fiston Arthur n'a qu'une seule cousine, Emy, la fille de la soeur de sa mère. C'est une charmante jeune fille de neuf ans avec beaucoup de «caractère».
En passant, le bras sur la photo n'appartient ni à Emy ni à Arthur. C'est un OVNI - un Objet Velu Non Identifié.
On dirait qu'Emy aime bien Arthur. Hier soir, elle a passé une bonne partie de la soirée à se promener avec fiston dans les bras. Puis elle a conseillé à sa mère de «faire l'amour» parce qu'elle aimerait bien avoir un bébé à la maison.
Ma blonde et Arthur sont montés voir ses parents à Danville jeudi et je suis venu les rejoindre samedi. J'ai donc passé deux jours en célibataire à la maison. J'ai trouvé le temps long même si j'avais pris soin de m'approvisionner en DVD pour tenir le coup.
C'est toujours la même chose. Quand je suis seul, j'ai tellement de temps pour moi que je ne me sens pas pressé d'en profiter. Je niaise au lieu de faire ce que j'ai vraiment envie de faire. Arthur est un merveilleux remède à ce problème. Le soir, quand on a fini de lui donner son bain et de l'endormir, j'ai vraiment le goût de profiter de mon reste de soirée.
En passant, le bras sur la photo n'appartient ni à Emy ni à Arthur. C'est un OVNI - un Objet Velu Non Identifié.
On dirait qu'Emy aime bien Arthur. Hier soir, elle a passé une bonne partie de la soirée à se promener avec fiston dans les bras. Puis elle a conseillé à sa mère de «faire l'amour» parce qu'elle aimerait bien avoir un bébé à la maison.
Ma blonde et Arthur sont montés voir ses parents à Danville jeudi et je suis venu les rejoindre samedi. J'ai donc passé deux jours en célibataire à la maison. J'ai trouvé le temps long même si j'avais pris soin de m'approvisionner en DVD pour tenir le coup.
C'est toujours la même chose. Quand je suis seul, j'ai tellement de temps pour moi que je ne me sens pas pressé d'en profiter. Je niaise au lieu de faire ce que j'ai vraiment envie de faire. Arthur est un merveilleux remède à ce problème. Le soir, quand on a fini de lui donner son bain et de l'endormir, j'ai vraiment le goût de profiter de mon reste de soirée.
9.11.07
Flight of the Conchords
Comme j’écris une émission d’humour, je suis toujours à la recherche de nouvelle façon de faire rire. C’est ce que j’ai trouvé dans Flight of the Conchords, une comédie diffusée à HBO qui vient de sortir en DVD.
Flight of the Conchords, c’est d’abord un duo musical néo-zélandais qui donne dans la chanson humoristique. Dans la télésérie, Bret McKenzie et Jemaine Clement se jouent eux mêmes alors qu’ils essaient de percer à New York avec de leur imprésario Murray, un employé du consulat de la Nouvelle-Zélande. Ils ont des têtes sympathiques et on les aime tout de suite.
L’élément le plus original, c’est que le duo chante plusieurs chansons dans chaque épisode. Toutes ces chansons sont au moins amusantes et plusieurs sont carrément hilarantes. Mais ce n’est pas ce que j’ai préféré dans la série. J’ai été plus intéressé par les petits bijoux de dialogues comiques qu’on trouve dans certains épisodes. Des perles comme…
JEMAINE
It’s just that I think that she might be the one
BRET
Sally?
JEMAINE
Yeah.
BRET
What makes you think that?
JEMAINE
You just know. When it happens to you, you’ll know.
BRET
You said Michelle was the one.
JEMAINE
Yeah, she’s the one.
BRET
You said Claire was the one.
JEMAINE
Yeah, she’s another one.
BRET
So you get more than one one?
JEMAINE
Some people are lucky. I had a few… ones.
BRET
How many ones can you have?
JEMAINE
Five.
BRET
How many have you had ?
JEMAINE
Three.
C’est l’équivalent humoristique de la dentelle. Du bel ouvrage très fin. Il y a aussi une scène géniale où Jemaine se charge de casser avec Bret à la place de la blonde celui-ci. Jemaine répond à toutes les questions de Bret avec des phrases dans le genre de «You’re very immature emotionally, she says» et c’est très drôle.
Malheureusement, les dialogues ne volent pas toujours aussi haut. Et comme les histoires sont vraiment minces, certains épisodes nous laissent sur notre faim. On sent surtout l’essoufflement vers la fin de la saison. Il y a moins de moins de chansons et on voit trop souvent Bret et Jemaine donner des spectacles devant des salles vides.
Le coffret DVD de la série est lui aussi minimaliste. Il n’offre ni supplément ni piste de commentaire.
Flight of the Conchords, c’est d’abord un duo musical néo-zélandais qui donne dans la chanson humoristique. Dans la télésérie, Bret McKenzie et Jemaine Clement se jouent eux mêmes alors qu’ils essaient de percer à New York avec de leur imprésario Murray, un employé du consulat de la Nouvelle-Zélande. Ils ont des têtes sympathiques et on les aime tout de suite.
L’élément le plus original, c’est que le duo chante plusieurs chansons dans chaque épisode. Toutes ces chansons sont au moins amusantes et plusieurs sont carrément hilarantes. Mais ce n’est pas ce que j’ai préféré dans la série. J’ai été plus intéressé par les petits bijoux de dialogues comiques qu’on trouve dans certains épisodes. Des perles comme…
JEMAINE
It’s just that I think that she might be the one
BRET
Sally?
JEMAINE
Yeah.
BRET
What makes you think that?
JEMAINE
You just know. When it happens to you, you’ll know.
BRET
You said Michelle was the one.
JEMAINE
Yeah, she’s the one.
BRET
You said Claire was the one.
JEMAINE
Yeah, she’s another one.
BRET
So you get more than one one?
JEMAINE
Some people are lucky. I had a few… ones.
BRET
How many ones can you have?
JEMAINE
Five.
BRET
How many have you had ?
JEMAINE
Three.
C’est l’équivalent humoristique de la dentelle. Du bel ouvrage très fin. Il y a aussi une scène géniale où Jemaine se charge de casser avec Bret à la place de la blonde celui-ci. Jemaine répond à toutes les questions de Bret avec des phrases dans le genre de «You’re very immature emotionally, she says» et c’est très drôle.
Malheureusement, les dialogues ne volent pas toujours aussi haut. Et comme les histoires sont vraiment minces, certains épisodes nous laissent sur notre faim. On sent surtout l’essoufflement vers la fin de la saison. Il y a moins de moins de chansons et on voit trop souvent Bret et Jemaine donner des spectacles devant des salles vides.
Le coffret DVD de la série est lui aussi minimaliste. Il n’offre ni supplément ni piste de commentaire.
8.11.07
L’importance d’être au dessus de ses affaires
Il y avait dans cet épisode des Pieds dans la marge le premier épisode de Pardus, une parodie de Perdus que j’ai écrite avec Mathieu Pichette à la fin de l’été 2006. Je n’en avais pas gardé un bon souvenir. C’étaient des textes problématiques qu’il a fallu retravailler. Et une fois filmés, ils sont devenus des épisodes problématiques qu’il a fallu beaucoup couper.
Cela dit, quand j’ai regardé avec plus d’un an de recul, j’ai plutôt aimé.
La séquence d’ouverture du premier épisode, calquée sur celle du premier épisode de Lost, est particulièrement réussie. C’est une idée du réalisateur qui a travaillé là-dessus, le Chick and Swell Francis Cloutier. Non seulement il a eu l’idée, mais il l’a parfaitement exécutée.
Le reste de l’épisode roulait rondement. Il y a quelques gags qui m’ont fait vraiment fait rire. Les bobettes en brindilles que se fabriquent un personnage et la conversation via le téléphone fabriqué avec deux cannes de saucisses avec la femme qui veut absolument parler à au mystérieux «Gaétan».
Quand on a écrit ça, Lost était encore très populaire. Aujourd’hui, le buzz est pas mal fini. Je dois être la seule personne au monde à avoir arrêter de regarder cette série après le dernier épisode de la saison 1, quand Jack et sa bande arrivent à ouvrir la fameuse écoutille qu’ils ont trouvé au beau milieu de leur île et s’apprêtent à aller voir ce qu’il y a là dedans.
C’est un des plus gros suspenses de l’histoire de la télé et moi je n’ai jamais eu la curiosité de regarder la suite. Tout simplement parce que rendu là dans la série, j’avais conclu que Lost était du pur divertissement. Une grosse machine à péripéties fonctionnant en vase clos, avec absolument rien à DIRE sur le monde ou la nature humaine. Au cinéma, pareil vide ne me dérange pas. Les aventures d’Indiana Jones sont vides de sens et je les adore. Mais dans une série télé, j’aime qu’il y ait quelque chose de plus que des péripéties. Quelque chose qui fait qu’après l’avoir vu, on regarde le monde différent. Quelque chose qui fait qu’après, on ne regarde plus le monde de la même façon. C’est ça, faire de l’art.
C'est le cas de Dexter, The Wire, Slings and Arrows et Battlestar Galactica, pour vous donner des exemples tirés de ma collection de DVD. Les meilleures comédies font ça aussi. The Office a changé ma perception de la vie de bureau. The Newsroom est absolument subversif et Seinfield aussi.
Cela dit, quand j’ai regardé avec plus d’un an de recul, j’ai plutôt aimé.
La séquence d’ouverture du premier épisode, calquée sur celle du premier épisode de Lost, est particulièrement réussie. C’est une idée du réalisateur qui a travaillé là-dessus, le Chick and Swell Francis Cloutier. Non seulement il a eu l’idée, mais il l’a parfaitement exécutée.
Le reste de l’épisode roulait rondement. Il y a quelques gags qui m’ont fait vraiment fait rire. Les bobettes en brindilles que se fabriquent un personnage et la conversation via le téléphone fabriqué avec deux cannes de saucisses avec la femme qui veut absolument parler à au mystérieux «Gaétan».
Quand on a écrit ça, Lost était encore très populaire. Aujourd’hui, le buzz est pas mal fini. Je dois être la seule personne au monde à avoir arrêter de regarder cette série après le dernier épisode de la saison 1, quand Jack et sa bande arrivent à ouvrir la fameuse écoutille qu’ils ont trouvé au beau milieu de leur île et s’apprêtent à aller voir ce qu’il y a là dedans.
C’est un des plus gros suspenses de l’histoire de la télé et moi je n’ai jamais eu la curiosité de regarder la suite. Tout simplement parce que rendu là dans la série, j’avais conclu que Lost était du pur divertissement. Une grosse machine à péripéties fonctionnant en vase clos, avec absolument rien à DIRE sur le monde ou la nature humaine. Au cinéma, pareil vide ne me dérange pas. Les aventures d’Indiana Jones sont vides de sens et je les adore. Mais dans une série télé, j’aime qu’il y ait quelque chose de plus que des péripéties. Quelque chose qui fait qu’après l’avoir vu, on regarde le monde différent. Quelque chose qui fait qu’après, on ne regarde plus le monde de la même façon. C’est ça, faire de l’art.
C'est le cas de Dexter, The Wire, Slings and Arrows et Battlestar Galactica, pour vous donner des exemples tirés de ma collection de DVD. Les meilleures comédies font ça aussi. The Office a changé ma perception de la vie de bureau. The Newsroom est absolument subversif et Seinfield aussi.
Arthur dans son landau
Pour le faire dormir dans le salon, on couche maintenant fiston Arthur dans son landau. Attention, ce n’est pas un landau comme les autres. Une cousine à ma blonde l’a acheté en FINLANDE, où elle a vécu quelques années. Elle nous l’a offerte en cadeau et c’est très apprécié.
Je ne suis pas sûr, mais je ne pense pas qu’on en trouve des pareils ici. Ce landau n’a absolument rien à voir avec les engins à ressorts de mon enfance. Voyez-vous même...
C’est un landau tout terrain possédant une suspension articulée qui me fait penser à un moto-cross. Imbattable pour absorber les chocs des «craques» du trottoir. Le panier dans lequel on couche le bébé est amovible. On peut le remplacer par un siège quand le petit devient grand.
Beaucoup de gars parlent de chars. Moi, je parle de landau. Misère…
Je ne suis pas sûr, mais je ne pense pas qu’on en trouve des pareils ici. Ce landau n’a absolument rien à voir avec les engins à ressorts de mon enfance. Voyez-vous même...
C’est un landau tout terrain possédant une suspension articulée qui me fait penser à un moto-cross. Imbattable pour absorber les chocs des «craques» du trottoir. Le panier dans lequel on couche le bébé est amovible. On peut le remplacer par un siège quand le petit devient grand.
Beaucoup de gars parlent de chars. Moi, je parle de landau. Misère…
5.11.07
Arthur sourit
Fiston Arthur a beaucoup changé depuis qu’il a fêté ses deux mois, il y a quelques jours. On sent qu’il se développe. Maintenant, quand on lui parle en lui faisant une belle façon, il nous sourit et son visage irradie le bonheur. C’est vraiment beau à voir. Et touchant.
De façon générale, il est soudainement beaucoup plus éveillé… et aussi beaucoup plus tranquille. Ça lui arrive maintenant de passer de longues minutes seul dans sa chaise ou son lit sans s’énerver. Ce matin, j’ai travaillé un bon moment avec lui couché à côté de moi exactement comme sur la photo de mon entête.
Ses pleurs ont changé aussi. Ils ressemblent moins à des cris de détresse et ont gagné en émotion. Ils sont plus sentis, plus tristes. Je pense qu les très jeunes bébés crient tout simplement pour exprimer la terreur absolu d’être en vie. La pure terreur d’être dans le monde. Maintenant, Arthur crie parce qu’il est contrarié et malheureux. C’est moins primal et plus humain.
On ne peut pas encore interagir avec ses mains ou lui parler, mais au moins il semble qu’il soit déjà capable de lire les visages et sentir l’émotion dans nos voix. C’est déjà une forme d’interaction très importante.
Pour s’attacher à son fils ou sa fille, un père a-t-il besoin de cette interaction? Si je me fie à mon expérience, on dirait que oui. Très franchement, à sa naissance, Arthur me laissait un peu… pas froid mais dubitatif. Je n’avais pas pour lui l’amour foudroyant et inconditionnel que lui vouait sa mère. Je ne savais pas trop quoi faire de ce « tube digestif », pour employer l’expression d’Amélie Nothomb. Maintenant que j’arrive à le faire sourire en le regardant et en lui parlant, je craque. On dirait que l’amour paternel, ça se mérite. Le mien en tout cas…
De façon générale, il est soudainement beaucoup plus éveillé… et aussi beaucoup plus tranquille. Ça lui arrive maintenant de passer de longues minutes seul dans sa chaise ou son lit sans s’énerver. Ce matin, j’ai travaillé un bon moment avec lui couché à côté de moi exactement comme sur la photo de mon entête.
Ses pleurs ont changé aussi. Ils ressemblent moins à des cris de détresse et ont gagné en émotion. Ils sont plus sentis, plus tristes. Je pense qu les très jeunes bébés crient tout simplement pour exprimer la terreur absolu d’être en vie. La pure terreur d’être dans le monde. Maintenant, Arthur crie parce qu’il est contrarié et malheureux. C’est moins primal et plus humain.
On ne peut pas encore interagir avec ses mains ou lui parler, mais au moins il semble qu’il soit déjà capable de lire les visages et sentir l’émotion dans nos voix. C’est déjà une forme d’interaction très importante.
Pour s’attacher à son fils ou sa fille, un père a-t-il besoin de cette interaction? Si je me fie à mon expérience, on dirait que oui. Très franchement, à sa naissance, Arthur me laissait un peu… pas froid mais dubitatif. Je n’avais pas pour lui l’amour foudroyant et inconditionnel que lui vouait sa mère. Je ne savais pas trop quoi faire de ce « tube digestif », pour employer l’expression d’Amélie Nothomb. Maintenant que j’arrive à le faire sourire en le regardant et en lui parlant, je craque. On dirait que l’amour paternel, ça se mérite. Le mien en tout cas…
Les Pieds dans la marge déménage.
Les Pieds dans Marge, l'émission de télé pour laquelle je travaille, change de case horaire. Elle sera dorénavant présentée le mercredi à 17h. Dans cette case, elle succède à... Grand-Papa. Les habitués de ce téléroman vont faire un méchant saut parce que notre émission ne ressemble vraiment pas à Grand-Papa.
C'est donc un rendez-vous: mercredi 17h.
C'est donc un rendez-vous: mercredi 17h.
3.11.07
Friday Night Lights
Il m’a fallu un peu de temps pour convaincre ma blonde de regarder cette télésérie qui tourne autour… de l’équipe de football d’une école secondaire du Texas. Mais au bout du compte, je pense qu’elle a aimé ça plus que moi. C’est éloquent…
J’ai payé ce coffret DVD 35$ et c’est toute une aubaine. Pour le prix, on a droit à 22 épisodes de 45 minutes aussi bien filmés que n’importe quel film. Toute la série a été tournée avec trois caméras fonctionnant simultanément et le montage nerveux tire partie de l’énorme quantité de plans et d’angles générée par cette méthode de tournage. Au départ, il y a tellement de coupes et de mouvements de caméra qu’on est désorienté. Mais on s’habitue et on est vite soufflé par la virtuosité du montage.
Les personnages principaux de la série sont le coach de l’équipe de football et sa femme qui est conseillère à l’école secondaire. Ces deux-là forment un couple extraordinaire. Ce sont deux personnes intelligentes, passionnées et engagés l’un envers l’autre qui ne sont pas toujours d’accord, et ça donne des échanges fascinants. Les deux acteurs, Kyle Chandler et Connie Britton, sont absolument remarquables.
La télésérie nous offre toute une galerie de personnages bien développés et on finit par avoir l’impression de connaître toute la ville. La saison de l’équipe de football, avec ses hauts et ses bas, sert de canevas à la série. Mais on suit surtout les conflits interpersonnels et les drames intérieurs des joueurs et des adultes gravitant autour de l’équipe.
La série n’a rien de révolutionnaire. C’est juste un bon vieux mélodrame parfaitement mené. Les auteurs excellent en particulier dans l’art de placer leur personnage devant des dilemmes éthiques impossibles à trancher. À un moment, par exemple, le coach de football doit faire le choix suivant : dénoncer un des ses joueurs vedettes parce qui a pris des stéroïdes, et ainsi ruiné sa carrière et sans doute aussi sa vie, ou fermer les yeux et ainsi risquer de perdre son poste et son gagne-pain. C’est ça, un vrai drame.
J’ai payé ce coffret DVD 35$ et c’est toute une aubaine. Pour le prix, on a droit à 22 épisodes de 45 minutes aussi bien filmés que n’importe quel film. Toute la série a été tournée avec trois caméras fonctionnant simultanément et le montage nerveux tire partie de l’énorme quantité de plans et d’angles générée par cette méthode de tournage. Au départ, il y a tellement de coupes et de mouvements de caméra qu’on est désorienté. Mais on s’habitue et on est vite soufflé par la virtuosité du montage.
Les personnages principaux de la série sont le coach de l’équipe de football et sa femme qui est conseillère à l’école secondaire. Ces deux-là forment un couple extraordinaire. Ce sont deux personnes intelligentes, passionnées et engagés l’un envers l’autre qui ne sont pas toujours d’accord, et ça donne des échanges fascinants. Les deux acteurs, Kyle Chandler et Connie Britton, sont absolument remarquables.
La télésérie nous offre toute une galerie de personnages bien développés et on finit par avoir l’impression de connaître toute la ville. La saison de l’équipe de football, avec ses hauts et ses bas, sert de canevas à la série. Mais on suit surtout les conflits interpersonnels et les drames intérieurs des joueurs et des adultes gravitant autour de l’équipe.
La série n’a rien de révolutionnaire. C’est juste un bon vieux mélodrame parfaitement mené. Les auteurs excellent en particulier dans l’art de placer leur personnage devant des dilemmes éthiques impossibles à trancher. À un moment, par exemple, le coach de football doit faire le choix suivant : dénoncer un des ses joueurs vedettes parce qui a pris des stéroïdes, et ainsi ruiné sa carrière et sans doute aussi sa vie, ou fermer les yeux et ainsi risquer de perdre son poste et son gagne-pain. C’est ça, un vrai drame.
L’importance de suivre le courant
Mon item préféré dans cet épisode, c’est celui mettant en vedette Le Réalisateur. Remarquez, je ne suis pas objectif: c’est moi qui l’ai écrit...
Quand j’écris ce sketch-là, je bute toujours sur le même problème: comment faire sentir aux téléspectateurs que notre Réalisateur n’est pas en train de réaliser un vrai film, qu’il intervient plutôt dans la vraie vie du couple qu’on voit à l’écran, Sébastien et Julie. Il faut toujours une réplique qui indique ça. Dans cet épisode, c’est Sébastien qui se tourne vers le Réalisateur et dit: «c’est vraiment pas de tes affaires!» en parlant de sa rupture avec Julie.
Cet épisode du Réalisateur a été réalisé de main de maître par Félix Tanguay, qui joue Sébastien. Ce n’est jamais facile de jouer et de réaliser en même temps, mais Félix a fait un travail sensationnel. Il possède vraiment le langage cinématographique de ce sketch.
Quand le Réalisateur donne des instructions à Sébastien et Julie, la caméra est nerveuse. Elle va d’un personnage à l’autre, comme dans un documentaire, et ses mouvements ont l’air improvisé. Par contre, quand Sébastien et Julie se parlent pour réussir leur rupture, le style change complètement. On tombe en cinémascope. La caméra ne bouge plus et l’action est plutôt découpée par le montage. Une musique triste accompagne l’action… et s’arrête brusquement quand le Réalisateur crie «coupez!» pour donner d’autres instructions.
Bref: merci Félix. C’est vraiment un bijou de réalisation.
Quand j’écris ce sketch-là, je bute toujours sur le même problème: comment faire sentir aux téléspectateurs que notre Réalisateur n’est pas en train de réaliser un vrai film, qu’il intervient plutôt dans la vraie vie du couple qu’on voit à l’écran, Sébastien et Julie. Il faut toujours une réplique qui indique ça. Dans cet épisode, c’est Sébastien qui se tourne vers le Réalisateur et dit: «c’est vraiment pas de tes affaires!» en parlant de sa rupture avec Julie.
Cet épisode du Réalisateur a été réalisé de main de maître par Félix Tanguay, qui joue Sébastien. Ce n’est jamais facile de jouer et de réaliser en même temps, mais Félix a fait un travail sensationnel. Il possède vraiment le langage cinématographique de ce sketch.
Quand le Réalisateur donne des instructions à Sébastien et Julie, la caméra est nerveuse. Elle va d’un personnage à l’autre, comme dans un documentaire, et ses mouvements ont l’air improvisé. Par contre, quand Sébastien et Julie se parlent pour réussir leur rupture, le style change complètement. On tombe en cinémascope. La caméra ne bouge plus et l’action est plutôt découpée par le montage. Une musique triste accompagne l’action… et s’arrête brusquement quand le Réalisateur crie «coupez!» pour donner d’autres instructions.
Bref: merci Félix. C’est vraiment un bijou de réalisation.
1.11.07
Arthur fête l'Halloween
À défaut de participer, Arthur a assisté à la confection de notre citrouille d'Halloween par ma blonde. C'est déjà mieux que moi qui était en train de faire autre chose.
Il n'y a pas beaucoup d'enfants dans notre quartier, mais on a eu un Halloween plus animé que celui de l'année passée. On a même fini par manquer de friandises. Il faut dire qu'on avait pigé dans notre réserve pendant la semaine.
Je n'ai jamais vraiment aimé passer l'Halloween. J'étais trop timide. Ce que j'aimais, c'était resté chez moi et donner des bonbons. Comme ça, je voyais les costumes de tout le monde. Je me souviens aussi d'avoir passer un Halloween très excitant à me cacher dans la cours chez nous et à «espionner» les enfants qui passaient dans la rue. J'étais déguisé en Zorro et je me contais des histoires dans ma tête.
Il n'y a pas beaucoup d'enfants dans notre quartier, mais on a eu un Halloween plus animé que celui de l'année passée. On a même fini par manquer de friandises. Il faut dire qu'on avait pigé dans notre réserve pendant la semaine.
Je n'ai jamais vraiment aimé passer l'Halloween. J'étais trop timide. Ce que j'aimais, c'était resté chez moi et donner des bonbons. Comme ça, je voyais les costumes de tout le monde. Je me souviens aussi d'avoir passer un Halloween très excitant à me cacher dans la cours chez nous et à «espionner» les enfants qui passaient dans la rue. J'étais déguisé en Zorro et je me contais des histoires dans ma tête.
31.10.07
The Adventures of Young Indiana Jones
Je vais vous raconter un de mes plus beaux souvenirs du secondaire. C’était au début des années 80, des années sombres qui étaient encore plus sombres pour moi parce que… Disons que je n’étais pas le gars le plus populaire de l’école. Je menais une existence solitaire à la polyvalente des rivières à Forestville, où j’avais atterri après un déménagement qui m’avait déraciné.
Un après midi comme les autres, moi et mes collègues étudiants avons eu droit à une belle surprise. Sans avertissement, on nous annonce que les cours sont suspendus et qu’on va nous projeter un film à l’auditorium de l’école. Quel film? Je ne pense pas qu’on nous l’ait annoncé avant le début de la projection. Les lumières se sont éteintes et un archéologue portant un chapeau des années 30 est apparu à l’écran. Je n’avais jamais entendu parler d’Indiana Jones avant ce jour-là, mais il est instantanément devenu mon héros. Je me souviens d’avoir été sidéré par le film. Indiana Jones était un homme d’action. Indiana Jones avait de l’humour. Indiana Jones avait un côté intellectuel puisqu’il était archéologue. J’étais complètement séduit.
Tout ça pour vous dire que j’attendais depuis longtemps la sortie des aventures du jeune Indiana Jones sur DVD. J’avais à moitié vu la télésérie quand elle jouait à Radio-Canada et j’avais été séduit par sa prémisses de base : à savoir que le jeune Indiana Jones parcourt le monde et se frottant aux grands événements et aux grandes figures qui ont façonnées le 20ième siècle : Picasso, De Gaulle, Roosevelt, Churchill, Lawrence d’Arabie, etc.
Pour sa sortie en DVD, la télésérie a changé de forme. Les épisodes ont été groupés par deux pour former des téléfilms d’environ 90 minutes. Ce n’est pas une grande idée. La plupart du temps, on sent le «raccord» et le rythme en souffre beaucoup.
C’est surtout un problème dans les épisodes mettant en vedette un très jeune Indiana Jones âgé de moins de dix ans. Je n’avais jamais vu ces épisodes et ils sont franchement mauvais. Ce sont des histoires sans colonnes vertébrales dans lesquelles ils ne se passent pas grand-chose, et j’ai eu beaucoup de difficulté à les regarder au complet.
La série commence à être intéressante quand Indiana Jones devient un jeune homme de 16 ans joué par Sean Patrick Flanery. Soudain, tout tombe en place. D’entrée de jeu, le jeune Indiana Jones participe à la révolution mexicaine aux côtés de Pancho Villa. Dans cet épisode, il y a des centaines de figurants, un train qui explose, des scènes de bataille, de l’action. Bref, c’est du vrai Indiana Jones.
C’est le premier de trois coffrets DVD des aventures du jeune Indiana Jones. Pour 100$, on n’a droit qu’à sept téléfilms. Mais c’est quand même un bon investissement à cause des suppléments. Pour chaque épisode, on a droit à plusieurs documentaires originaux portant sur les personnalités rencontrées par Indiana Jones et les événements historiques auxquels ils participent. Tous les documentaires sont intéressants et c’est une fascinante leçon d’histoire. Je me suis pris à suivre passionnément l’histoire du mouvement des suffragettes, qui a mené au droit de vote pour les femmes, un sujet qui ne m’aurait jamais intéressé autrement.
Un seul bémol : tout le coffret est en anglais seulement. Dommage parce que c’est un outil pédagogique fantastique pour les enfants…
Un après midi comme les autres, moi et mes collègues étudiants avons eu droit à une belle surprise. Sans avertissement, on nous annonce que les cours sont suspendus et qu’on va nous projeter un film à l’auditorium de l’école. Quel film? Je ne pense pas qu’on nous l’ait annoncé avant le début de la projection. Les lumières se sont éteintes et un archéologue portant un chapeau des années 30 est apparu à l’écran. Je n’avais jamais entendu parler d’Indiana Jones avant ce jour-là, mais il est instantanément devenu mon héros. Je me souviens d’avoir été sidéré par le film. Indiana Jones était un homme d’action. Indiana Jones avait de l’humour. Indiana Jones avait un côté intellectuel puisqu’il était archéologue. J’étais complètement séduit.
Tout ça pour vous dire que j’attendais depuis longtemps la sortie des aventures du jeune Indiana Jones sur DVD. J’avais à moitié vu la télésérie quand elle jouait à Radio-Canada et j’avais été séduit par sa prémisses de base : à savoir que le jeune Indiana Jones parcourt le monde et se frottant aux grands événements et aux grandes figures qui ont façonnées le 20ième siècle : Picasso, De Gaulle, Roosevelt, Churchill, Lawrence d’Arabie, etc.
Pour sa sortie en DVD, la télésérie a changé de forme. Les épisodes ont été groupés par deux pour former des téléfilms d’environ 90 minutes. Ce n’est pas une grande idée. La plupart du temps, on sent le «raccord» et le rythme en souffre beaucoup.
C’est surtout un problème dans les épisodes mettant en vedette un très jeune Indiana Jones âgé de moins de dix ans. Je n’avais jamais vu ces épisodes et ils sont franchement mauvais. Ce sont des histoires sans colonnes vertébrales dans lesquelles ils ne se passent pas grand-chose, et j’ai eu beaucoup de difficulté à les regarder au complet.
La série commence à être intéressante quand Indiana Jones devient un jeune homme de 16 ans joué par Sean Patrick Flanery. Soudain, tout tombe en place. D’entrée de jeu, le jeune Indiana Jones participe à la révolution mexicaine aux côtés de Pancho Villa. Dans cet épisode, il y a des centaines de figurants, un train qui explose, des scènes de bataille, de l’action. Bref, c’est du vrai Indiana Jones.
C’est le premier de trois coffrets DVD des aventures du jeune Indiana Jones. Pour 100$, on n’a droit qu’à sept téléfilms. Mais c’est quand même un bon investissement à cause des suppléments. Pour chaque épisode, on a droit à plusieurs documentaires originaux portant sur les personnalités rencontrées par Indiana Jones et les événements historiques auxquels ils participent. Tous les documentaires sont intéressants et c’est une fascinante leçon d’histoire. Je me suis pris à suivre passionnément l’histoire du mouvement des suffragettes, qui a mené au droit de vote pour les femmes, un sujet qui ne m’aurait jamais intéressé autrement.
Un seul bémol : tout le coffret est en anglais seulement. Dommage parce que c’est un outil pédagogique fantastique pour les enfants…
28.10.07
Arthur et sa tante
Il y a sur cette photo trois générations de Fortin. Fiston Arthur, sa tante Anny et son grand-père Côme via le téléphone.
Ma blonde et moi avons fait nos testaments l’autre jour. On a nommé tante Anny tutrice d’Arthur. Si on meurt, c’est elle qui va hériter de fiston. On ne lui a pas demandé sa permission, mais elle n’a pas mal réagi quand on lui a annoncé la nouvelle. C’est bon signe.
Arthur n’aura pas de parrain et marraine officiels. C’est peut-être pour cette raison que ma marraine à moi a senti le besoin de le gâter en lui envoyant un beau petit costume en cadeau.
L’importance d’avoir de la classe
J’étais dans la salle quand Mathieu, Félix et juste un peu Jean-Sébastien ont chanté avec l’orchestre symphonique. C’était au théâtre Outremont, devant une foule venue assister à un vrai concert de musique classique.
J’étais très nerveux, assis dans mon siège. J’étais absolument convaincu que les gars allaient se planter. Sauf qu’ils ont relevé le défi avec leur aplomb habituel. C’est la fois où j’ai été le plus fier d’eux autres. Pas seulement parce qu’ils ont réussi à chanter leur chanson à peu près comme il faut, mais aussi à cause de l’envergure de ce projet de fou. Les gars sont des optimistes et il faut être optimiste pour appeler l’orchestre symphonique (ou plutôt demander à sa recherchiste d’appeler l’orchestre symphonique) dans le but de chanter avec lui. Et il faut être optimiste pour ne pas se décourager devant les nombreux problèmes qu’il a fallu régler pour amener les gars sur la scène du Théâtre Outremont.
Ça me frappe d’autant plus parce que je ne suis vraiment pas comme eux. C’est moi qui a eu l’idée de départ de cette aventure en regardant la télésérie Slings and Arrows. Là-dedans, on suit des comédiens qui montent une pièce. On ressent très fort le tract qu’ils ont juste avant de monter sur scène. C’est ce tract-là que je voulais faire vivre aux gars.
C’était une bonne idée, mais on ne l’aurait jamais menée à bien si toute notre équipe était aussi pessimiste que moi. J’étais prêt à lâcher à la première difficulté – entre autres parce que pour moi c’est toujours plus facile de trouver «une autre idée». C’est ma spécialité, avoir des idées. Pas les réaliser.
J’étais très nerveux, assis dans mon siège. J’étais absolument convaincu que les gars allaient se planter. Sauf qu’ils ont relevé le défi avec leur aplomb habituel. C’est la fois où j’ai été le plus fier d’eux autres. Pas seulement parce qu’ils ont réussi à chanter leur chanson à peu près comme il faut, mais aussi à cause de l’envergure de ce projet de fou. Les gars sont des optimistes et il faut être optimiste pour appeler l’orchestre symphonique (ou plutôt demander à sa recherchiste d’appeler l’orchestre symphonique) dans le but de chanter avec lui. Et il faut être optimiste pour ne pas se décourager devant les nombreux problèmes qu’il a fallu régler pour amener les gars sur la scène du Théâtre Outremont.
Ça me frappe d’autant plus parce que je ne suis vraiment pas comme eux. C’est moi qui a eu l’idée de départ de cette aventure en regardant la télésérie Slings and Arrows. Là-dedans, on suit des comédiens qui montent une pièce. On ressent très fort le tract qu’ils ont juste avant de monter sur scène. C’est ce tract-là que je voulais faire vivre aux gars.
C’était une bonne idée, mais on ne l’aurait jamais menée à bien si toute notre équipe était aussi pessimiste que moi. J’étais prêt à lâcher à la première difficulté – entre autres parce que pour moi c’est toujours plus facile de trouver «une autre idée». C’est ma spécialité, avoir des idées. Pas les réaliser.
22.10.07
Kayak dans la baie de Vaudreuil
Je suis allé faire un tour en kayak sur le Lac-des-Deux-Montagnes aujourd’hui en partant d’un petit parc à Terrasse-Vaudreuil, sur l’île Perrot.
Le parc est situé à l’intersection du 1er et du 3ième boulevard. Il y a là une petite plage de sable où et une rampe de mise à l’eau.
Le seul problème, c’est que le stationnement adjacent est réservé aux détenteurs de je ne sais plus quel permis émis par la municipalité, question de décourager les visiteurs de l’extérieur. Terrasse-Vaudreuil est une de ces villes frileuse où c’est interdit de stationner dans la rue à peu près partout. J’en ai été quitte pour garer mon kayak dans le stationnement de la gare de train de banlieue située à proximité et rouler mon kayak jusqu’au bord de l’eau.
Ce qui fait l’intérêt de ce secteur de la bie de Vaudreuil, c’est qu’il y a plusieurs petites îles désertes au nord de l’île Perrot. On peut se faufiler là-dedans et toujours trouver des zones à l’abri du vent. D’après les pancartes que j’ai vu, elles font toutes partie d’une réserve écologique et sont interdites d’accès. J’imagine qu’on peut quand même aborder pour se délier les jambes ou pique-niquer sur la rive.
J'ai photographié un héron perché dans un arbre. Le voyez-vous?
Je n'ai eu qu'un pépin: il y a beaucoup de rochers autour des îles et j’ai cogné fort mon kayak à plusieurs reprises. L’eau est brune et opaque, alors on ne voit pas les roches avant de les toucher. J’ai beaucoup d’admiration pour le type qui a conduit ce voilier à proximité d’une petite île.
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